Je ne vais pas bien aujourd'hui...

[sdga92]

Décidément, je ne vous fais signe que pour pleurnicher...
Je ne me fais pas à cette idée de rupture... Je l'aime toujours, je regrette tellement de choses... Hier, ça allait à peu près. Depuis ce matin, je ne fais que pleurer...

[Altéa]

[Altéa]

j'aime bien cette citation :

Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps.
[Christian Bobin]

[sdga92]

Je lui ai dit, déjà, la semaine dernière. Il m'a dit que lui aussi, mais qu'il n'en pouvait plus, qu'il fallait qu'il pense un peu à lui. Que c'était fini. Il n'a plus la force de revivre ça. De ne pas savoir dans quel état je vais être en l'appelant, si ça va être youpi tralala ou le côté furie qui va ressortir...
Je continue à espérer qu'une petite pause-remise en question va nous éclairer et qu'on se retrouvera dans quelques temps. Mais j'ai peur de me tromper. Il a été tellement patient avec moi, et je lui ai fait mal, à être méchante avec lui.
Je l'ai appelé mardi, pour lui dire que j'avais compris ce qu'il voulait dire. Que je m'étais trop reposée sur lui, que je ne m'étais pas rendue compte que je passais de l'aide à l'assistanat. Je lui ai redit que je l'aimais, qu'il me manquait. Il ne m'a pas répondu. Je ne pense pas que ses sentiments aient disparu, mais il doit vouloir rester dans son optique "c'est fini" (il est auvergnat, et têtu comme tout bon auvergnat !). La conversation a dévié sur d'autres sujets, je n'ai pas voulu jouer les pleureuses. Je voulais qu'il me trouve formidable. J'ai fait ma pub pour de rire. Je l'ai fait rire. Je lui ai dit que le temps nous ferait peut-être du bien. Réponse : "on verra"... Ce qui sur le coup m'a redonné confiance. Au moins pour la journée d'hier. Et puis cette nuit, bonne insomnie ! Je n'ai pas arrêté d'y penser. On ne va pas se revoir avant un bon mois. Va-t-il penser à mon mea culpa ? Va-t-il recroire en moi, en nous ? Et les larmes au réveil comme résultat...
Hier, je lui ai envoyé un mail pour lui proposer que l'on se fasse un ciné "à la rentrée", c'est-à-dire dans un peu plus de 3 semaines. Il m'a dit oui. Mais j'ai peur qu'on ne soit pas dans la même optique ce jour-là, et d'avoir mal.
J'ai peur qu'il le prenne mal si je le harcèle trop. Et pourtant, j'ai tellement de choses à lui expliquer. Je n'ai jamais autant trainé sur ce forum qu'actuellement, je comprends beaucoup de choses sur mon comportement, j'ai envie d'agir. J'ai envie de lui dire que je me suis trop reposée sur lui, que je ne l'ai pas assez laissé souffler. Que je suis enfin décidé à voir un psy, pour moi, pour lui, pour ne plus lui faire supporter tous les à côtés de la maladie. Mais c'est trop tard, me dit une petite voix... Et ça me rend tellement triste...

[Altéa]

[sdga92]

Oui, Altéa, je suis bien d'accord avec toi, faut être légère ! Je crois que je ne me suis pas mal défendue au téléphone l'autre jour. Puis lors de mon mail pour le cinoche.
Peut-être qu'il a dit oui pour le ciné pour rester copains... Peut-être qu'il a dit "on verra" pour ne pas trop se mouiller, et parce qu'il craignait une crise de larmes (j'en doute cependant parce que j'étais tout sauf larmoyante)...

Je suis bien décidée à ne pas prendre contact si ça ne va pas. J'ai failli ce matin, suite à mes résultats sanguins pas top... le force de l'habitude... mais David95 m'a raisonnée, et j'en ai parlé avec vous tous à la place.

Je vais attendre gentiment. Ou plutôt patiemment. L'appeler si j'ai envie mais ultra rarement et que si j'ai des choses à lui dire et assez de force pour ne pas me laisser aller. Il sait où j'en suis maintenant, à lui de voir s'il est près à tenter le coup.

Puis si je le revois et qu'il me dit qu'il ne m'aime plus ou qu'il a rencontré quelqu'un, je lui casserai la gueule (puis de toutes façons, il ne trouvera jamais plus jolie et drôle que moi et il aura une vie toute nulle sans moi. Toc).