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Blanche
Hashimoto
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 (p21216)
Posté le: 26. Mai 2005, 12:45
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Bonjour,

Diagnostiquée début octobre pour une hyothyroïdie qui s'est avérée Hashimoto, je me pose des questions depuis quelques jours sur l'évolution de mon état.
Pour faire court, en partant d'une TSH à plus de 130, j'ai passé 3 mois sans aucune amélioration à compter du traitement, en gros de 25 à 100 de Lévothyrox. Puis les symptômes ont commencé à bouger, très - trop ? - progressivement, jusqu'à maintenant : j'ai retrouvé le moral, j'ai perdu du poids, etc ; mais la fatigue persistait et l'endocrino que j'ai vu pour la première fois il y a 2 mois a prescrit du Cynomel pour donner un coup de pouce temporaire. Étant donné que les derniers résultats - il y a 1 mois - révélaient une TSH très basse (0,05) et que ma fatigue et les autres symptômes ne s'arrangeaient pas plus, on a arrêté le Cynomel il y a un mois. Je suis donc toujours au Lévothyrox 125.
J'étais en congé maladie 6 mois depuis début octobre ; j'ai repris mon travail 3 semaines, le temps de boucler mon contrat. J'ai plutôt bien résisté physiquement et moralement - malgré une situation pas évidente ; et depuis que je suis soulagée de cette mission, j'ai l'impression de me retrouver 5 mois en arrière, au temps de la déprime et du découragement, grosse fatigue, mon poids stagne depuis un mois... J'en ai touché 2 mots à mon généraliste qui a immédiatement fait le lien avec ce qui s'est passé par rapport à mon travail ; j'ai senti l'allusion "psycho" qui commence sérieusement à m'agacer même si je suis bien consciente que tout est lié. Je dois faire une analyse de TSH la semaine prochaine car je ne suis pas encore équilibrée apparemment et donc toujours en recherche de dosage, mais j'aimerais avoir votre avis sur la question, voire le témoignage de certain(e)s qui ont vécu ce genre de situation.
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Caro59hors ligne
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 (p21218)
Posté le: 26. Mai 2005, 13:20
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Bonjour Blanche !

Ici, nous sommes nombreux à chercher LE bon dosage et à être passés par où tu passes (symptômes d'hypo persistants).
Tu verras déjà avec tes résultats d'analyse. Mais, dans ton cas, quand les symptômes persistent, il faut également vérifier les T4 et T3. Rajoute-les à la main si tu ne revois pas ton généraliste.

Quand à l'aspect psy... c'est devenu tellement facile qu'on y a tous eu droit !!!

A+
Caroline

PS : J'ai une TSH plus basse que 0,08 et rien d'alarmant quand on prend de la T3 (Cynomel ou Euthyral. Les T4 et T3 qui sont, dans ce cas-là, indispensables à vérifier, sont bien souvent dans les normes ! Mais si tu ne te sentais pas mieux non plus avec le Cynomel... Keine Ahnung
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chris59
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 (p21219)
Posté le: 26. Mai 2005, 13:28
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Bonjour Blanche,

Peut-être serait-il judicieux de refaire également le dosage des anticorps. Car en ce qui me concerne, ma TSH est à 0,151 donc en hyper mais la fatigue elle est encore bien présente et également les pertes de mémoire qui deviennent dangereuses chez moi Confused !!! + d'autres symptômes bien évidemment.

Donc au vu de tout les désagréments actuels on a refait les anticorps. Bilan : anti TG à 1 626 au lieu de 490. Donc ce sont eux qui sont responsables de mon état. Et là malheureusement le fait d'augmenter le levo ne sert à rien puisqu'il n'agit pas sur les anticorps.

C'est vrai que c'est agaçant d'entendre tout le temps dire que parce que malade de la thyro = dépression.

Tout les dépressifs ne sont pas malade de la thyro.
Et qui n'as pas des soucis ? Est-ce que pour autant cela prend des proportions ou l'on doit se considérer comme étant "dérangé" et avoir besoin d'aide d'antidépresseurs ? NON.
Les autres aussi ont des problèmes et ils ne sont pas pour autant considérés dépressifs. Les médcins en tenant de tels propos en viennent pour ainsi dire à nous culpabiliser en nous faisant croire que c'est nous même qui provoquons notre maladie. N'importe quoi !!!! Twisted Evil

Donc stop à ce genre de propos. Ta fatigue et ton découragement viennent tout simplement de la maladie.

Courage
A bientôt
Wink

_________________
Cordialement Very Happy
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Nicole51hors ligne
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Thyroidite d'Hashimo...
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 (p21236)
Posté le: 26. Mai 2005, 15:50
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Coucou Blanche,
tout à fait d'accord avec ce que vient de dire Chris!!!
cela fait 18 ans que je suis diagnostiquée "hashimoto" et je me suis rebellée contre mon médecin qui voulait me mettre sous prozac,il y a quelques années...alors que les causes de notre fatigue et de notre mal-etre viennent simplement de notre maladie de la thyroide!!!car quand bien meme,on a trouvé le bon dosage,qulquefois des éléments perturbateurs (stress,climat,émotions diverses ) font que notre corps ne réagisse pas comme il devrait!!! Ah!si seulement,il existait un médecin,lui-meme "hashimoto",peut-etre,comprendrait-il?
Courage et gros bisous.
Nicole. Wink
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Jujubhors ligne
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Messagedéprime ou thyro?

 (p21237)
Posté le: 26. Mai 2005, 15:57
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Bonjour Blanche,
Je me sens interpellée par ton message. J'ai "congédié" mon médecin l'an passé parce qu'elle n'a pas voulu chercher plus loin que la dépression lorsque je l'ai consultée. C'est vrai que plusieurs symptômes sont identiques entre l'hypo et la dépression. Mais comme j'ai des problèmes de thyro depuis mes 14 ans, j'ai insisté pour qu'elle me prescrive un contrôle de TSH. J'étais au bord de la norme supérieure alors elle m'a prescrit du synthroïd. J'ai été traitée pour dépression durant 3 mois: antidépresseurs et psychothérapie...au bout de 3 mois, ma psy m'a donné mon congé pcq j'allais très bien dans ma tête! Curieusement, ce 3 mois coïncidait avec +/- 6 semaines de synthroïd... Confirmation du dysfonctionnement de la thyro: il y a quelques mois, mon nouveau médecin m'a découvert des nodules. Malgré des test sanguins toujours près de la normale (donc n'explicant pas la fatigue), elle continue à me prescrire du synthroïd et ça fait réellement une différence dans mon état. J'ai pu le vérifier concrètement avec ma récente défreination! Donc morale de l'histoire, les taux sanguins, c'est un bon indicateur, mais nous n'avons pas tous la même sensibilité aux variations. Je sais maintenant que même avec une TSH au bord de la norme supérieure, je peux me sentir profondément en hypo.

Ce que j'ai également appris, c'est qu'en période de grand stress ou de travail plus intense, je me fatigue vite. Je travaille à contrats et mon domaine est très stressant. Je dois donc gérer mes journées en me ménageant des périodes de repos. Et je sais qu'à la fin d'un gros contrat, je dois me contenter de faire de petits trucs pas trop compliqués pour récupérer... C'est peut-être ce qui t'es arrivé? Tu venais de passer 6 mois en repos, puis tout d'un coup, ton organisme a dû s'adapter à un nouveau rythme. L'adrénaline t'auras permi de bien boucler ton contrat, mais dès que la tension a été finie...grosse fatigue. Je connais ça. Un exemple: as-tu déjà remarqué que les gens attrappent souvent un gros rhume juste au moment où ils tombent en vacances?

Ceci dit, ça demeure important de faire un suivi des taux sanguins. Mais ce n'est pas un péché de s'écouter! Dans cette ère de performance, on a pas le droit d'être malade et on se fait reprocher d'être responsable de notre état de santé. Crois-moi, si j'avais réellement le choix, je prendrais la santé!

Bon courage et je te souhaite de retrouver la forme!
jujub' Blume
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Blanche
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 (p21245)
Posté le: 26. Mai 2005, 17:24
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Merci à toutes pour ces témoignages qui m'éclairent.
Je me souviens avoir entendu mon endocrino parler de résistance au stress ; le fait que je ne sois pas encore remise (l'endocrino estime que tout rentrera dans l'ordre vraisemblablement à la fin de l'été) explique peut-être aussi ce passage à vide après une reprise de rythme qui suit quelques mois de "laisser aller". Cela n'est pas pour me rassurer, d'autant plus que je suis dans une période de recherche de travail : il faut de l'énergie et de la résistance d'une part pour trouver un boulot, d'autre part pour prendre ses fonctions... J'appréhende donc un peu cette transistion.
Pour ce qui est des taux, je ne m'attends pas à une remontée de la TSH ou à des changements (T3, T4, anticorps, dont l'analyse ne m'a pas été prescrite pour le moment ; j'attendrai peut-être de voir mon endocrino pour lui demander son avis). Je suis simplement étonnée, non pas d'une stagnation mais d'une régression des symptômes. Quant aux anticorps évoqués par Chris, y a-t-il une démarche particulière pour les faire baisser ? Il me semble avoir lu, sur des pages du forum, des conseils sur les oligo-éléments et la phytothérapie ; mes soucis actuels m'incitent justement à consulter un médecin qui pratique l'acupuncture, la phytothérapie et l'homéopathie...
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Jujubhors ligne
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 (p21248)
Posté le: 26. Mai 2005, 18:22
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coucou Blanche,

je vis actuellement une transition entre un repos forcé par ma défreination et reprise du travail. Durant la défreination et un peu après, j'étais incapable de me concentrer (je fais un métier où l'erreur peut coûter très cher $$$... ) + très fatiguée. Je comprend aussi très bien "l'angoisse" de la recherche de travail. Pigiste, je suis constamment dans cet état (que je contrôle, et que j'aime heureusement!). J'ai depuis peu repris mes activités professionnelles. J'y vais graduellement. Je sais que le matin, je fonctionne assez bien, puis que vers 15h00 j'ai un gros coup de barre. Alors, j'en fais un max le matin (un max...réduit par rapport à la normale!) puis comme je peux me le permettre, je fais un roupillon en fin d'après-midi. Si je ne dispose pas de beaucoup de temps, un simple 15 minutes de pause "passive" ou relaxation si tu préfères, m'aide à tenir le coup. Si tu as peur de t'endormir, fais comme Salvator Dali! En position assise, tu tiens une cuiller entre le pouce et l'index. Si tu t'endors, la cuiller tombe, fait du bruit et te réveille! C'est ce qui me permet d'avoir un minimum d'énergie à consacrer à ma famille le soir. J'y vais donc graduellement, j'évite de succomber à l'envie de tout faire en même temps (de toutes façons, je n'y arrive pas!), le ménage de la maison en souffre un peu mais je vais à l'essentiel. Je me ménage plutôt que de faire le ménage...quel humour Rolling Eyes Et je m'accroche à l'idée que bientôt, je retrouverai le rythme.

Repose toi, va à l'essentiel. Je te souhaite de te trouver un boulot qui te passionnera...ça aide à trouver de l'énergie!

Bonne chance,
jujub'
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MessageMa petite expérience.

 (p21293)
Posté le: 27. Mai 2005, 11:35
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Bonjour Blanche,

Je vais d'abord réagir sur l'allusion psycho... Le médecin ki me fait ça verra mes fesses pour la dernière fois. Je tourne les talons et salut... Il est clair ke l'hypo nous déstabilise moralement. Mais c normal au vu de notre état physique. Comme me dit ma doc, c insupportable de se voir réduite à 1/10ième de ses capacités antérieures!!!

Parlons manant de thyro et du mot rechute (ki a attiré mon attention). Je suis en hypo depuis kkes années, et g atteind le cap grave et difficile il y a environ un an. Traitée depuis juillet j'en suis à ma deuxième rechute. En août avec lévo 50, je me sentais à nouveau très mal. J'ai cru mourir en voyant ma TSH normal. Sauf ke mon endo ki ecoute le ressenti avant les chiffres m'a passée à 75... Récement j'ai à nouveau été très mal (dans les deux cas impression de rechute)... Et bien on s'était réjouies trop tôt, je n'avais po encore le bon dosage et gt à nouveau en hypo.

Tout ça pour te dire ke je serais pas étonnée ke ta TSH soit remontée. Et franchement tu devrais faire contrôler les T4 (po facile de savoir avec précision l'ampleur de l'hypo sans eux).
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caranellhors ligne
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MessageJe me ménage, le ménage attendra!!!

 (p21294)
Posté le: 27. Mai 2005, 11:40
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jujubecitron a écrit:
coucou Blanche,

je vis actuellement une transition entre un repos forcé par ma défreination et reprise du travail. Durant la défreination et un peu après, j'étais incapable de me concentrer (je fais un métier où l'erreur peut coûter très cher $$$... ) + très fatiguée. Je comprend aussi très bien "l'angoisse" de la recherche de travail. Pigiste, je suis constamment dans cet état (que je contrôle, et que j'aime heureusement!). J'ai depuis peu repris mes activités professionnelles. J'y vais graduellement. Je sais que le matin, je fonctionne assez bien, puis que vers 15h00 j'ai un gros coup de barre. Alors, j'en fais un max le matin (un max...réduit par rapport à la normale!) puis comme je peux me le permettre, je fais un roupillon en fin d'après-midi. Si je ne dispose pas de beaucoup de temps, un simple 15 minutes de pause "passive" ou relaxation si tu préfères, m'aide à tenir le coup. Si tu as peur de t'endormir, fais comme Salvator Dali! En position assise, tu tiens une cuiller entre le pouce et l'index. Si tu t'endors, la cuiller tombe, fait du bruit et te réveille! C'est ce qui me permet d'avoir un minimum d'énergie à consacrer à ma famille le soir. J'y vais donc graduellement, j'évite de succomber à l'envie de tout faire en même temps (de toutes façons, je n'y arrive pas!), le ménage de la maison en souffre un peu mais je vais à l'essentiel. Je me ménage plutôt que de faire le ménage...quel humour Rolling Eyes Et je m'accroche à l'idée que bientôt, je retrouverai le rythme.

Repose toi, va à l'essentiel. Je te souhaite de te trouver un boulot qui te passionnera...ça aide à trouver de l'énergie!

Bonne chance,
jujub'


Bonjour jujub,

Tout ça est tellement vrai. Le boulot ou je suis bien, ki me passionne et avec des gens ki m'ont aidée (et m'aide encore) pour ke je ne sombre po, voilà ce ki m'a sauvée.

Me ménager plutôt ke faire le ménage, c une bonne philosophie ça aussi... Ce matin (jour de repos) j'ai fais petit ménage et manant je traine sur mon lit au soleil, bien décidée à profiter de ma journée pour me ménager!!!

J'ai encore du mal à ne po succomber à l'envie de tout faire, mais j'y travaille et j'apprends peu à peu à éliminer le superflus... L'important c d'arriver à faire bien ce ke je peux faire.

La vie d'hypo c CARPE DIEM...

Bisous
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Jujubhors ligne
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Messagecarpe diem

 (p21300)
Posté le: 27. Mai 2005, 13:41
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jujubecitron a écrit:

Si je ne dispose pas de beaucoup de temps, un simple 15 minutes de pause "passive" ou relaxation si tu préfères, m'aide à tenir le coup. Si tu as peur de t'endormir, fais comme Salvator Dali! En position assise, tu tiens une cuiller entre le pouce et l'index. Si tu t'endors, la cuiller tombe, fait du bruit et te réveille!


Bon, voilà que je me cite moi-même... Je citerais aussi caranell avec son "carpe diem", saisir le jour. Je crois bien que je garderai cette hygiène de vie quand j'irai mieux.

Le petit 15 minutes bien à soi, c'est bon même quand on est en santé! Disons que cette maladie aura au moins un côté positif, celui de poser de nouvelles balises, de me donner de nouvelles normes pour prendre soin de moi. C'est simple et ça ne coûte rien...

bonne journée à tous,
jujub'
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MessageRe: carpe diem

 (p21306)
Posté le: 27. Mai 2005, 14:22
Répondre en citant

jujubecitron a écrit:
jujubecitron a écrit:

Si je ne dispose pas de beaucoup de temps, un simple 15 minutes de pause "passive" ou relaxation si tu préfères, m'aide à tenir le coup. Si tu as peur de t'endormir, fais comme Salvator Dali! En position assise, tu tiens une cuiller entre le pouce et l'index. Si tu t'endors, la cuiller tombe, fait du bruit et te réveille!


Bon, voilà que je me cite moi-même... Je citerais aussi caranell avec son "carpe diem", saisir le jour. Je crois bien que je garderai cette hygiène de vie quand j'irai mieux.

Le petit 15 minutes bien à soi, c'est bon même quand on est en santé! Disons que cette maladie aura au moins un côté positif, celui de poser de nouvelles balises, de me donner de nouvelles normes pour prendre soin de moi. C'est simple et ça ne coûte rien...

bonne journée à tous,
jujub'


Gt déjà devenu Carpe Diem avant l'hypo, mais manant je pense comme toi Jujub. Kan je serais vraiment sortie du gouffre je m'accorderais plus de temps et moins de contraintes. Et c pas paske je serais en forme ke je ne ferais po comme je le fais aujourd'hui fleimarder entre mon lit et un peu de rangement.

De la même façon j'accorderais plus de temps à mon homme ki aujourd'hui est celui ki assume les contraintes ki me pèsent trop et ke l'on ne peut éviter.

Oui je pense bien garder ce ke j'aurais acquis de bien dans cette expérience.

Bisous ensoleillés
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Blanche
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 (p21809)
Posté le: 03. Juin 2005, 16:16
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Bonjour,

Désolée de rompre le charme de vos messages positifs que j'envie...
Je reviens vers vous avec mes résultats de TSH : 0,19, donc a priori dans la norme d'un traitement pour hypothyroïdie ; ayant l'intuition que quelque chose ne tourne pas rond malgré un taux qui montre que je suis bien dosée, j'a téléphoné à mon généraliste qui m'a demandée de venir parce qu'il y a en effet beaucoup de symptômes. Mais d'après lui ils ne relèvent pas forcément de l'hypothyroïdie, et comme il me l'a si souvent dit, " on ne peut pas tout mettre sur le dos de la thyroïde ".
Me voici donc avec une nouvelle prise de sang à faire la semaine prochaine pour chercher d'autres pistes ! En parallèle je reprends le Cynomel parce qu'il faut bien reconnaître que cette rechute arrive 15 jours après que je l'ai arrêté ; mais mon généraliste n'y croit pas beaucoup... Si mon état ne s'arrange pas d'ici 15 jours, il m'a parlé d'antidépresseur pour tester, voir si les symptômes disparaissent, ce qui tendrait à prouver que fatigue, sautes d'humeur, douleurs musculaires, troubles digestifs, etc. soient liées à une déprime... Il m'a encore parlé de dépression du post-partum, ce à quoi je lui ai répondu que cette hypothèse avait été écartée par mon endocrino (mon petit dernier à 13 mois) ; mais il pense que l'hypothyroïdie a pu masquer, décaler cet état...
Outre la difficulté à supporter mon état moral, je focalise sur mon poids - qui a stagné, voire légèrement augmenté (environ 500 g...) en un mois alors que je perdais régulièrement 1,5 kg par mois depuis le début du traitement ; du coup, je fais encore plus attention, j'écarte certaines habitudes pour être au moins sûre que cette stagnation ne vient pas de là. Je ne suis plus seulement découragée mais désespérée et mes rendez-vous dans un mois chez l'endocrino et le médecin généraliste qui pratique acupuncture et phytothérapie me paraissent bien loin, et puis je crains de ne pas avoir grand chose à en attendre...
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 (p21812)
Posté le: 03. Juin 2005, 17:10
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Bonjour Blanche,

Je suis de tout coeur avec toi. Blume Je sais combien c'est difficile de passer par où tu passes en ce moment. J'ai de la chance, c'est vrai, d'aller mieux. Mais je te jure qu'il y a un an 1/2, je ne croyais pas qu'un jour je m'en sortirais. Il est possible que tu aies besoin d'antidépresseurs. Moi, je l'ai essayé 3 mois et ça ne m'a pas fait de bien, au contraire. Ce qui m'a sorti du gouffre, c'est le synthroïd(= levo). Mais nous sommes tous/toutes différentes et ce qui a été bon pour moi, ne le sera peut-être pas pour toi. Il faut malheureusement passer par une étape où on fait des essais-erreurs. Tu trouveras la bonne solution. Ce n'est pas une honte de prendre des antidépresseurs. Ça comble un manque biochimique, au même titre que la T4 synthétique qu'on nous prescrit. Si c'est avec les antidépresseurs que tu retrouves le moral, vas-y! L'important, c'est de développer une bonne communication avec ceux qui te soignent. L'écoute de part et d'autre est très importante.

En passant, j'ai aussi eu droit à "la thyroïde n'explique pas tout", mais dans mon cas, oui, la thyro a tout expliqué. Selon mon ex-médecin, il était IMPOSSIBLE que l'état dépressif où je me trouvais soit dû à la thyro, puisque j'avais une TSH fourchette haute(vous êtes dans les normes, madame!)... Il a fallu que je passe par les essais-erreurs! Mais maintenant, je connais la bonne recette pour moi.

Je sais que c'est facile à dire et difficile à faire, mais prend bien soin de toi et je te souhaite d'aller mieux très bientôt.

jujub'
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