Un gros stress et une douleur affective : santé menacée?

[Frédérique]

Bonsoir,
Je suis en train de vivre en ce moment une épreuve qui malheureusement arrive à tout le monde. Un parent proche n'est pas bien du tout et ses jours son comptés il a 88 ans Il n'y a plus d'espoir.
Il va rentrer prochainement de l'hopital pour finir ses jours dans sa maison. On ne sait pas quand il va mourir, dans une semaine, un mois peut être deux, mais pas six.
Ma question qui suit vous semblera égoïste, car dans cet instant malgré ma peine, j'angoisse vais je pouvoir tenir le coup à l'enterrement....et est ce que cela aura des répercutions sur ma santé vu que je n'ai plus de thyroide pour pouvoir m'adapter et opérée depuis 3 mois je suis en plein équilibrage hormonal. Déjà pour une personne non malade c'est difficile à vivre alors je me dis et moi comment vais je passer ce cap, j'ai une épée d'Amoclés au dessus de la tête. C'est cette attente qui est dure, on imagine tout les sénarios .... Je voudrai passer cette épreuve, le mieux possible enfin si je puis m'exprimer ainsi et j'attends tous conseils qui pourrai m'aider à protéger ma santé, si il y en a! Merci Bisous

[Sandy]

Bonsoir, Frédérique!

Je comprends très bien ton angoisse, ta question n'est pas du tout égoïste. Tu es fragile en ce moment, et la peur de ne pas "tenir le coup" est normale. Si tu en es convaincue toi-même, cela devrait t'aider à moins angoisser pour la suite des événements.

J'ai remarqué personnellement qu'affronter sa peur est plus difficile que d'affronter la réalité. Je m'explique : si on a peur de pas y arriver, d'être dépassée par les événements ou les émotions fortes, il y a peu de choses à faire, car tant que la peur existe, elle est là, c'est tout, et souvent elle nous empêche d'agir. On est paralysée par elle, et c'est là que les événements et les émotions nous frappent de plein fouet. Si au contraire on la laisse s'exprimer, si on l'écoute (de quoi ai-je peur? pourquoi?), alors on peut agir sur ce qu'elle cache : ne pas trouver les mots pour accompagner cette personne malade, ne pas tenir le coup physiquement si on veut lui rendre visite quotidiennement et... tout ce qui est inconscient et qui nous relie à cette personne qui va partir... Alors seulement, on peut essayer de trouver QUELS mots je peux communiquer à l'autre qui est gravement malade, PAR QUI je peux me faire relayer, pour ne pas m'épuiser etc. On peut alors trouver des solutions concrètes à des problèmes concrets.

Je te conseille de "faire parler" ta peur, car elle a des choses à te dire. Tu peux demander l'aide d'un tiers qui saura t'aider à mettre au jour ce que cache ta peur : un psychologue, par exemple, qui saura t'accompagner dans ces moments difficiles.

Bon courage dans cette épreuve. Surtout ne reste pas seule, FAIS-TOI AIDER : par la famille, par un psychologue (pour un temps limité).

Et si tu as besoin de parler, tu peux venir sur le forum! Il y aura toujours quelqu'un pour te répondre.

Sandy

[Frédérique]

Bien je sais ce que le spy me dira, on vit on nait et on meurt c'est le cyle de "la vie" et que ce passage doit être accepté. Je l'accepte ce parent à 88 ans il a bien vécu et finalement pour lui c'est bien de partir, car il ne souffrira plus. Dans ce sens tout ça je l'accepte, en plus il a eu un surcit de 16 ans, il a pu voire naitre ses arrières petits enfants. Quand je dis que j'angoisse c'est plus par rapport à mon état de santé, c'est comment mon corp va réagir quand tout sera passer.? dure d'affronter. C'est affronter les sincères condoléances de ceux qui compatissent, c'est toute cette émotion qui se dégage à ces moments là. Le rituel mortuaire, veillée le corp, car chez moi cela se passe ainsi. Depuis toute petite on m'a appri a vivre avec cela. On ne ma rien caché et j'ai même participer dans le sens que je suis toujours aller aux enterrements. C'est un devoir. C'est épuisant mais j'ai toujours tenu car ce sont des étapes dans la vie où cette effort doit être digne. Aujourd'hui je me sens en état de faiblesse pour faire face . Et je ne voudrais pas avoir 6 mois a récucupérer, déjà que j'ai du mal à trouver le un bon dosage hormonale (fatigue). Mon émotivité est à fleur de peau, dans les deux sens, je vais si quelque chose de rigolot se passe éclater de rire, belle crises et parfois pour un rien, et en sens inverse un film triste à la télé et je lache ma larme.
Mais ce n'est pas pleurer qui me géne . C'st comment mon corp va réagir aprés. Si je prends des anxiolitiques, je vais être à plat et la lâcheté me dirait de partir assez loin et revenir quand tout sera clos. Voilà, pas trop de solutions hein??? car avant d'envoyer se message j'ai fait le tour de la question. Mais on ne sait jamais. Merci de ton aide Bisous

[Sandy]

Re-bonsoir, Frédérique!

Un psychologue est là pour t'aider à trouver des SOLUTIONS, pas pour faire de la morale! En ce moment tu as grand besoin de parler de tes angoisses face à ta maladie et au stress que tu vis en ce moment (par anticipation). L'urgence me paraît de PARLER de tout cela, pour que le moment venu, tu aies les armes pour affronter le gros stress de l'enterrement.

Parle avec les gens de ta famille, eux sont là aussi, tu n'es pas seule.


Bon courage!


Sandy

[Beate]

Bonjour Freddy,

je t'en ai déjà parlé dans mes mails, je suis de tout coeur avec toi ! Même si c'est "la vie", c'est douloureux, et on ne se resoud jamais tout à fait à "laisser partir" ceux qu'on aime, on voudrait les garder "pour toujours" !

Côté thyroïde, je pense que tu tiendras le coup - tant qui'l faudra être présente, tu le seras, l'organisme a des ressources qu'on ne soupçonne même pas ! Mais là où il faudra faire attention, c'est "après" - tant qu'on est sous tension, on tient, mais on s'effondre ensuite.

Donc, il faudra tout de même faire attention à toi, aller dès maintenant faire une analyse, puis chez le médecin affiner au mieux ton dosage ... pour affronter les épreuves, tu seras certainement mieux avec des valeurs penchant vers l'hyper que vers l'hypo ...

Mais même en hypo, "quand il faut, on peut" - je me rappèle il y a 3 ans, le décès de ma tante (ma deuxième maman, qui m'a en partie élevée). C'était pendant ma 3ème défreination, il fallait organiser les funérailles, rédiger un résumé de sa vie pour le discours funèbre pour le prètre, aller en Allemagne pour l'enterrement, avec une TSH à 140 ... et finalement, même TENIR moi-même ce discours funèbre (parce que le prètre s'était trompé d'heure et n'arrivait pas) ... je ne sais pas comment j'ai tenu, mais j'ai ténu ! Avec les enfants, nous sommes rentrés (avec incidents techniques de l'avion etc) le dimanche à minuit, le lundi matin à 7h je devais être à l'hôpital pour 3 jours en médecine nucléaire ... ce n'est que LA que je me suis écroulée, pour ne plus sortir du lit pendant plusieurs jours ...

Prends de quoi t'aider à renforcer ton immunité et ta résistance, genre ginseng, multivitamines ... et pour le côté moral, c'est vrai qu'un psy peut être une aide précieuse !

Je pense très très fort à toi, et te souhaite bon courage pour cette douloureuse épreuve !

Beate

[Frédérique]

Merci Beate et Sandy pour vos conseil que je vais suivre. Dans un premier temps je parlerai avec mon médecin de famille donc qui soigne aussi mon père.
Gros bisous

[caranell]

Bonjour Fred,

J'ai lu on message hier et je suis désolée de ce ki t'arrive. Désolée aussi de ne po avoir eu le temps de répondre sur le coup... En gros Beate a dit ce ki me venait à l'esprit. Perso je mûris ce genre d'idée depuis ke je suis sous lévo car je sais k'un jour je serais aussi confrantée à cette situation. Mon côté anticipatrice a déjà mis au point des plans d'attaques.

Tu dois savoir où tu en es côté hypo-hyper et réajuster dès maintenant si nécessaire. e pense aussi k'une légère hyper te serais plus utile k'une hypo.

[Frédérique]

Bonsoir caranell , merci aussi à toi pour tes conseilles. J'en prends note et vais me faire une petite réserve.
Oui tu as raison il faut savoir si je suis plus hyper, qu'hypo, mais voilà pour l'instant je devrais être en hyper vu mes derniers dosages alors que la majorité de mes symtomes ressemble à de hypo, je ne fais rien comme tout le monde moi tout à l'inverse . le toubib m'a baissé il y a plus de deux semaine mon Lévothyrox. Et j'attends ma prochaine prise de sang le 14/10 où je connaître mon taux de T3. En fonction de tout ça je ferai le point.
Merci encore , Bisous

[Biba]

Bonsoir Frédéric !

Tout comme Cara, je te conseillerai d'ajouter un anxiolitique très léger. Euphytose, c'est très bien.

Pour avoir connu de nombreuses fois et seule de tels moments, j'ai même du m'aider avec 1/4 de Lexomil lorsque la situation était vraiment trop "dure". C'est à voir avec ton médecin puisque délivré sur prescription médicale. A toute petite dose et limité dans le temps, çà peut te soulager mais il faut que çà reste exceptionnel.

Bisous et bon courage

Biba