A quoi sert l’échographie ?
L’échographie permet de visualiser tous les tissus « mous », invisibles à la radiographie. Concernant la thyroide, on pourra ainsi vérifier sa taille (si elle est agrandie, cela s’appèle un goitre), puis surtout la présence de nodules, zones de tissu « condensé ». Ces nodules pourront donner trois types d’image.
Pour essayer de simplifier : « échogène » veut dire « renvoie l’écho », et les préfixes « hyper », « hypo » et « iso » décrivent la manière de laquelle un nodule renvoie l’écho, ce qui permet d’en savoir un peu plus sur sa nature (sans permettre un diagnostic sûr à 100%, l’échographie à elle seule ne permet pas de dire avec certitude si un nodule est maligne ou pas, seulement d’émettre (dans certains cas) des suspicions).
Echogénéicité
Hypoéchogène : ne renvoie PAS l’écho (ou moins que le reste de la glande) : à l’image, ces nodules apparaissent comme des « trous noirs »
Hyperéchogène : renvoie plus d’écho que le reste de la glande, apparait plus clair
Isoéchogène : renvoie l’écho de la même manière que le reste de la glande
Les nodules qui ont un petit risque de devenir malignes un jour sont les hypoéchogènes (mais ce n’est pas le seul critère de malignité, loin de là !
Critères de suspicion
Autres critères suspects (un seul n’est pas encore inquiétant, mais si un nodule en réunit plusieurs, mieux vaut opérer) :
– présence de microcalcifications (qui montrent que le nodule est relativement ancien et a donc peut-être déjà commencé à dégénérer)
– forme irrégulière
– hypervascularisation
– nodule qui adhère aux tissus environnants
- absence d’halo
– présence de ganglions
- nodule très dur
- croissance rapide …
En outre, on s’inquiète plus facilement quand le patient est un homme, car chez eux, les nodules sont beaucoup moins fréquents que chez les femmes (et proportionnellement, un peu plus souvent malins).