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Jeu : "Cadavre Exquis"

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florence-ide
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 (p112652)
Posté le: 14. Fév 2007, 11:42
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ça, je ne l'aurais jamais cru !!!
Et pourtant
Ce désir d'écrire le vécu
a été de tous mes instants

A été de tous mes instants
Comme pour inscrire les choses
que dire je n'ose
et qui apporte tant
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MIMI51hors ligne
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 (p112687)
Posté le: 14. Fév 2007, 17:23
Répondre en citant

Et qui apporte tant
Aujourd'hui plus que les jours passés
Un geste, un regard, juste un moment
Et nous nous sommes tant aimés

Et nous nous sommes tant aimés
Le long de cette plage de sable blanc
C'était presque hier, c'était en été
Un regard, un geste, un instant
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lotusbleu2
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 (p112725)
Posté le: 14. Fév 2007, 20:01
Répondre en citant

Un regard, un geste, un instant
Qui se sont imprimes en nous a jamais
Une main, une epaule, un baiser aimant
Tout cela n'est plus desormais

Cela n'est plus desormais
Que l'ombre du souvenir d'hier
Tu m'aimes encore je le sais
Mais ma vie est ailleurs meme si je te perds

Ma vie est ailleurs meme si je te perds
Alain mon seul et unique amour a vie
Les pommiers de Franklin et la mer
La voile ,le fleuve et dix jours de vigie

La voile , le fleuve et dix jours de vigie
Le desir qu'on avait l'un de l'autre au port
Tout ce qui faisait notre vie n'est pas mort
Je l'ai compris un certain apres-midi

Je l'ai compris un certain apres-midi
De decembre ,quand patiemment tu soignais tes chats
Vieux ,malades ,blesses par la vie
Et que tu refusais l'amitie qui etait la

Tu refusais l'amitie qui etait la
Le coeur en eveil ,la memoire vive
Tu voulais ce que tu n'avais pas
Tu voulais que notre amour revive

Tu voulais que notre amour revive
Tu ne voyais pas mon affection
Je ne suis pas restee sur la meme rive
Tu n'y as pas fait attention

Tu n'y as pas fait attention
Maintenant , encore plus solitaire,
Je suis perdue dans quelques illusions
Et je sais que j'aurais du me taire

Je sais que j'aurais du me taire
Ne jamais te dire que je t'aimerai toujours
D'ailleurs n'aime-t-on pas pour toujours
Ceux qu'on a aimes naguere?
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MIMI51hors ligne
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 (p112768)
Posté le: 15. Fév 2007, 07:47
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Ceux qui on aimé naguèrre
Ne sont pourtant pas pour toujours inoubliables
A l'époque, cet amour était admirable
Mais c'est vrai qu'elle tourne notre terre

Mais c'est vrai qu'elle tourne notre terre
Et le reste aussi à fait son affaire
Ils sont devenus de lointains souvenirs
Qui parfois, quand on les évoque, font sourire
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LYDIE52hors ligne
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 (p112814)
Posté le: 15. Fév 2007, 13:35
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Qui parfois ,quand on les évoque ,font sourire
Mais, font avancer et surtout mûrir,
En participant à l' édifice de notre avenir .
Pour ne pas ,dans la désespérance , finir.
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lotusbleu2
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 (p112869)
Posté le: 15. Fév 2007, 17:28
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Pour ne pas, dans la desesperance finir
J'ai continue a batir notre avenir
Je n'ai pas laisse la nostalgie m'envahir
Je n'ai pas dit tout ce que je voulais te dire

Je n'ai pas dit tout ce que je voulais te dire
J'ai surtout garde ce que je ne voulais pas dire
Une part de mon coeur ,mon jardin secret
Restera bien cache ,a l'ombre a jamais
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florence-ide
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 (p112915)
Posté le: 15. Fév 2007, 22:33
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Restera bien cache ,a l'ombre a jamais
mais au soleil dans mon coeur
comme la perle dans l'huitre née
un jour, son heure?
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 (p112972)
Posté le: 16. Fév 2007, 13:14
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Un jour, son heure?
Mystère, pour ces deux extrêmités de la vie ,
Que d'interrogations ! que de peurs !
Lorsqu'on y réfléchit.

Lorsqu'on y réfléchit,
Le doute nous envahit ,
l'angoisse nous gagne,et nous sommes pris,
D'une sorte de vertige indéfini .
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 (p113020)
Posté le: 16. Fév 2007, 17:10
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Une sorte de vertige indefini
Envahit mon coeur a cette heure difficile
J'ai peur que tout soit fini
Que je ne sois plus jamais tranquille

On ne me comprend pas
J'ai vecu plus que ma part de miseres
La solitude hante chacun de mes pas
La moindre critique m'atterre

Oui il y a des etres trop sensibles
Doit-on les fusiller, les mettre de cote?
Doit-on les exposer comme cibles
Et projeter sur eux nos animosites?

Bouc-emissaire et moutons noirs des familles
Exclus,ignores,meprises dans leurs choix
Mal aimes au grand coeur qu'on habille
De tous les maux , nous portons nos croix...
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LYDIE52hors ligne
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 (p113095)
Posté le: 17. Fév 2007, 11:35
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De tous les maux,nous portons nos croix
Mais à qui la faute ? si faute il y a,
Chacun porte en soi ,
La possibilité de s' élever ou pas .

La possibilité de s ' élever ou pas
Gérer sa vie et ses envies ,
Prendre sa juste place ici bas ,
Car le bonheur ,tout près de soi ,est blotti .

Car le bonheur, tout près de soi est blotti,
Celui des autres n'est pas forcément le nôtre,
La liberté d' autrui commence où la la nôtre fini ,
En se respectant ,en vivant les uns avec les autres .
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 (p113108)
Posté le: 17. Fév 2007, 14:31
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En se respectant, en vivant avec les autres
Il faut aussi tenir tete et resister a tous les abus
Ne jamais se laisser salir par le mensonge et les fautes
de ceux qui s'arrogent des pouvoirs qu'ils n'ont plus
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 (p115306)
Posté le: 06. Mar 2007, 16:01
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Tel que promis au début du jeu ,pour toutes les participantes et surtout pour Lydie:



Ce sera la fete a Jules
Le jour ou ,regardant a la serrure du temps
Il verra que toutes les femmes sont belles
Et que la vie peut etre aussi bonne que du chocolat...

La vie peut être aussi bonne que du chocolat
mais attention à ne pas grossir
car à croquer à pleine dent, vie comme chocolat,
l'on peut vite prendre quelques rondeurs ...

L'on peut vite prendre quelques rondeurs
Et alors fini la joyeuse insouciance
Qui faisait douceur de l'existence
Attention à l'indigestion

Attention à l'indigestion
toujours avec modération
toute chose est bonne
si ce n'est une tonne

Mais il y a des exeptions
alors à vos reflexions
la vie en fait partie
le sourire aussi

Le sourire aussi
Ah! Ce sourire charmeur qu'il me donnait
Chaque fois en me prodiguant ces precieux conseils
Ne m'enlevant point le gout des bonnes choses

Ne m'enlevant point le gout des bonnes choses,
vous dire à quel point je n'ose,
dans la vie tout me fût divin,
Un enfant, un bel homme, un paysage enfin...

Un enfant, un bel homme, un paysage enfin...
Une voix aimee qui me susurre a l'oreille
Et son souvenir chaque fois renouvele
Quand je vois sa photo posee sur le gueridon

Un enfant, un bel homme, un paysage enfin...
C'est tout ce que je voyais du fond de mon ravin.
Adieu chocolat, adieu serrure,
Tout cela m'aura eu à l'usure.

Quid alors de ces femmes toutes belles ?
Un rêve déjà parti à la poubelle ?
Non, car la réalité dans son infinie bonté
A fait de la fiction une chose dépassée :

Il suffit d'ouvrir les yeux sur son coeur
Pour voir qu'une femme n'est que douceur,
Gentillesse et possède tant d'autres qualités.
Toutes celles-ci ne sont point usurpées.

Toutes celles-ci ne sont point usurpées,
Comme ceci est vrai,
sois en bien persuadé,
Cher Turtule, contre vents et marées,

La femme se pare de bien des attraits
mais tu sauras bien trouver
sous le fard la vraie beauté
Qui te fera succomber...

Qui te fera succomber
d'amour intense
ton coeur sera né
un bonheur immense

un bonheur immense
qui donne à penser à l'extase
et là une seule pensée
"c'est elle la plus belle"

"c'est elle la plus belle"
même quand viendra l'hiver
lorsque deux doigts tremblants s'uniront pour toujours
et que deux anneaux d'or se joindront dans la mort

et que deux anneaux d'or se joindront dans la mort
sur les lèvres tendres tu posera un baiser
et dans une larme tu lui soufflera la seule vérité
"JE T'AIME"

" JE T'AIME"
comme l'enfant qui découvre la vie,
comme l'oiseau qui vole libre épanoui
comme le vent joyeux qui séme

Florence ?
Quelle chance...
Elle a signé,
Est-ce qu'il fallait ?

Est-ce qu'il fallait
Enfin réaliser et le laisser
Faire comme l'oiseau l'abandonner
Et puis soudain : stop, arrêt

Et puis soudain stop, arrêt
Tels les insectes qui cherchent la chaleur
Nous tourbillonnons pour trouver la douceur
D'une carresse, d'un baiser vrai

D'une caresse, d'un baiser vrai,
Notre amour ,50 ans déjà! avait commencé .
Te souviens-tu mon bien aimé,
Du jour où l'on s'est renccontré ?

Du jour où l'on s'est rencontré ?
Mon coeur battait à tire d'ailes
Que tu étais belle!
Tu étais si gaie

tu étais si gaie...
Mai dans les bois et les prés refleurissait,
Nos pas sur la plage s'accordaient,
Les vagues dansaient leur inlassable ballet...

Les vagues dansaient leur inlassable ballet
Et la houle a mon coeur par cet amour immense
Me disait bien qu'un orage se preparait
Vers le nord on voyait un nuage dense

Vers le nord on voyait un nuage dense
Accroche tres haut dans le Pic de l'Aigle
Il etait si noir que tout le monde pense
Alors qu'il ne se voulait pas espiegle

Alors qu'il ne se voulait pas espiegle, ni mechant
Je le vis clairement ,ce n'etait qu'un nuage
Je lui pardonne car je l'aime tant
Je suis toujours prete a tourner la page

Je suis toujours prête à tourner la page
Mais s'agirait-il seulement d'une image
Qu'il reviendrait toujours là où je ne suis pas
Avec sur les lèvres un goût de je ne sais quoi

Avec sur les lèvres un goût de je ne sais quoi
Et sur son coeur
l'image du bonheur
Que la vie doit être douce ici-bas

Que la vie doit être douce ici-bas...
hum, non, je ne crois pas
tous les jours c'est un combat,
que nous ne gagnerons pas

Que nous ne gagnerons pas ??
Pourquoi affirmer cela !
Avec plus d'amour et de respect
la vie, nous pouvons l'améliorer .

la vie, nous pouvons l'améliorer
en sachant regarder le bonheur
dans des toutes petites choses de l'heure
une main tendue, un sourire donné, un regard échangé

une main tendue, un sourire donné, un regard échangé...
Mais me voilà en panne d'inspiration
Et ce n'est pourtant pas la solution...
Serais-je trouble-fait sans le désirer ?

Serais-je trouble-fait sans le désirer ?
Que nenni, que nenni !
Mais c'est pourtant ainsi
Que mon inspiration naît, est...

Que mon inspiration naît, est...
Grandisse comme le reflet
De l'âme et de l'esprit
De celui qui sourit.

Me voilà alors virtuose
Maniant le verbe et la prose,
Comme l'artisant déployant mille talents
Pour émerveiller le regard des gens.

Pour émerveiller le regard des gens,
Les faire rêver ne serait-ce qu'un instant ,
Oublier les pièges de la réalité,
Régnant en maître dans notre société .

Régnant en maître dans notre société,
Ecrasant les intelligentes mains, sans humanité .
Il est temps aujourd'hui de songer au partage,
Coeur et bonté n'auront jamais d'âge !

Coeur et bonté n'auront jamais d'âge!
Esperons-le!
Sinon quel dommage
Une vie sans eux

Une vie sans eux,
Une vie sans nous,
Que nous serions malheureux!
Car,quelle belle vie avec vous!

Car, quelle belle vie avec vous
Nous avons eue et nous aurons encore
Nos batailles contre les fous
Nous ont menes jusqu'aux aurores

Mais, satisfaits de nos victoires
Nous avons supplie nos destinees
De nous garder amour et gloire
Joie, bonheur et sante

Joie , bonheur et sante
Ici bas valent des fortunes
Il faut savoir les conserver
Se preserver des infortunes

Se preserver des infortunes
Aimer la vie avec passion
Comme le soleil aime la lune
Comme la mer aime l'horizon

Comme la mer aime l'horizon
Elle s'encre et se remplit de bleu
Elle vient gonfler jusqu'a la marge ,au fond
De mon cahier rempli de voeux

De mon cahier rempli de voeux,
Je voudrais ,malgré tout, ajouter à ce bleu,
Une bonne touche de vert ,en Homme soigneux:
Notre bonne vieille Terre irait beaucoup mieux.

Notre bonne Terre irait beaucoup mieux
Si tout n'était que calme et sereinité
Pourquoi ne pas faire la fête de l'Amitié
Ca c'est, je pense un chouette voeux

Ca c'est je pense un chouette voeux
Qui vaut toutes les promesses jamais tenues
Qui voguent au dessus de toutes les rues
Mais ne sont jamais que pour les amoureux

Mais ne sont jamais que pour les amoureux
"Les amoureux qui s'becottent sur les bancs publics"
Ceux dont le coeur est chaud et courageux
Ceux qui sont libres et impudiques

Ceux qui sont libres et impudiques,
Ne devraient pas, à la terre, faire la nique,
Se mettant dans les poches tout le fric,
En disant: "nous sommes en république"! .

en disant "nous sommes en république"
ont-ils seulement oublié le goût de la vie
Ce n'est pas encore là, leur Amérique
Mais ils savent et cherchent aussi l'oubli

Mais ils savent et cherchent aussi l'oubli
Tout en se demandant de quoi sera fait demain
Ils se cherchent et se tendent la main
Regardez-les, ça y est, ils ont enfin souri

Regardez-les, ça y est, ils ont enfin souri ,
Mais leurs maux sont loin d'être finis ,
A l'écart, restent encore trop de démunis ,
Tendez -leur la main, faites -en des amis .

Tendez -leur la main, faites -en des amis
La différence ne doit pas faire peur
Nous vivons sur cette terre tous nos heures
Alors que ces heures soient unis

Alors que ces heures soient unies
L'Abbe Pierre le voulait ainsi
En travaillant pour les demunis
Il parlait de nos differences aussi

Il parlait de nos differences aussi
Pour moi la seule race qui existe est la race humaine
Le coeur qui bat pousse le meme sang dans nos veines
Le sol ou l'on marche tous est notre seul pays

Le sol où l'on marche tous est notre seul pays.
Le temps de passage est si raccourci !!
Pourquoi se compliquer la vie ,
En cherchant querelle à autrui ?

En cherchant querelle à autrui,
Bien des guerriers perdent leur vie !!
Nous avons bien assez de toutes nos maladies,
Pour décimer nos rangs avec sauvagerie .

Pour décimer nos rangs avec sauvagerie
Unissons nous pour une meilleure survie !!
Papillon de nuit,papillon de jour,papillon de vie,
Pourquoi toute cette mélancolie ?
Pourquoi toute cette melancolie?
Pourquoi tous ces problemes a l'infini?
N'en aurons-nous jamais fini
De tout ce qui ternit nos vies?

De tout ce qui ternit nos vies,
Le pire n'est pas toujours la maladie
Mais c'est l'envie, la jalousie
Tout ce qui nous avilit

Tout ce qui nous avilit
Nous enleve notre humanite
Nous pousse a consommer
Et meme a trahir nos amis

Et meme a trahir nos amis
Et nos familles qui nous oublient
Pour des querelles factices et vaines
Rien qui ne vaille vraiment la peine...

Rien qui ne vaille la peine
Mais bon sang pourquoi tant de haine
Alors qu'on a juste envie de se reposer
Et de tendre les bras pour être aimé

Et de tendre les bras pour être aimé
Entendez-vous le chant des oiseaux
Le bruissement d'une aile dans les roseaux
Qui nous mène vers une vie simple et rêvée

Qui nous mène vers une vie simple et rêvée
Ou le temps n'est
Simplement vivre au gré de nos envies
Simplement au rythme de nos fantaisies

Simplement au gré de nos fantaisies,
Embrasser ici et embrasser là
Mais notre regard toujours
Qui dérive vers l'horizon

Qui dérive vers l'horizon,
Recherchant un bizarre papillon,
Qui nous a fait un jour faux bond,
A peine sorti de son cocon .

A peine sorti de son cocon,
Ce papillon ne tourne pas rond,
Nous rendant tous furibonds,
En attendant une hypothétique guérison.

En attendant une hypothétique guérison
Qui nous fait espérer un jour sortir de cette prison
Mais peut être peut-on briser les barreaux
Et s'en aller, tout au loin, sur un grand bateau

Et s'en aller, tout au loin, sur un grand bateau
Toutes voiles dehors, le vent dans nos cheveux
Je fais, en ce premier mois de l'année un voeux
C'est que nous soyions toutes et tous les gagnants d'un grand loto

C'est que nous soyions toutes et tous les gagnants d'un grand loto
Celui du bonheur, celui de la santé et de la joie de vivre
Ce n'est peut être pas marqué dans les livres
Mais c'est ce que je veux et ce ne sont pas que des mots

Mais c'est ce que je veux et ce ne sont pas que des mots
car les mots sont beaux
mais ils sont souvent sots
et peuvent faire pleurer à seau !

et peuvent faire pleurer à seau !
alors que nos pensées si belles
nous tiennent bien chaud
et ne causent aucune querelle

Mais c'est ce que je veux et ce ne sont pas que des mots
A la faveur d'une insomnie je vous lis et je sais que c'est beau
Cette sorrorite, ce collectif qui traverse par vents et marees
L'Atlantique deja mille fois traversee

L'Atlantique deja mille fois traversee
Qui perd peu a peu la vie en son sein
Par les hommes pillee et poluee
Et qui mille fois deverse ses chagrins

Et qui mille fois deverse ses chagrins
Sur le sable a nos pieds quand on va l'admirer
Elle se fait toujours belle malgre son destin
Elle m'inspire et me berce et me donne a rever

Elle m'inspire et me berce et me donne à rêver
Car c'est là où je suis née
Près de cet océan si cher à mon coeur
Et qui a recueilli tous mes pleurs

Et qui a recueilli tous mes pleurs
Mais que je reverrai, je le sais, un jour
Lorsque nous ne compterons plus les heures
Et que nous n'aurons plus à chercher le bonheur

Nous n'aurons plus a chercher le bonheur
Ni l'etre aime. Il marchera sur le sable a mes cotes
Regardant vers le meme but a la meme heure
Le meme jour et defiant l'eternite

Le meme jour et defiant l'eternite
Qui s'avance au fronton du silence
Telle une bonne fee
Surprise dans son envolee

Surprise dans son envolée
Une colombe au loin a porté
Mon message par delà les mers
Et bien au-delà des déserts




Et bien au-delà des deserts
Là ou les pensées sont libres
Merveilleux pied à terre
Vagues d'émotion qui vibrent

Vagues d'émotion qui vibrent,
Jusqu'à nous rendre ivres .
Amour, désamour,trahison
Pourrais-je un jour oublier ton prénom.?

Pourrais-je un jour oublier ton prénom ,
Je crois bien que non,
Les meilleures pages de sa vie
On y revient ,comme l'oiseau à son nid .

Vagues d'émotion qui vibrent...
Et pourtant elles ne me rendent pas libre !
Car l'amour a ceci de cruel
Que le moindre silence semble éternel.

Me voici pour l'instant submergé,
Attendant la réponse de l'être aimé.
Les sentiments compriment mon coeur,
Chaque seconde intensifiant l'immense douleur.

Ma vie semble comme suspendue,
Noyée dans cette vague, éperdue...
J'erre en attendant la délivrance
Confiant dans mon sixième sens.

Le coeur trésaute, le regard s'allume :
Enfin un mot, un trait de sa plume !
Dieu qu'il est bon de lire ces mots,
Que j'en étouffe quelques sanglots.

Je me coucherai alors ce soir
Le coeur rempli de ce fol espoir.
Je rêverai alors à mon futur,
A une vie pleine d'aventure.

A une vie pleine d'aventure
J'aspire encore et encore sans hesiter
Mon ame se plait a votre parlure
Mon coeur est pris mais sait encore soupirer

Mon coeur est pris mais sait encore soupirer
D'amour j'espère et d'amitié sûrement
Décidément j'aimerais être un oiseau
Et regarder le monde, tout en haut

Regarder le monde tout en haut
Voilà bien mon rêve le plus fou !
Ignorer, qu'un jour, passera la grande faux,
Voilà bien,l'avantage des animaux sur nous !

Voilà bien,l'avantage des animaux sur nous !
Ils vivent en harmonie avec instinct
Jour aprés jour sur la roue
du temps qui passe sans fin


Du temps qui passe sans fin
Oui, pourquoi pas être marin
Au long cours et pour une fois
Partir enfin là-bas

Partir là-bas et ne plus revenir
Enfin changer de vie, changer de peau
Et pour la première fois se sentir
Libéré de tous les tracas et maux

libéré de tous les tracas et maux
Suffit-il d'aller sur les flots ?
Le mal être, à l'intérieur,est ancré
Comme la moule sur son rocher .

Comme la moule sur son rocher
Résistant aux vents , aux noires marées,
Attendant des jours meilleurs
Comme tout ce qui vit , ici, ou ailleurs.

Comme tout ce qui vit ,ici,ou ailleurs
A la recherche d'une âme soeur .
Partager ses joies ses peines,
Rendre, ainsi , toute vie sereine .

Rendre ainsi toute vie sereine
Et vivre innocents comme en leur beaute
De celle qui donne sans attente ni peine
De celle qui nourrit l'ame de serenite

De celle qui nourrit l'ame de serenite
Juste a la regarder vivre a mes cotes
Sa vie est une grace, un cadeau , un bienfait
Quand je pense a elle ,la voila qui apparait

Quand je pense a elle, la voila qui apparait
Je parle d'une feline presence dans nos vies
Elle est douce et elle parle sans arret
Et ces yeux que je n'oublierai jamais!

Et ces yeux que je n'oublierai jamais!
Se reflétant dans les miens
Quel instant de pure beauté!
Ils me disaient" viens!"

Ils me disaient "Viens!"
J'aurais voulu me fondre en eux
J'aurais voulu savoir ce qu'il advient
De ses pensees et de ses voeux

De ses pensees et de sesvoeux
Nous en sommes si amoureux
Que nous lui pretons nos emotions
La pensee et meme la compassion

La pensee et meme la compassion
Lorsque chagrins, elle vient nous voir
Frottant sa tete sur notre joue et se frolant
Elle nous console ,est-ce vraiment sans le savoir ?
Elle nous console, est-ce vraiment sans le savoir
On ouvre grand tous les tiroirs
Des souvenirs émus nous reviennent ainsi
Et soudain, tout change enfin, on sourit

Et soudain tout change enfin, on sourit
Fini la tristesse et ses mornes pensées
Fini les jours pluvieux, tout est ensoleillé
On se rend compte que tout bonnement c'est la vie

on se rend compte que tout bonnement ,c'est la vie,
Avec son cortège de joies ou d'avanies .
Surtout n'oublions pas de profiter,
Des instants de félicité !

Des instants de félicité
Qui nous sont bien souvent comptés .
Aimer , être aimé, donner, recevoir
Sont souverains contre les idées noires .

Sont souverains contre les idées noires
Même les plus sombres de mon âme
Qui quelquefois surgissent de mon miroir
Pour se laisser emporter par une lame

Se laisser porter par une lame
Voir que la vie ne nous a pas fait de cadeaux
Que l'amour est devenu une vallee de larmes
Et que tout n'est pas aussi beau

Et que tout n'est pas aussi beau
Que ce a quoi on aspirait
Qu'il a fallu mettre des mots
Sur ce que l'on vivait

Ce que l'on vivait
Personne n'a su, personne n'a vu
Et pendant tout ce temps on revait
De tout ce qui nous a emus

De tout ce qui nous a emus,
de tout ce qui nous a fait pleurer
je pense, et m'enlise
dans l'immensité de mes tristesses,
joies et peines se melent

joies et peines se melent
je revois la Faucheuse
et cette peine sans fond
ce gouffre immense dans lequel je me perds

ce gouffre immense dans lequel je me perds,
une lumiere semble pourtant y apparaitre
et je renais a la lumiere d'un soleil levant
qui appele a la joie, la gaiete et l'amour


qui appele a la joie, la gaiete et l'amour
malgre tout la vie continue
pour ceux qui restent il faut la vivre
adieu melancolie, adieu tristesse!

Adieu mélancolie, adieu tristesse
Faut il que l'on souffre pour qu'enfin l'on naisse
Que dire alors de tous nos bonheurs
Juste tourner le dos au malheur

Juste tourner le dos au malheur
Et regarder passer les heures
Dans ce monde où tout n'est que folie
Il y a soudain un enfant qui sourit

Il y a souvent un enfant qui sourit
Et ce sourire me fait fondre le coeur
Mon ame s'emplit de bonheur
Je n'ai pas le droit de lui donner mes soucis...

Je n'ai pas le droit de lui donner mes soucis,
Lui qui est encore si petit,
Lui qui ne connaît pas encore l'ennui,
Mais que la vie chaque jour émerveille.

Mais que la vie chaque jour émerveille,
De sa richesse et de ses nouvelles,
Qui emplissent sa tête et son coeur,
Et le portent vers tant de bonheur.

Et le portent vers tant de bonheur
Avec tellement de douceur
Je l'accompagne jour aprés jour
Avec tellement d'amour

Avec tellement d'amour
Pour qu'à son tour
Il puisse voler de ses propres ailes
Acompagné d'un bonheur réel

Accompagné d'un bonheur réel,
A l'aube de sa vie nouvelle
Lui montrer les dangers
Sur son chemin placés .

Sur son chemin placés
Evitant de se substituer
Pour qu'il devienne un Homme
Heureux et autonome .

Avant que pour nous n'arrive l'automne
Prendreun instant le temps de comprendre
Ce n'est pas seulement entendre
Ce qui, dans notre tête résonne

Ce qui ,dans notre tête résonne,
Nous renvoyant à notre enfance,
Qui sans cesse nous talonne ,
Tant est nette la ressemblance .



Tant est nette la ressemblance,
Emouvante et éternelle,
Comme vague en mouvance,
Se forme,grandit,se brise,se renouvelle .

Se forme, grandit, se renouvelle
Tel un océan qui se veut rebelle
Avons-nous jamais vraiment pensé
Qu'on pouvait, ailleurs exister

Qu'on pouvait ailleurs exister
Pour mieux se ressembler
Et, tels deux coeurs enlacés
Trouver enfin l'immensité

trouver enfin l'immensite
du bonheur, de l'amour
trouver le temps pour vivre
et ne plus rien penser d'autre

et ne plus rien penser d'autre
ne plus rien trouver d'autre
que la paix de l'ame
le silence et l'oubli

le silence et l'oubli
et se perdre dans le regard d'un enfant
un sourire, un eclat de rire
et renaitre avec lui

Renaitre avec lui
Se fondre dans sa vie
Clamer dans l'azur
Cet amour si pur

Cet amour si pur,
Cependant entaché ,d'égoïsme et de vanité
Car nos enfants assurent
La relève, sur le bateau de l'humanité.

La relève, sur le bateau de l'humanité
avec un mélange de nos traits
Qui n'en a pas rêvé ?
L'Homme est ainsi fait .

L'homme est ainsi fait,
Retrouver ses défauts,ses qualités,
Voir, pour eux ,le meilleur se réaliser,
Voilà ce qui nous satifait .

voila ce qui nous satisfait
pour certains qu'ils nous ressemblent
pour d'autres qu'ils assurent la releve
pour moi qu'il puisse rever.



Pour moi qu'il puisse rever
a des fées, elfes et autres lutins
qui l'emmene dans un autre monde
un monde imaginaire

un monde imaginaire
ou tout est plus beau
ou les reves se realisent
dans une foret de cristal

dans une foret de cristal
construire sa maison avec lui
qu'il ferme les yeux
que le reve devienne realite.

Que le reve devienne realite
Que la navire de la vie les emmene a bon port
Que la nuit obscure cesse de les effrayer
Et que nous leur reservions un meilleur sort

Et que nous leur reservions un meilleur sort
C'est tout ce que nous souhaitons trés fort!!
La vie est une croisiére vers une île inexplorée
Alors qu'elle soit ensoleillée

Alors qu'elle soit ensoleillée
Et toujours pleine de lumière
Comme l'océan toujours bleu sur la terre
Et nos vies de plus en plus colorées

Et nos vies de plus en plus colorées
Et nos coeurs de plus en plus enlacés
Comme une chaîne infinie et éternelle
Qui sans cesse se renouvelle

Qui sans cesse se renouvelle,
Comme tout ce qui vit sur la terre,
Maillon fragile d'une chaîne perpétuelle,
Cherchant, de ses jours, à percer le mystère.

Cherchant, de ses jours, a percer le mystere
Et comprendre que tout ce qui vit sur terre
S'inscrit dans un cycle qui sans cesse revient
Alors que nous avons la certitude au sujet de la fin

Nous avons la certitude au sujet de la fin
Et nous vivons comme si d'autres demains
Viendraient reparer ce que nous n'avons pas compris
Pourraient recreer ce que nous n'avons pas accompli

Pourraient recréer ce que nous n'avons pas accompli ,
Du passé , l'avenir se nourrit.
Hélas ! la recherche d'une terre Paradis
N'a pas encore abouti.




N'a pas encore abouti.
Pour un Eden où tout sourit
Hélas ! c'est assez mal parti ,
Si l'on continue de vivre ainsi .

Si l'on continue de vivre ainsi
Mais pourquoi n'en serait-il pas autrement
Qui veut, peut, dit un vieil adage
Qu'on ma souvent répêté depuis mon plus jeune âge

Qu'on ma souvent répêté depuis mon plus jeune âge
Et je suis sûre que tous nous voulons
L'amour, le bonheur, la joie tels des enfants sages
En attente de ce merveilleux bonbon

En attente de ce merveilleux bonbon
acidulé, sucré, rond comme un ballon
coloré et savoureux qui nous traine
et nous ramene vers notre enfance

Et nous ramene vers notre enfance
tendre et pleine d'amour
retourner sous les jupes de ma mere
et sentir l'odeur du chocolat de ma grand mere

Et sentir l'odeur du chocolat de ma grand mere
courir dans les allées du cirque
chercher la baquette magique
qui m'apportera de la barbe a papa

Qui m'apportera de la barbe a papa
les yeux emerveillées devant les trapezistes
rire a en pleurer devant les clowns
retrouver mon innocence d'enfant

retrouver mon innocence d'enfant
etre pleine de candeur
de naiveté, et de douceur
et ne pas douter de la bonté de la vie.

Ne pas douter de la bonte de la vie
Devant l'adversite,la traitrise et la calomnie *
Se tourner vers le diamant interieur
Vers ce qui renforce et enleve la peur

Vers ce qui renforce et enlève la peur,
Vers ce qui nous occupe le coeur,
Vers la beauté ,soeur de la bonté,
Ces grandes médiatrices de l'humanité .

Ainsi que nos droits les plus légitimes
Sur la montagne, sur la plus haute cime
Je veux pouvoir regarder le bleu du ciel
Et pouvoir dire qu'enfin la vie est belle


Et pouvoir dire qu'enfin la vie est belle
C'est vrai qu'elle nous apparaît telle
Qu'une bonne fée qui parfois aurait oublié
Sa baguette magique au fond d'un fourré

Sa baguette magique au fond d'un fourre
A ete retrouvee par Merlin l"enchanteur
Deux feroces dragons il a terrasse
Avant de repartir a la Chandeleur

Avant de repartir à la Chandeleur,
vers de merveilleuses heures
ou tout n'est que sérénité
ou tout n'est que paix

Ou tout n'est que paix
Regardez vivre la fôrêt enchantée
Où vécu l'enchanteur Merlin
On entend encore sa voix dans le lointain

On entend encore sa voix dans le lointain
Et Viviane qui le cherche encore
Non, Merlin n'est pas encore mort
C'est ce que nous raconte son histoire sans fin

C'est ce que nous raconte son histoire sans fin,
Le rêve,le merveilleux ne sont pas que plaisirs enfantins,
Même si châteaux en Espagne de sable fin,
Sont emportés par la marée comme les marins.

Sont emportés par la marée comme les marins,
Avec l'espoir de revenir le lendemain .
Les génies,les sylphes, et les lutins,
Qui n'en n'attend pas un sérieux coup de main ?

Qui n'en attend pas un serieux coup de main?
coup de main, du destin, du hasard?
Coup du sort?
comment le dire?

Comment le dire
mieux que cette fée evanescente
qui arrange les fils de la vie
telle les graces antiques

telle les graces antiques
j'avance dans ma caverne
je veille sur ma tapisserie
que j'espere exquise.

Que j'espere exquise
et toujours enrichie
de nouveaux tours du sort
afin de La voir réapparaitre.

Afin de La voir réapparaitre
Comme un reflet dans mon miroir
Me tenant la main et guidant mon être
A travers la houle blanche ou noire
A travesrs la houle blanche ou noire
La voilà à peine revenue que déjà elle part
Elle est pourtant bien bel et bien présente
A chaque instant de ma vie, je l'entend elle chante

Arianne qui a le pouvoir de tisser les fils de la vie
A-t-elle aussi le pouvoir de tout changer
Elle est là, je la vois comme une amie
Elle est là et ne peut nous quitter

Elle est là et ne peut nous quitter ,
Car ,dans le labyrinthe de la vie ,
Son fil nous aide à retrouver,
Dans cet enchevêtrement ,une porte de sortie .

Dans cet enchevêtrement ,une porte de sortie
Qui est quelquefois difficile à voir
C'est un des mystéres de la vie!
Voir réellement ce que l'on peut juste apercevoir

Voir reellement ce que l'on peut juste apercevoir
Ne prendre que ce qu'on a le droit de percevoir
Voir la beaute de ce qui a ete tisse
S'en servir pour atteindre la liberte

S'en servir pour atteindre la liberte
La seule chose qu'on ne peut nous voler
Ce qui fait qu'on a droit de parole
Et que sur aucun bucher on ne s'immole

Que sur aucun bucher on ne s'immole
Tels une Jeanne qui avait des visions
Et qui pourtant protegea sa patrie
Vaillante et fiere dans sa mission de vie

Vaillante et fière dans sa mission de vie,
Comme la plupart de maintes égéries
Source d'inspiration de tant de poètes ,
Dont les vers nous trottent dans la tête .

Ceux dont les vers nous trottent dans la tete
Et qui n'ont pas fini de nous faire esperer
Ils sont la encore vivants dans nos vies peut-etre
Parce qu'ils n'ont jamais cesse de nous faire rever

Et parce qu'ils n'ont jamais cesse de nous faire rever
Ces poetes marchent dans les sentiers de la conscience
Ils nous eveillent a d'autres possibilites
Leurs mots nous rechauffent et nous donnent confiance

Leurs mots nous réchauffent et nous donnent confiance
Ils nous entrainent dans leur interminable danse
Et nous font paser au dessus des immenses étendues
Quoi? mais c'est un roman que nous avons lu

Qui parfois ,quand on les évoque ,font sourire
Mais, font avancer et surtout mûrir,
En participant à l' édifice de notre avenir .
Pour ne pas ,dans la désespérance , finir.





Quoi ?mais c'est un roman que nous avons lu
Roman épique , ,roman poétique,
Roman mosaïque , roman autobiographique,
En écrivain du dimanche,nous voilà promus !!

En écrivain du dimanche ,nous voilà promus,
Bien que tout cela soit impromptu,
Un réel plaisir est devenu ,
ça, je ne l'aurais jamais cru !!

ça, je ne l'aurais jamais cru !!!
Et pourtant
Ce désir d'écrire le vécu
a été de tous mes instants

A été de tous mes instants
Comme pour inscrire les choses
que dire je n'ose
et qui apporte tant

Et qui apporte tant
Aujourd'hui plus que les jours passés
Un geste, un regard, juste un moment
Et nous nous sommes tant aimés

Et nous nous sommes tant aimés
Le long de cette plage de sable blanc
C'était presque hier, c'était en été
Un regard, un geste, un instant

Un regard, un geste, un instant
Qui se sont imprimes en nous a jamais
Une main, une epaule, un baiser aimant
Tout cela n'est plus desormais

Cela n'est plus desormais
Que l'ombre du souvenir d'hier
Tu m'aimes encore je le sais
Mais ma vie est ailleurs meme si je te perds

Ma vie est ailleurs meme si je te perds
Alain mon seul et unique amour a vie
Les pommiers de Franklin et la mer
La voile ,le fleuve et dix jours de vigie

La voile , le fleuve et dix jours de vigie
Le desir qu'on avait l'un de l'autre au port
Tout ce qui faisait notre vie n'est pas mort
Je l'ai compris un certain apres-midi

Je l'ai compris un certain apres-midi
De decembre ,quand patiemment tu soignais tes chats
Vieux ,malades ,blesses par la vie
Et que tu refusais l'amitie qui etait la

Tu refusais l'amitie qui etait la
Le coeur en eveil ,la memoire vive
Tu voulais ce que tu n'avais pas
Tu voulais que notre amour revive

Tu voulais que notre amour revive
Tu ne voyais pas mon affection
Je ne suis pas restee sur la meme rive
Tu n'y as pas fait attention

Tu n'y as pas fait attention
Maintenant , encore plus solitaire,
Je suis perdue dans quelques illusions
Et je sais que j'aurais du me taire

Je sais que j'aurais du me taire
Ne jamais te dire que je t'aimerai toujours
D'ailleurs n'aime-t-on pas pour toujours
Ceux qu'on a aimes naguere?

Ceux qui on aimé naguèrre
Ne sont pourtant pas pour toujours inoubliables
A l'époque, cet amour était admirable
Mais c'est vrai qu'elle tourne notre terre

Mais c'est vrai qu'elle tourne notre terre
Et le reste aussi à fait son affaire
Ils sont devenus de lointains souvenirs
Qui parfois, quand on les évoque, font sourire

Pour ne pas, dans la desesperance finir
J'ai continue a batir notre avenir
Je n'ai pas laisse la nostalgie m'envahir
Je n'ai pas dit tout ce que je voulais te dire

Je n'ai pas dit tout ce que je voulais te dire
J'ai surtout garde ce que je ne voulais pas dire
Une part de mon coeur ,mon jardin secret
Restera bien cache ,a l'ombre a jamais

Restera bien cache ,a l'ombre a jamais
mais au soleil dans mon coeur
comme la perle dans l'huitre née
un jour, son heure?

Un jour, son heure?
Mystère, pour ces deux extrêmités de la vie ,
Que d'interrogations ! que de peurs !
Lorsqu'on y réfléchit.

Lorsqu'on y réfléchit,
Le doute nous envahit ,
l'angoisse nous gagne,et nous sommes pris,
D'une sorte de vertige indéfini .




Une sorte de vertige indefini
Envahit mon coeur a cette heure difficile
J'ai peur que tout soit fini
Que je ne sois plus jamais tranquille

On ne me comprend pas
J'ai vecu plus que ma part de miseres
La solitude hante chacun de mes pas
La moindre critique m'atterre

Oui il y a des etres trop sensibles
Doit-on les fusiller, les mettre de cote?
Doit-on les exposer comme cibles
Et projeter sur eux nos animosites?

Bouc-emissaire et moutons noirs des familles
Exclus,ignores,meprises dans leurs choix
Mal aimes au grand coeur qu'on habille
De tous les maux , nous portons nos croix...



Jeu de "Cadavre exquis" initié par Marie(Lotus Bleu2)

2007
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Jeu : "Cadavre Exquis"

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