Agnès (Bordeaux) Cancer Bordeaux |
Message: (p10674)
Posté le: 09. Déc 2004, 14:22
|
|
|
Bonjour Biba.
Je mets un message concernant les symptômes de l’ hypo que tu peux peut-être utiliser avec profit auprès de certaines personnes (famille, médecins…).
Concernant ton mari-employeur c’est difficile de dire quelque chose. C’est toi qui le connais le mieux. Tu peux aussi essayer de lui expliquer que, dans le cas inverse, tu ne le laisserais pas dans une telle situation. N’as-tu pas des enfants, des amis qui pourraient t’aider ?
Par contre, concernant un arrêt de travail - si j’ai bien compris - les médecins le refuseraient au prétexte que tu es salariée de ton mari : c’est inacceptable. Un médecin donne un arrêt de travail en fonction de l’état de santé du malade et non pas en considération de son employeur ! Le médecin n’a même pas à savoir où tu travailles ! En plus, il y a secret médical !
Si tu n’es pas loin de la retraite, le mieux est d’obtenir un arrêt de travail suffisamment long (voire renouvellement d’arrêts successifs) de telle sorte que tu ne puisses reprendre le travail qu’après avoir eu le feu vert de la médecine du travail (tu pourrais être mise en invalidité). Ton employeur (mari) pourrait alors demander ton licenciement pour maladie en justifiant que cela désorganise son entreprise. Si c’est toi qui demande actuellement un licenciement, c’est une démission. Tu es perdante.
S’il y a des contrôles de la véracité de la situation, où est le problème ? Puisque c’est vrai ! Il y a bien des gens qui sont contrôlés alors même qu’il n’ont pas de lien de parenté ! Dans ce cas, les organismes font leur boulot. C’est tout et ce n’est rien d’autre.
Si tu n’arrives pas à obtenir un arrêt de travail auprès de ton médecin, va voir quelqu’un d’autre. Généraliste, endocrinologue mais aussi, pourquoi pas, un psychiatre. Les psychiatres connaissent les pathologies thyroïdiennes et peuvent signer un arrêt de travail. Il peuvent aussi prescrire des hormones thyroïdiennes (T4. T3). Car c’est une chose que de ne pas travailler quand on ne peut plus mais c’en est aussi une autre que de retrouver l’équilibre. Il ne faut pas que tu restes patraque!
A toutes fins utiles :
« Le statut de conjoint salarié suppose une participation habituelle, à titre professionnel, à l’activité du conjoint, une situation de subordination *, une rémunération correspondant au salaire normal de la même catégorie professionnelle, au moins égale au SMIC.
Le conjoint qui remplit ces conditions est affilié A TITRE PERSONNEL au régime général avec les MEMES OBLIGATIONS ET LES MEMES DROITS que tout salarié ».
*professionnelle s’entend!
Extrait de : J.J Dupeyroux. Droit de la sécurité sociale. Ed Dalloz.
Avant de prendre une décision, tu peux contacter ta CPAM et la DDTE.
Amicalement. |
|
Biba |
Message: (p10677)
Posté le: 09. Déc 2004, 14:57
|
|
|
Bonjour Agnès,
Ce que tu me dis rejoins ce qui m'a été conseillé par les ASSEDIC ce matin au tél. En dehors du fait que mon mari risque de devoir payer la contribution Delalande (l'exonération à laquelle je pensais n'est pas toujours acceptée) et compte tenu de mon âge et de la proximité de la retraite, la filière "arrêt maladie" paraît plus sûre et moins compliquée. L'idée du psy n'est pas la plus mauvaise puisque pour les médecins, généralistes et endocrinos, tout roule d'après mes analyses !!!
J'en ai rencontré un récemment (de psy) qui lui, ne m'a pas trouvé bien du tout... je vais le rappeler et si lui aussi refuse de m'arrêter, je reviendrai au point de départ.
L'idée de contacter la CPAM est aussi une bonne idée. Lorsque l'inspecteur est venu à l'improviste pour constater que je travaillais bien, il a été tellement impressionné par l'ambiance de travail très "stress" qu'il m'avait laissé discrètement son nom. Je vais essayer de le recontacter.
Merci et à bientôt.
Biba |
|