Beate
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Message: (p31140)
Posté le: 15. Sep 2005, 06:58
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Coucou Aurel,
c'est vrai qu'il existe certains médicaments qu'il ne faut pas couper : car la substance active n'est pas forcément repartie de manière très regulière dans le comprimé, et en le coupant en deux, on aura alors une moitié qui contiendra plus de substance active que l'autre, et le traitement ne serait pas régulier.
Mais pour le Lévothyrox, le fabricant, Merck, garantit justement une repartition homogène de la lévothyroxine, et c'est pour cela que les comprimés sont "secables", il est prévu qu'on puisse les couper en deux ou en quatre (il y aura la même quantité d'hormone dans tous les morceaux, du moment qu'ils ont la même taille). Et je crois que c'est pareil pour les autres médicaments à base d'hormones thyroïdiennes (faudrait regarder la notice, normalement ils marquent "comprimés secables" quand c'est le cas).
Et donc, quand on a un dosage "idéal" qui se situe juste entre deux présentations toutes prêtes (par exemple qu'on est surdosé, avec symptômes d'hyper, avec du 175, mais sousdosé, avec une TSH trop haute et des symptômes d'hypo, avec du 150), on essaie de s'approcher le plus possible du dosage idéal en prenant un dosage intermédiaire (un demi-comprimé fait 12,5 µg, un quart de comprimé 6,25, donc cela permet des dosages, entre 150 et 175, de 156,25, 162,5, 168,75 ...)
La majorité des patients ne sont pas très sensibles à ces petites variations, et donc les médecins ont l'habitude, quand un dosage n'est pas suffisant, de passer directement au dosage supérieur (et c'est vrai que c'est quand-même plus pratique de n'avoir qu'un seul comprimé à prendre, sans bricoler ...) - mais pour ceux qui réagissent de manière trop forte, se sentant tout de suite surdosé quand on augmente ou sousdosé quand on baisse, il peut être très intéressant de "bricoler" ainsi pour s'approcher le plus possible du dosage idéal.
Pour nous qui avons eu un cancer, c'est encore un peu différent, car chez nous, c'est la TSH qui prime, il faut absolument la maintenir basse, sous 0,1, même si cela nous met en hyper. Mais quand on a par exemple une TSH juste un tout petit peu trop élevée, disons à 0,15, mais qu'on a déjà pas mal de symptômes d'hyper (palpitations, insomnies ...) et qu'on craint qu'avec 25 µg de plus, on souffrira vraiment trop de l'hyper, on peut ajouter juste un quart ou une moitié de 25, pour voir si ce n'est pas déjà suffisant (nouveau contrôle 6 semaines plus tard, pour vérifier).
Voilà ... des fois, c'est vraiment du "bricolage maison" qu'il faut faire (et qui fait sourire les médecins - mais eux ne sont pas à l'intérieur, ce sommes NOUS qui ressentons les symptômes !)
A bientôt !
Beate |
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