Récit d'opération : fibrillation atriale

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Envoyé par Copilot :
Bonjour à tous,

Je vais vous raconter l’histoire de mon opération liée à ma maladie rare en fin avril 2024 à la clinique du bois à Lille.

Depuis un certain temps, je souffrais de nombreux malaises, parfois graves, sans jamais penser à appeler les secours. Ma famille prenait soin de moi, mais je refusais d’être emmené à l’hôpital.

Un soir, tout semblait normal et je m’endormis profondément. Cependant, ma femme, inquiète de ne pas me voir réagir, tenta de me réveiller en vain. Après un long moment, je repris connaissance. Elle décida alors de contacter notre médecin traitant, qui me recommanda de consulter un cardiologue.

Sous bêta-bloquants pour ma tachycardie, je suivis les conseils du cardiologue et passai un tilt-test pour reconstituer mes malaises. Après seulement 10 minutes, les symptômes apparurent. Mon pouls monta à plus de 220 sans effort, ce qui poussa le médecin à arrêter le test et à me demander de rester allongé. Il alla chercher ma femme et nous informa qu’il fallait consulter un professeur en cardiologie en urgence. Je n’avais pas le droit de quitter l’hôpital.

Le médecin revint après une demi-heure et m’annonça que je souffrais d’une fibrillation atriale, avec un risque élevé de formation de caillots pouvant provoquer un AVC ou un infarctus. Il me prescrivit un traitement anticoagulant et d’autres examens médicaux.

Lors de ma consultation suivante, le cardiologue m’expliqua que la fibrillation atriale était fréquente dans le cadre de ma maladie rare, le syndrome de résistance thyroïdienne. Bien que cela ne résolve pas tous mes malaises, cela pourrait les réduire. Après plusieurs examens, je subis une ablation de l’auricule du ventricule gauche par radiofréquence. L’opération fut un succès, bien qu’ils durent interrompre brièvement en raison d’une fibrillation, nécessitant l’envoi de 150 joules pour rétablir le rythme cardiaque.

Les jours suivants furent difficiles, avec des nuits agitées et des traitements pour l’anxiété. C’était la première fois que je vivais une telle expérience post-opératoire. J’eus des soins à domicile pendant quelques jours et portai des marques de l’opération.

Depuis, mes malaises sont moins fréquents et moins graves. Je suis sous traitement anticoagulant pour trois mois et continue les bêta-bloquants. Lors d’un contrôle Holter ECG, tout était normal sauf une brève accélération du cœur, jugée non significative par le cardiologue. Il me conseilla d’investir dans une montre connectée avec option ECG pour envoyer les résultats directement.

Je revois bientôt l’endocrinologue référente de ma maladie à Angers, puis le cardiologue.

Voilà mon récit d’opération. Merci de m’avoir lu.
A bientôt
Cédric