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récit de J-1 à J3

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belisahors ligne
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La Charité sur Loire
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Messagerécit de J-1 à J3

 (p137515)
Posté le: 06. Oct 2007, 19:26
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Bonjour tout le monde,

Me revoilà deux semaine après mon intervention. J’ai déjà fait le récit détaillé de mes 4 jours d’hospitalisation, mais j’ai eu une coupure et tout est parti sans que je le retrouve. Alors ou je vais oublier des détails ou j’en aurai + à dire. Ce qui est sure c’est que j’ai une bonne nouvelle depuis mardi. Je suis allée voir le chirurgien : "le résultat de la biopsie est bon et la cicatrice est belle" à t-il dit. Ouf, bonne nouvelle. Laughing
Je recommence le récit de mon séjour de clinique. Le dimanche 23/09, mon mari et mes filles m’ont accompagné à la clinique de Nevers (58) j’avais l’impression de partir pour longtemps et je me disais que je ne pouvais + faire demi-tour. Nous sommes arrivés à 16h au bureau des entrées. Nous avons été dirigé à l’étage ou je serais accueillie par une soignante. Après avoir attendu notre tour, une AS nous dirigea vers ma chambre et me dit :"je vous laisse vous installer, et dans qq instants une infirmière va passer vous voir ". Elle arriva avec un flacon d'hibiscrub, elle me répéta que je devais me doucher le soir et le lendemain matin en respectant bien les consignes qui étaient affichées dans la salle de bain, qu’un infirmier du labo allait venir me faire une prise de sang et que l’anesthésiste passerait me voir également. Ce qui me préoccupait le + c’était surtout de savoir quand j’allais sortir. Elle me répondit que ça dépendait des redons. Qu’est ce qu’elle entendait par là. Suivant ce que donnait les redons c’est-à-dire par rapport à ce qu’il y avait dedans. Si le mardi il n’y avait pas + que le lundi, ils étaient enlevés le mercredi alors, sortie le jeudi et si il y avait +, c’était enlevé le jeudi et sortie vendredi. L’infirmier passa me faire la prise de sang dont je n’étais pas fan, je n’ai pas de veines, elles sont fines ou alors elles roulent. Je le mets au courant en lui disant de faire attention. " Vous inquiétez pas, j’ai l’habitude ". Mais moi aussi j’ai l’habitude qu’on me dise ça et hop il change de bras, il trouve enfin ce qu’il cherche. C’est bon il ne m’a pas fait trop mal. Puis, la visite de l’anesthésiste pour me confirmer que c’était lui qui allait m’endormir. 19h45, le moment ou j’allais me retrouver seule dans ma chambre. J’ai réussi à ne pas montrer mes émotions, quand tout le monde est partit mais c’était dur. J’ai regardé la télévision jusqu’à minuit puis j’ai pris le comprimé que l’on m’avait gentiment proposé. La nuit fut courte car l’opération était prévue pour 9h alors l’infirmière m’avait dit qu’elle devait me " préparer ", de bonne heure un bien grand mot pour dire qu’elle allait me donner quelque chose pour me détendre, reprendre la douche de nouveau et mettre la fameuse chemise.
Le lundi matin réveillée à 5h30, après la douche, la chemise enfilée et le comprimé avalé, je me suis recouchée et j’ai attendu le brancardier qui n’arrivait pas, je luttais je ne voulais pas dormir et il est arrivé à 9h07 (exactement). Il plaisante avec moi dans l’ascenseur, une autre personne nous attend en bas, ils me transfert de mon lit à une table à roulette. J’ai droit aux chaussons et à la charlotte. Puis on attend, mais ça va vite, la porte s’ouvre une personne sort encore endormie passe à coté de moi. Là, je sais que ça va être mon tour. Ail, ail ail, qu’est ce que je fais là, j’ai peur, je ne veux pas y aller. On m’installe sous les spots, je tremble, puis arrive une femme masquée, chapotée, elle me pose une couverture chauffante. Je suis bien, elle discute avec moi, ça me calme. L’anesthésiste arrive me pique le cathéter, me pose le masque sur le visage et me dit " ne vous inquiétez pas, ça va tourner, " "ça tourne ?" Il m’a posé 3 fois la question, et puis pouf + rien. Je me suis réveillée vers 11h 15 dans la salle de réveil, j’entends vaguement une voix qui me dit : " tout s’est bien passé, vous êtes en salle de réveil". Je la distingue à peine, elle me demande "vous avez mal ? " " Oh, que oui !, j’ai le feu dans la gorge ". " Je reviens, je vais chercher quelque chose pour vous soulager". Et je l’aperçois qu’elle pique dans la perfusion. Plusieurs fois j’ai ouvert les yeux, mais je n’arrivais pas à me réveiller. On m’a fait évaluer la douleur sur une échelle de 1 à 7 et j’ai du réclamer au moins 3 fois de la morphine pour me soulager. Je fus remontée vers 16h dans ma chambre, ma mère m’attendait, et j’avais une voisine dans le lit d’à côté. J’étais encore sous l’effet de l’anesthésie, j’étais complètement shootée. Pas sitôt installée à ma place, une infirmière arriva, me posa un pousse seringue à gauche, le tensiomètre à droite, en + de la perfusion et des redons de chaque coté et elle m’installa en position assise pour mieux respirer.
En fin de soirée, j’ai eu des nausées, on a sonné et hop une potion dans la perfusion. J’avais très soif mais interdiction de boire, alors ma mère demanda un atomiseur juste pour m’humecter les lèvres, elle m’en a mis sur la langue. Hum, que c’était bon. La 1ère nuit n’a pas été terrible, avec les tuyaux des redons, le tensiomètre qui se mettait en marche tous les ¼ d’heure, la douleur + le passage de l’infirmière toutes les 2 heures. Je me disais que ce serait mieux demain.
Le mardi matin, à 6h une infirmière est venue me retirer la perfusion, et le tensiomètre, le chirurgien est passé me voir très tôt, il a regardé le pansement, les redons, m’a confirmé que l’intervention s’était bien déroulée et il dit à l’infirmière que je pourrais me lever avec de l’aide. Petit déjeuner : juste un yaourt, ça à apaiser le feu et je ne peine pas trop à l’avaler. Je n’ai pas de douleurs cervicales, (tant mieux) Puis l’aide soignante est venue pour m’aider à me lever, ça tourne un peu, " regarder devant vous", on attend un peu et j’avance tout va bien, elle me conseil de mettre mes redons dans mes poches pour que ce soit + pratique. C’est vrai ! Elle me lave le dos et je me suis revenue à mon lit sans difficulté. Je me suis rallongée un peu et j’ai eu droit à un repas normal pour midi, c’est difficile encore pour déglutir, je mange seulement la purée, le fromage blanc et la compote, ce qui est liquide. Sinon je reçois des visites et tout va bien. La nuit ne fut pas terrible, ce fut le tour de ma voisine de chambre d’être visitée toutes les deux heures et j’avais les redons à tenir en place dans mon lit. Le matin, visite du chirurgien qui demande que l’on me retire les redons dans la matinée, car ils n'ont pas donné + que la veille et il me dit " Ça vous convient, si je vous lâche demain. Vous passez me voir à mon cabinet mardi 2 octobre, que je vous enlève le pansement et je vous donne le résultat de la biopsie en même temps" L’infirmière est passée me dire qu’elle passerait après le petit déjeuner pour m'enlever les redons. Je me suis dit c’est bon encore un peu de temps, et quelques mn après elle revient et elle me dit : " vous avez de la chance, j’ai un peu de temps, finalement je vous les retire maintenant " Pas le temps de réfléchir " Ah bon ! Ça fait mal ?" "ça fait + de 8 ans que je les retire et on ne m’a jamais dit que ça faisait mal. Ce n’est pas plaisant, mais il faut bien les enlever, je vais déjà couper les fils de chaque coté. Respirez fort" " Ah la vache," "Oh pardon, ça m’a échappé " J’ai senti le tube coulissé sous ma peau et floc quand il est sorti de mon cou. "Respirez" Hop ! le 2ème retiré, moins désagréable, peut être moins enfoncé. Seulement une mauvaise sensation. J’en profite pour lui demander combien j’ai de fil ou d’agrafes. Elle me répond que c’est de la colle. C'est encore mieux. Ensuite petit déjeuner avec café et pain de mie, ça passe et à jeun j’ai eu le comprimé de Lévothyrox 50 (le 1er). Sinon, dans la journée je n’ai vu pratiquement pas de soignant. Ma voisine partait dans la matinée, j’en ai profité pour me reposer un peu pour être bien pour voir mes filles dans la soirée et leur annonce la bonne nouvelle. Je me disais que j’allais pouvoir bien dormir la prochaine nuit. Mais à 15h30, j’ai eu une autre voisine de 75 ans avec plein de soucis. Je ne voulais pas déranger le personnel de nuit, j’ai donc supporté ses ronflements jusqu’à 2h 30 du matin. Je me suis décidée à appeler quelqu’un pour demander un comprimé pour dormir et l’infirmière me dit que je n’aurais pas du hésiter. La nuit fut courte car elle se faisait opérer à 8h le matin donc debout 5h30 pour la fameuse douche à la bétadine. A la visite du chirurgien du jeudi matin, je n’attendais qu’une chose. "Tout va bien, le pansement est beau. Je me suis dépêchée de me préparer, de rassembler mes affaires, je suis descendue payer ma facture et je suis remontée dans ma chambre pour attendre ma mère qui devait me ramener chez moi. Je n’avais qu’une hâte c’était d’avoir une bonne nuit de sommeil sans visite nocturne ni tensiomètre ni de mamie ronfleuse.
Voila le récit de mon séjour à la clinique, j'espère ne pas avoir été trop bavarde et je voulais surtout dire aux personnes qui vont se faire opérer prochainement que la douleur est supportable. Rolling Eyes
Je voulais également donner quelques conseils pratiques comme emporter dans sa valise un réveil lumineux pour la nuit, un peignoir avec une poche de chaque coté pour promener les redons, ne pas hésiter à réclamer des antalgiques, des comprimés pour détendre si on ne vous les propose pas. J'ai oublié les épisodes pour mes prises de sang mais n'hésitez pas à signaler que vos veines sont fines, et qu'on peine à les trouver. J'ai eu droit à des aiguilles de bébé dans les poignets, même pas mal et meme pas de bleus sauf pour le cathéter.
Je veux dire merci à tout le monde pour les récits du site qui permettent de prendre connaissance de plein de chose.
Si vous avez des questions ou si jepeux vous aider autrement ya pas de problème demandez moi.
Bisous a tous
Belisa
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