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lolotte44 Inscrit le: 12.10.04 Messages: 13Basedow - Thyroïdect... Pornic (44) 50+ |
Message: (p7806)
Posté le: 12. Oct 2004, 11:11
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Bonjour,
j'ai 33 ans, 2 enfants et on m'a décelé un problème de thyroïde la première fois il y a 6 ans après mon premier accouchement : hyperthyroïdie avec goitre, taux très élevés et perte de poids très importante (environ 10 kgs en trois semaines). Cela a duré environ deux mois et de façon naturelle les choses sont rentrées dans l'ordre. Du moins, comme je ne me sentais pas malade ou quoi que ce soit d'anormal, je n'ai rien fait contrôler. Après le second accouchement (août 2002), le problème s'est renouvellé et cette fois j'ai vu un endocrino qui a donné un nom à ce problème, j'entrais donc dans la grande famille des Basedowiens et basedowiennes. J'ai fait le choix de ne pas commencer le traitement (bon état de santé général, perte de poids qui m'arrangeait après la grossesse, hyperactivité et superwoman qui réussit à gérer sans fatigue le trajet, le boulot, la maison et les enfants, ... ) avec des inconvénients que je qualifiais de mineurs à savoir gros goitre (dystrophie micronodulaire), hypersudation, digestion hyper accélérée, quelques petites palpitations, baisse de la libido, hypersensibilité et impatience et mauvaise humeur. plus autres problèmes de santé qui se sont ajoutés (sarcoïdose et érythème noueux qui se sont résorbés sans traitement ni médication) pour simplifier les choses, qui démontraient surtout un état de fatigue de l'oragnisme. Toujours est il que j'ai laissé les choses en l'état jusqu'à de nouveaux examens qui montraient une T3 quasi inexistante et une T4 trop élevée (avec des hauts et des bas au fil des mois). En juin 2004, j'ai debuté mon traitement : néomercazol auquel j'ai fait une allergie après trois semaines et donc qui a été transformé en basdene (12 comprimés à prendre par jour, la galère on en oublie...) auquel a été ajouté du cynomel. Etant très insatisfaite du manque de suivi et surtout de soutien de l'endocrino, j'ai revu quelqu'un d'autre au CHU de Nantes. Mes résultats hormonologiques ne s'amélioraient pas franchement, j'ai pris du poids (5 kgs depuis le mois de juillet en faisant relativment attention mais avec des envies terribles). Quand j'ai vu l'endocrino le 05 octobre, il m'a informé que je faisais de la résistance au traitement et qu'il souhaitait me revoir dans deux mois (en ayant supprimé le traitement cynomel) pour envisager une thyroïdectomie totale qu'il voudrait pratiquer dès le début de l'année.
Le choc, du mal à réaliser, la peur, et les questions qui s'accumulent. Ouf il y a un site super qui peut m'aider, c'est ici alors je raconte et je vide mon sac.
Quelqu'un a t'il rencontré ce type de situation où il est conseillé d'opérer sans attendre, même lorsqu'il n'y a pas de nodules?
Un autre avis médical serait'il nécessaire ou utile ?
Merci de me donner vos opinions et vos lumières.
A bientôt |
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crevette
Inscrit le: 16.10.04 Messages: 15Basedow Créteil 40+ |
Message: (p8038)
Posté le: 16. Oct 2004, 10:29
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Salut!
J'ai 25 ans et j'ai également le syndrome de basedow. Je suis traitée depuis 2000. Cela m'étonne qu'on te propose une opération aussi rapidement. Normalement, l'endocrino attend plusieurs mois pour voir ce qui se passe par la voie médicamenteuse. Je te conseille de recueillir plusieurs avis. |
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lolotte44 Inscrit le: 12.10.04 Messages: 13Basedow - Thyroïdect... Pornic (44) 50+ |
Message: (p8090)
Posté le: 18. Oct 2004, 10:15
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Merci pour ta réponse.
En fait, je crois qu'il y a deux raisons à sa volonté d'opérer rapidement : d'une part les taux ne baissent pas toujours pas après 4/5 mois de traitement et d'autre part j'ai déjà fait une rechute après une rémission naturelle (non médicamenteuse). Il dit aussi que comme je n'ai pas été traitée pendant 6 ans, j'ai usé prématurement certains organes dont le coeur, avec les problèmes que cela provoquera dans le temps ( je te dirai qu'il faut bein mourir de quelque chose. Ha, Ha!!). Il s'inquiète donc de ma petite santé et préfére agir rapidement.
Quant à moi, je pense plus à mon mari et mes enfants auquels je fais subir parfois des scènes pas vraiment drôles et quand les devoirs se transforment en ... parce que je n'ai pas le patience de lui expliquer que ce n'est pas un p mais un b, je peux te dire que, même si l'opération me fait très, très peur, je prend le rique. Je ne suis pas contente de moi du tout, et je m'en veux de réagir comme cela. J'essaie de ne pas tout mettre sur le dos de la maladie car ce serait une solution de facilité et j'apprend à mieux me connaître pour mieux me contrôler avec l'aide de l'homéopathie.
Bon, je comptais juste te répondre sur un point et voilà que j'écris un roman.
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annlör |
Message: (p8116)
Posté le: 18. Oct 2004, 14:35
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Salut,
Je me retrouve pas mal dans ton récit et je ressens tes craintes. On m'a décelée un très méchant BASEDOW en juin 2004, et j'ai cependant contrairement à toi, été traitée très rapidement... Je ne comprend pas comment cela se fait qu'on ne t'ai pas donné de traitement la première fois !!??? J'ai 30 ans, pas d'enfant (contrairement à toi qui a cette chance !!!) et une maladie handicapante au quotidien... qui comme tu l'exprimes donne des angoisses, des crises d'enervement des palpitations... des délires psychiques qui me dépassent et me rendent associable !
Bref, mon endo m'a trés rapidement proposée une opération ...que j'ai acceptée et c'est là que j'éspère je pourrai t'apporter des éléments :
Tout d'abord, je suis jeune, comme toi d'ailleurs... Lorsque le basedow est fort, il peut t'ennuyer toute le vie de manière cyclique dès l'arrêt des traitements voire avec traitement !!!
De plus, pour ma part je suis assez impatiente d'avoir des enfants... L'opération est donc inévitable.
D'autre part, les techniques et les progrès de la science ont fait de cette intervention chirurgicale une intervention maîtrisée, mieux tolèrée par les patients (en post-op)... On n'hésite donc plus à pratiquer des ablations, même sans nodule, c'est mon cas. Le traitement qui suit est contraignant certes puisqu'il faut le prendre tous les jours mais finalement, c'est un détail comparé à la qualité de vie que l'on acquiert ...
Là je parle comme une personne qui est déjà passée sur le billard !! MAIS NON !! Je me fais opérer le 9 décembre à l'hopital de la Timone à Merseille (à bon entendeur...si vous pouvez m'en parler ..)... Et je n'ai pas trop peur... en fait je souffre tellement, physiquement et surtout psychologiquement que j'attend avec impateince l'après... faire des bébés, et revivre.... En espérant pouvoir me remettre vite de tout cela.
Alors voilà mes arguments, j'espère t'avoir motivée... Après, comme beaucoup de maladie, c'est un vécu propre et une un choix que l'on doit faire seul...
Bonne chance
Annlör |
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