doudoune58
Inscrit le: 14.01.05 Messages: 744Thyroidite hashimoto... Pignans région PACA 60+ |
Message: (p244649)
Posté le: 28. Mar 2010, 13:50
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http://www.chernobyl-day.org/spip.php?article73&lang=fr
Citation: |
La catastrophe de Tchernobyl: conséquences sur la santé humaine
Le Rapport Greenpeace 2006 présente les travaux de 60 scientifiques du Bélarus, d’Ukraine, de Russie et d’autres pays. Sur la base de plus de 500 études scientifiques référencées, ce rapport démontre que l’impact sanitaire de la catastrophe de Tchernobyl est largement sous-estimé par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA).
En contradiction avec les affirmations de l’AIEA et de l’OMS - reconnaissant en tout et pour tout 54 morts, 400 irradiés et 4 000 cancers de la thyroïde - les études épidémiologiques contenues dans ce rapport concluent que, au cours des quinze dernières années, la catastrophe a entraîné 200 000 décès supplémentaires et qu’il faut s’attendre à plus d’un quart de million de cancers à venir, dont environ 100 000 cancers mortels radio-induits, sur ces territoires. Ainsi, alors que l’ambassade d’Ukraine annonçait déjà 25 000 morts en 2004 parmi les liquidateurs soviétiques, alors que 85% des enfants du Bélarus sont actuellement malades… l’AIEA persiste à minimiser le coût humain et l’étendue des souffrances dues à la catastrophe de Tchernobyl, de même qu’elle occulte les pathologies autres que cancéreuses, essayant d’expliquer celles-ci par une « radiophobie » généralisée.
Même si les incertitudes demeurent concernant l’ampleur exacte des conséquences de Tchernobyl, les estimations même les plus pessimistes se trouvent largement dépassées. Dores et déjà, des preuves irréfutables montrent que l’accident a eu un impact important sur la plus grande partie de la planète et sur la santé de millions de personnes, (deux milliards d’humains, au moins, touchés par les retombées radioactives). Ce rapport inédit décrit comment l’organisme humain est affecté dans chacune de ses fonctions physiologiques comme dans son essence même : dommages aux systèmes immunitaires et endocriniens, maladies respiratoires et gastro-intestinales, maladies cardio-vasculaires, sanguines et neuropsychologiques, vieillissement prématuré, anomalies génétiques et aberrations chromosomiques, malformations chez le foetus et l’enfant…
Cliquer ici pour télécharger ce dossier au format pdf (1.5 Mo) |
_________________ Poids et thyroïde : mon parcours depuis deux ans et demi |
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runaway Inscrit le: 25.02.10 Messages: 18Carcinone papillaire Metz |
Message: (p244678)
Posté le: 28. Mar 2010, 22:35
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bonjour,
Bien sur et malheureusement que Tchernobyl est en rapport avec ces histoires. J'avais lu quelque part (je n'ai pas la référence), qu'une étude a montré qu'après cette catastrophe, il y avait une prévalence de nodules au niveau de la thyroïde mais pas forcément plus de cancer.
Moi je viens de l'Est de la France où soi disant le nuage s'est arrêté brusquement ??? Après à savoir dans quelles mesures, Tchernobyl est en lien avec mon cancer : ceci restera un grand mystère de la science
Bien à vous tous
Sportivement |
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doudoune58
Inscrit le: 14.01.05 Messages: 744Thyroidite hashimoto... Pignans région PACA 60+ |
Message: (p247146)
Posté le: 20. Avr 2010, 07:34
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http://www.journaldelenvironnement......ncers-de-la-thyroide,8549
Citation: | Tchernobyl: pas d’incidence sur les cancers de la thyroïde
Le 20 avril 2005 par Ludivine Hamy
Selon Yvon Grall, ancien chef du service de médecine nucléaire de l’hôpital Lariboisière, l’augmentation du nombre de cancers thyroïdiens détectés en France est sans rapport avec la contamination du territoire français suite à l’accident de Tchernobyl en 1986.
Le 30 avril 1986, le «nuage» radioactif en provenance de Tchernobyl pénétrait sur le territoire français, au sud-est et à l'est du pays. Immédiatement alertés, les pouvoirs publics ont tout de suite minimisé les risques de contamination, invoquant l'éloignement du lieu de l'accident et donc la forte dispersion dans l'espace des radio-nucléides. A l'approche du dix-neuvième anniversaire de la catastrophe nucléaire, la polémique lancée par l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT) (1) et la Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad) reprend de la vigueur. Ces organismes ont, en effet, déposé une plainte contre X estimant que la gestion des retombées radioactives de Tchernobyl par les autorités françaises (sous-évaluation de la contamination, absence de mesures de protection, défaut d'application des normes...) était à l'origine d'un surcroît de pathologies, en particulier de cancers de la thyroïde.
En réponse à cette accusation, le professeur Yvon Grall, soutenu par la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) (2), affirme que la France est restée «100 à 1.000 fois en dessous des valeurs estimées en Ukraine et Bélarus dans les régions les plus contaminées, et vraiment dans le domaine des faibles doses.» Aujourd'hui, les cancers de la thyroïde représentent 1% des cancers français. Si l'augmentation de ce type de cancer en France est forte et constante (+ 7% par an) depuis 1975 (date des premières statistiques en la matière), en revanche, sa pente ne s'est pas modifiée depuis 1986. Les seuls individus susceptibles d'avoir été contaminés suite à l'accident sont les enfants de moins de 15 ans. En effet, chez l'adulte, la thyroïde, dont les cellules se multiplient peu, est particulièrement résistante à la radioactivité. Or une étude menée en Champagne-Ardenne montre que, dans cette région considérée comme l'une des plus contaminées de France, le nombre de cancers de la thyroïde apparaissant chez l'enfant n'a pas varié depuis vingt ans. Les chiffres sont donc contenus dans les variations statistiques «normales». Par ailleurs, Yvon Grall souligne qu'«on retrouve des courbes d'évolution des cancers thyroïdiens similaires aux Etats-Unis et au Canada, alors que ces pays ont été épargnés par l'accident». Par conséquent, la raison principale des nouveaux cas de cancers détectés en France serait, selon l'ancien chef de service, le progrès du dépistage. Il explique: «Autrefois, pour dépister un cancer, il fallait qu'il fasse à peu près un centimètre de diamètre, alors que l'échographie permet de le déceler maintenant à partir de deux millimètres.» Et de rajouter: «Il ne faut pas oublier que les causes des cancers de la thyroïde sont multiples et variées: l'hérédité, l'alimentation et l'environnement (pollution atmosphérique) jouent autant que l'irradiation.»
On notera toutefois qu'en l'absence de registre national des cancers en France, les analyses des experts ne se fondent que sur des études épidémiologiques parcellaires et régionales (Franche-Comté, Champagne-Ardenne). Les malades et les chercheurs, comme Yvon Grall, attendent donc toujours une grande enquête nationale qui permettrait de définir l'impact de Tchernobyl sur l'apparition des cancers thyroïdiens sur l'ensemble du territoire. |
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