Sly38 Inscrit le: 24.07.19 Messages: 56Hashimoto La Côte Saint André (38) |
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Posté le: 01. Sep 2019, 10:52
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Bonjour à toutes et à tous,
je me permet de créer un sujet sur un phénomène que j'ai du mal à expliquer et qui m'handicape grandement aujourd'hui.
J'ai été diagnostiqué Hashimoto il y a 6 ans maintenant, j'ai eu des hauts et des bas depuis avec divers changements de traitements et dosages mais je constate que même si je me sens assez bien aujourd'hui (moins fatigué) tout n'est pas parfait : ma digestion est toujours très lente et j'ai parfois des palpitations avec un pouls normal voire lent, des fasciculations tous les jours (paupières principalement).
J'ai constaté que depuis quelques années le moindre petit stress de la vie quotidienne comme un rdv médical un peu stressant, prendre un transport en commun, me retrouver dans un lieu bondé en pleine chaleur, par exemple, m'engendre un malaise lipothymique voire dans les cas extrêmes un malaise vagal : au départ j'ai pensé à un problème digestif car dans ces situations je me sens très nauséeux avec la tête qui tourne, je deviens tout pâle. J'ai pensé que la cause était digestive et j'ai fais plusieurs endoscopies qui n'ont rien révélé à part du reflux et une petite œsophagite aujourd'hui disparue. Je précise quand même que ma digestion est toujours lente avec des organes qui semblent paresseux.
Depuis un an j'ai compris que c'est mon nerf vagal qui s'affole dans de tels moments : une cascade de réactions qui se font au niveau du système parasympathique et que je ne peux absolument pas contrôler. En tous cas c'est ce que je pense. Je sens mon estomac se nouer/se contracter, ma tête se met à tourner et je ressens une grande fatigue et manque de force m'envahir, l'impression que je vais tomber dans les pommes. Parfois j'ai même des picotements dans les extrémités.
Ce phénomène peut-il être lié à une hypothyroïdie persistante ? J'ai lu plusieurs articles sur le lien entre nerf vagal et thyroïde, mais j'ai l'impression que même avec un traitement assez bien ajusté, ce phénomène ne me quitte pas.
J'ai pensé également à un épuisement des surrénales ? Je commence tout juste à travailler sur la gestion du stress avec de la relaxation et c'est vrai que je suis assez émotif de nature, mais avec le diagnostic d'Hashimoto je n'ai jamais eu ce problème la. J'ai fais mesurer mon Cortisol à 8h qui était dans la norme.
A cause de ce soucis je me suis construit une vie assez tranquille qui me fait éviter ce genre de situations, mais cela m'empêche de voyager par exemple et ça me rend anxieux pour la moindre activité. J'ai tout essayé et impossible de contrôler cette réaction du corps.
C'est un problème insoluble auquel je rêverai de trouver une solution car cela me bouffe vraiment la vie.
J'ai pensé à un problème de vagotonie (forme de dystonie neurovégétative / atteinte du nerf vague) ou autre problème de type neurologique, et même à une autre maladie auto-immune, mais je n'ai pas encore trop creusé de ce côté.
Certains d'entre vous ont-il des expériences similaires à partager ? Ou des choses qui ont aidé ?
Merci pour votre retour! |
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Fanny CH
Inscrit le: 03.05.04 Messages: 4021OP TT 2012 Tirosint ... près Lausanne, Suisse 70+ |
Message:
Posté le: 01. Sep 2019, 14:52
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Bonjour Sly38,
Eh oui, le stress est un grand ennemi des problèmes de thyroïde.
Je pense que nous sommes nombreux/ses ici à le confirmer.
Bonne semaine,
Fanny CH |
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ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
Message: (p513364)
Posté le: 02. Sep 2019, 17:26
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Bonjour Sly,
Un exercice difficile que tu nous demandes là. Se livrer à une introspection n’est déjà pas aisé alors l’exposer ici comme s’il fallait s’en délivrer…
Etais-je hypersensible et hyperémotive à tendance hypercondriaque au point d’ignorer les symptômes, d’éviter les médecins et de bannir les médicaments… jusqu’au diagnostic post-grossesse de mon hyperthyroïdie ? Oui
Je suis et reste très sensible et très émotive au point de pouvoir être triste comme les pierres ou gaie comme un pinson. En cela, les effets de ma maladie sont semblables à ceux de mes passions. Je suis mais ne m'appartiens pas.
Hypercondrie te revoici : au psy je préfère le philosophe. Spinoza distingue les passions joyeuses qui nous poussent à agir des passions tristes qui nous en empêchent. Alors si d’aventure je redoute de monter dans un bus bondé, je m’en vais à vélo cheveux au vent en fredonnant |
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