Adelheid Inscrit le: 22.06.09 Messages: 34Cancer NANTES |
Message: (p207770)
Posté le: 30. Juin 2009, 14:32
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Bonjour! Un mois après une thyroïdectomie totale, je viens de subir une irathérapie à l'hôpital de Bayonne (j'habite à une vingtaine de kilomètres de là).
Je tiens à apporter mon témoignage parce que ce forum m'a énormément aidée et réconfortée avant d'entreprendre la cure et que je souhaite apporter à mon tour information et soutien à ceux qui devront en passer par là dans la région où j'habite.C'est mon endocrino qui, en ma présence, a téléphoné à une spécialiste de médecine nucléaire pour organiser la cure. Elles ont décidé ensemble que, dans mon cas, elle pouvait avoir lieu sous thyrogen. On m'a proposé deux dates. Dans un premier temps, j'avais opté pour la fin du mois de juin, mais, l'attente s'avérant très angoissante, j'ai demandé à ce qu'elle ait lieu 15 jours plus tôt. Comme c'était possible, il n'y a eu aucune difficulté.
Le médecin du service avait proposé de me recevoir au début du mois. Elle a consacré un long moment à m'expliquer en quoi consistait la cure, ses suites, et m'a remis deux brochures, dont l'une qui portait l'adresse de ce forum . Elle m'a fait "visiter" l'une des chambres du service, équipée d'un cabinet de toilette et d'un WC spécial, et d'une grande fenêtre donnant sur le pavillon pédiatrique.
Le jour de mon hospitalisation, j'étais très sereine grâce aux témoignages que j'avais lus sur ce forum. Une infirmière m'a aimablement reçue. Elle m'a fait une prise de sang, un électrocardiogramme et a pris ma tension. On m'a ensuite pratiqué une radio des poumons. De retour dans la chambre, j'ai pris un petit-déjeuner, puis ai reçu la visite de la diététicienne qui m'a suggéré des menus (sans iode et sans déchets tels qu'os ou noyaux). Un interne a pris sa suite pour me dire que les analyses étaient bonnes.
Bien informée grâce au forum, j'ai alors dit à l'infirmière que je souhaitais me promener dehors jusqu'à l'heure de la prise de la gélule. Pas de problème! Je suis restée en plein-air aussi longtemps que possible. L'heure venue, j'ai endossé dans la chambre une tenue confortable. Un médecin du service est venu m'annoncer l'arrivée de la gélule.
Une fois celle-ci avalée, les contacts avec le personnel soignant se sont faits par interphone. Pour les repas, je devais approcher la table de la porte et m'éloigner vers l'autre côté. Un miroir fixé au mur permettait de surveiller lepatient, le cas échéant, à travers al lucarne de la porte. Sa présence me perturbait et je l'ai orienté de façon à ne pouvoir être observée à mon insu.
La télé gratuite et tout ce que j'avais apporté pour me distraire m'ont permis de passer le temps. Le premier soir, le temps m'a paru long, mais , en fin de compte, les trois jours d'isolement total n'ont pas été pénibles.
Les deux premières nuits, on m'a réveillée par interphone pour que je boive et aille aux toilettes. Le 3e jour, j'ai dû prendre un laxatif. Le 4e et le 5e jour, une douche.
Ma cure s'achevait un vendredi. Je suis allée faire une scynthigraphie chargée de mes bagages, que le médecin a passés au détecteur, tout comme moi-même. Il m'a assuré que l'iode avait bien été fixé et m'a laissée partir sans me rappeler les précautions à respecter dans la semaine qui allait suivre, et que je connaissais déjà.
Le personnel soignant s'est montré aimable à tous moments. Les médecins du service semble déplorer que les aide-soignantes et infirmières limitent les contacts au minimum (le service des repas était hyper-rapide, et ma chambre n'a été nettoyée que le jour de la douche), mais j'ai déjà bien apprécié que certaines viennent se présenter avant la prise de gélule et qu'elles me parlent toujours gentiment, même si c'était par interphone.
J'espère que mon témoignage contribuera à rassurer certains patients. |
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