Beate
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Message: (p218560)
Posté le: 01. Oct 2009, 23:15
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Bonjour,
on n'arrête pas le progrès ! J'en ai déjà entendu parler lors de divers congrès internationaux, vidéos à l'appui - et voilà que la première thyroidectomie avec assistance robotique vient d'être réalisée en France, à Nïmes !
http://www.midilibre.com/articles/2.....ale-francaise-940760.php5
Citation: | Édition du jeudi 1 octobre 2009
Santé : CHU : une première chirurgicale française
LES FAITS : Une réalisation grâce au robot chirurgical Da Vinci, en service depuis mars dernier
http://www.midilibre.com/img/photos/biz/2009-10/2009-10-01/1036_W200JEU.jpg
Merci Da Vinci ! Grâce au robot chirurgical dont dispose le centre hospitalier universitaire (CHU) de Nîmes depuis mars dernier, une première chirurgicale française vient d'être réalisée à Carémeau. Vendredi 25 septembre, une patiente a subi l'ablation de la thyroïde avec assistance robotique, ce qui était jusqu'à présent inédit. Par la même occasion, le D r Benjamin Lallemant, qui a effectué l'intervention, est aussi le premier au monde à avoir utilisé une nouvelle technique, qu'il a lui-même mise au point (lire ci-contre).
Le CHU de Nîmes est l'un des rares établissements de santé publique à bénéficier d'un appareil aussi sophistiqué que performant (1). Cofinancé pour un tiers par le conseil général du Gard, le robot Da Vinci, conçu aux États-Unis, a coûté très cher : 1,8 M€. Ses frais de fonctionnement sont tels qu'une intervention assistée représente environ une dépense de 4 000 €, entièrement à la charge du CHU. Mais que de services rendus ! Le modèle acquis ici est celui d'une nouvelle génération, qui fournit des images en 3D et en haute définition. Le chirurgien peut effectuer des micro-gestes d'une très grande précision, grâce à ses trois bras articulés dont les extrémités sont dotées d'instruments très fins (de 5 à 8 mm de diamètre). Ces bras peuvent tourner à 180°, ce qui est impossible pour un poignet humain. Le chirurgien bénéficie en outre d'une vision grossie jusqu'à vingt fois.
À ce jour, à Carémeau, plus de cinquante interventions ont été conduites à l'aide du robot Da Vinci. En chirurgie digestive, pour l'exérèse (l'enlèvement) d'une tumeur à l'estomac, du colon, la pose d'un anneau gastrique... En gynécologie, pour une hysteréctomie, une déligature de trompes... En ORL, pour une laryngectomie partielle, une pharyngectomie et donc, depuis vendredi, une thyroïdectomie. En urologie, pour l'enlèvement d'une prostate...
Dans chacune de ces spécialités, on compare les résultats obtenus par la chirurgie classique et par la chirurgie robotique. Concernant l'ablation de la thyroïde, sur les deux cents prochaines opérations, la moitié (par tirage au sort) seront robotisées. D'ici quelques mois, on pourra ainsi évaluer précisément l'apport du robot, tant sur les plans médical qu'économique. Il pourrait bien être amorti plus rapidement que prévu, ce surdoué de Da Vinci...
(1) A Nîmes, une clinique privée, Kenval, née de la fusion de celles de Kennedy et Valdegour, est également équipée du robot Da Vinci.
Marc CAILLAUD |
Et aussi : http://www.midilibre.com/articles/2.....-intervention-940764.php5
Citation: | Édition du jeudi 1 octobre 2009
http://www.midilibre.com/img/photos/biz/2009-10/2009-10-01/1037_W201JEU.jpg
Benjamin LALLEMANT Chirurgien ORL qui a réalisé l'intervention
En quoi consiste la technique que vous avez mise au point ?
Elle permet de procéder à l'ablation de la glande thyroïde sans faire une incision dans le cou, dont la cicatrice restera visible, mais en faisant deux mini-incisions de 2 cm sous chaque clavicule, grâce au robot Da Vinci. C'est le premier avantage, esthétique. Mais le plus important, c'est que le robot chirurgical devrait permettre de limiter la fréquence des complications, qui surviennent de façon transitoire ou définitive dans 10 % à 20 % des cas. Elles peuvent être liées à des traumatismes des petites glandes parathyroïdes voisines, qui entraînent une chute du taux de calcium, ou de nerfs qui commandent les cordes vocales. De nombreux patients connaissent des troubles de la voix après avoir été opérés de la thyroïde.
Comment s'est déroulée l'intervention et comment se porte la patiente ?
L'intervention a duré trois heures, une durée un plus longue qu'habituellement. Et la patiente se porte très bien. Elle est sortie le lendemain, sans complications, sans pansement ni suture.
Le robot va donc de plus en plus se substituer à la chirurgie traditionnelle ?
Nous allons d'abord évaluer son apport réel. Mais il ouvre en effet de nouvelles perspectives, surtout concernant la thyroïde. Environ 6 millions de Français connaissent des problèmes qui y sont liés et, chaque année, 50 000 d'entre eux se la font enlever en totalité ou partiellement, quand des nodules à risques de cancer sont détectés ou en cas d'hypersécrétion d'hormone. |
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