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Médecins 10/10 ou 0/10

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Sylviane91hors ligne
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MessageMédecins 10/10 ou 0/10

 (p471592)
Posté le: 11. Nov 2017, 11:33
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Je propose une causerie où nous citerons des choses qui se sont très bien passées avec un médecin et d'autres qui nous ont choqué. Bien entendu, il ne s'agira pas de citer de nom de personne, ni même de nom de lieu mais plutôt de narrer des situations, sans donner trop de détails afin que la personen ne soit pas reconnue.


L'objectif est de pointer ce qui est thérapeutique et ce qui ne l'est pas, pas de bousiller la réputation de quelqu'un.


--------------------------------

Je commence : 0/10, c'est une situation où je suis avec ma fille, bébé, et il s'agit de ma fille (vous imaginez l'inquiétude d'une mère vis à vis de son bébé). Ca se passe dans une clinique où je viens d'accoucher.


Le médecin est accompagné de son assistante, il ausculte ma fille. Il dit tout à coup "elle a un souffle au coeur"'.

Je blêmis. Je m'adresse à lui. "Mais, est-ce que c'est grave ? Qu'est-ce que c'est exactement ?".

Il ne me répond pas. Il ne me regarde pas d'ailleurs :jamais à aucun moment il ne m'a regardé. Par contre, il parle à son assistante infirmière, qui elle me parle et me regarde et me répète ses paroles à lui.


C'est une situation totalement absurde, surréaliste : je suis là , à 1 mètre de lui mais il me parle par l'interposition de son assistante ! Jamais vu ça de ma vie.

C'est à un tel point qu'à un moment, je me place entre son assistante et lui, carrément et je lui dis, "mais enfin docteur pourquoi ne me parlez-vous pas ? je suis là !". il lève enfin la tête, je réitère ma question : "Est-ce que c'est grave ? Qu'est-ce que c'est ?"...il me réponds juste "on ne sait pas, il faut faire de plus amples examens.."

Puis, il tourne les talons subitement, me laissant là avec mon angoisse,suivi de près par l'assistante magnétophone.

----------------------------------------------------------------------

2 ème situation : 10/10

Nous sommes avec ma fille toujours bébé, dans le cabinet d'un spécialiste cette fois...échographie de son petit coeur.

Il s'est passé trois semaines entre les deux pendant lesquelles j'ai beaucoup angoissé car pleine d'interrogations.

Il est super humain, il nous explique tout. Que cela arrive parfois que les bébés naissent sans que leurs ventricules soient fermés complètement, que souvent dans les trois mois, cela se ferme tout seul, et que si jamais cela ne se fermait pas, il y a maintenant des opérations qui se passent bien. Et des tas d'autres éléments aussi, que j'ai oublié depuis.


Il est à l'écoute. il répond aux questions. Nous regarde dans les yeux, ne nous prend pas de haut.

Finalement, trois mois plus tard, les valves s'étaient fermées d'elles-mêmes.


Mais je n'oublierai pas ce Monsieur : un vrai être humain.
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Beatehors ligne
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 (p471618)
Posté le: 11. Nov 2017, 13:52
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Bonjour Sylviane,

en effet, il y en aura, des choses à raconter ... je pense que nous avons TOUS de telles anecdotes ... (et je crains qu'on aura davantage de récits d'épisodes choquantes que de belles histoires ? Très bonne idée de combiner à chaque fois une situation choquante et une situation "exemplaire" !)

Les médecins qui "réfléchissent à haute voix", comme l'a fait ton premier pédiatre, c'est malheureusement fréquent (et très angoissant), ils murmurent "ah, ça, c'est pas normal, qu'est-ce que ça peut être ?" voire annoncent des idées d'interprétation, des noms de maladies parfois graves, alors qu'ils n'en ont encore aucune certitude ... et le patient repart chez lui avec des angoisses plein la tête ...

Mais le comportement de ce premier médecin, à faire comme si tu n'étais pas là devant lui, ça c'est vraiment ignoble ! J'ai connu des médecins comme ça, moi aussi, qui manifestement ont des problèmes dans le relationnel ... c'est sans doute lié à leur formation et surtout à la manière dont ils sont sélectionnés au départ, puisque, pour réussir ses études de médecine, il faut déjà avoir été fort à l'école (notamment en math, physique etc), puis surtout être capable de "bûcher", de retenir des tonnes de détails, de formules etc par coeur, mais personne ne regarde si on a un bon contact, si on sait parler aux patients, si on est capable d'empathie ...

J'ai rencontré plusieurs médecins ignobles, au cours de ma longue "carrière" de patiente (heureusement, beaucoup de médecins très humains, aussi !), et un certain nombre d'entre eux étaient des chirurgiens (peut-être parce que certains choisissent cette spécialité pour son aspect "technique", il faut savoir faire des prouesses avec ses doigts, et les patients sont, pour l'essentiel du boulot, endormis ?? Mais il existe également des chirurgiens formidables, et très humains, bien sûr !)

-----

0/10 : Un épisode concernant ma fille ainée (16 ans à l'époque) : pendant nos vacances en pleine campagne, un soir, près de notre camping, en chahutant avec des copains, dans la pénombre, elle était tombée dans un ravin haut de plusieurs mètres. Pompiers, ambulance, hospitalisation aux urgences (Millau) (service traumatisant, arrivées d'accidents toutes les nuits, gens qui hurlent etc), elle avait un sérieux tassement de vertèbre, donc immobilisation totale pour une semaine, le temps de lui fabriquer un corset sur mesure. Je séjournais dans sa chambre, sur un lit de camp, puisqu'elle ne pouvait rien faire, ni s'asseoir, ni manger seule, ni se laver ... (en plus, moi je sortais tout juste d'une cure d'iode, et étais encore en pleine hypothyroïdie, donc vraiment pas en forme, et surtout incapable d'avoir de la "repartie" face aux médecins).

Le chirurgien orthopédique responsable de son dossier faisait sa visite tous les jours, accompagné d'un troupeau d'assistants, d'infirmières etc. Mais comme finalement ma fille n'avait pas besoin d'opération, son cas ne l'intéressait manifestement pas. Quand il nous annonçait que son corset sur mesure serait prêt 3 jours plus tard, un samedi, je lui ai demandé, toute contente (ça faisait plusieurs jours qu'on était là, et totalement épuisées) "une fois qu'elle aura le corset, elle pourra supporter le trajet en voiture jusqu'à Toulouse, pour rentrer chez nous ?" - et sa réponse "oui ... mais pas au volant !" (regards horrifiés/gênés de toute sa troupe, derrière ... car dire qu'il ne fallait pas qu'elle conduise elle-même, ça montrait qu'il ne connaissait même pas son dossier (et donc son âge), elle n'avait même pas 16 ans ... (ce qui, dans le cas d'une fracture, était un renseignement important, car à 15 ou 16 ans, la guérison se passe différemment qu'à l'âge adulte ...)

Un autre chirurgien (qui suivait mon mari, après sa fracture du bassin, où il passait 2 mois à l'hôpital à plat sur le dos, une vis dans le genou et un poids au bout ...), quand je lui demandais, dans le couloir, combien de temps il faudrait pour que mon mari puisse re-marcher : "ah, il pourra reapprendre à marcher, oui ... mais de toute façon, dans 5 ans au plus tard c'est la prothèse ..." (or, ça fait 20 ans, aucune prothèse en vue, mon mari va très bien ...)

Ou alors, quand j'étais toute jeune, fraichement arrivée en France et installée avec mon futur mari, tombée enceinte malgré un stérilet (ce qui n'était vraiment pas prévu, je n'avais que 22 ans et étais en pleines études, mais on ne l'a découvert qu'au 4ème mois, et on était malgré tout contents), quand au 5ème mois le stérilet à blessé la poche des eaux et qu'on m'a hospitalisée "pour attendre la suite" (mais sans rien m'expliquer, et en plus je ne parlais pas encore super bien le français et ne savais pas me défendre, poser des questions etc) : personne ne m'a expliqué que le bébé était perdu et allait mourir (au contraire, on m'a même fait écouter son coeur ...), et quand le chef de service faisait sa visite, c'était juste (sans jamais s'adresser directement à moi, juste à son troupeau) "ah, ça, c'est la grossesse à stérilet ..." (j'ai perdu le bébé une semaine plus tard, après des nuits entières de contractions, et toute seule, dans la salle de bains ... cet épisode m'a traumatisée pendant des années, et je pense que ma sensibilité à la cause des malades, et mon envie de les défendre, date de cette époque ... je me sentais tellement vulnérable dans cette situation, sans informations, sans explications, sans droit de parole ...

Voilà pour les épisodes négatifs (j'en ai d'autres ...)

----

10/10, ce ne sont pas forcément des situations précises, plutôt des rencontres avec des personnes formidables, humaines ... le médecin nucléaire lors de ma première cure d'iode (bien avant que ce forum n'existe), qui m'expliquait tout, scotchait ma scintigraphie sur la fenêtre de ma chambre pour m'en expliquer les détails ... et qui, quand je lui parlais du forum allemand que j'avais découvert quelques mois avant et qui m'avait beaucoup aidée à mieux traverser la maladie et l'annonce du diagnostic, a tout de suite dit "quelle superbe idée, dommage que ça n'existe pas en France !" ... c'est entre autres grace aux encouragements de ce médecin (qui est devenu un ami) que j'ai créé ce forum, 2 mois plus tard, une fois sortie de l'hypo ... et ça fait 17 ans ...

Et j'en ai rencontré d'autres, de médecins formidables, et cela bien avant d'être moi-même investie dans le domaine de la santé (maintenant, ils voient généralement assez vite (même sans que je le dise) que je m'y connais un peu dans le domaine médicale, et se mettent à me donner des explications précises, à discuter ... parfois même "trop", quand je ne veux même pas en savoir autant, p.ex. une fois j'ai passé une rectoscopie, sans anesthésie (contrairement aux coloscopies précédentes), pour prélever des polypes, et le gastroentérologue, tout content d'avoir un patient qui ne dormait pas, voulait absolument que je me positionne de façon à pouvoir tout suivre sur l'écran ... j'ai donc eu le "privilège" de visiter mon propre intérieur (et même de voir mon carcinome en gros plan, et ensuite il m'a montré et expliqué les lames et tout ... très bizarre comme expérience, je m'en serais bien passée je crois ... c'était intéressant, mais très étrange ...)

Bon, j'arrête de m'épancher, il y a certainement plein d'autres forumeurs qui ont des épisodes intéressantes à raconter !!

Bises à tous !

Beate
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Valérianehors ligne
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 (p471628)
Posté le: 11. Nov 2017, 15:02
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Bonjour à tous et bonne idée que ce sujet.

Sylviane, Béate, vous citez des exemples qui paraissent dater de plus de 15 ans, non ? Beaucoup de choses en changé depuis la loi de 2002 dite Loi Kouchner. Avant, c’était la mentalité mandarin. Personne n’avait cogité sur le sujet, personne n’avait rien exigé de ces gens-là. Et on aura tous plein d’exemples horribles à raconter, moi la première.

La loi de 2002 a tout changé. Les plus âgés d’entre nous peuvent en témoigner. Elle a abouti à la charte du patient : droit d’information, accès au dossier, choix de la thérapie de façon éclairée, etc...Cette charte, on la trouve sur notre table de chevet quand on est hospitalisé. Et vraiment, qu’est-ce qu’on voit la différence ! On ne parle plus à ...une maladie mais à un patient. Médecins et soignants ne déboulent plus en coup de vent dans votre chambre, ils se présentent, vous annoncent la nature de l’acte qu’ils vont faire, répondent à vos questions, les devancent même. Auparavant, on n’avait rien de tout ça, rien de rien. C’était le degré 0 du droit du malade.

Donc, ce serait intéressant de ne noter que les exemples postérieurs à 2003- négatifs ou positifs. Et là, on verrait les pratiques qui ne respectent pas la charte du patient. Vu sous cet angle, ce serait de nature à prévenir des personnes qui commencent un parcours. Elles verraient qu'elles peuvent se trouver prises au dépourvu. En somme, on ferait du préventif !!!

Et il y a aussi un autre point que les témoignages pourraient préciser : médecin homme ou femme. Personnellement, je trouve que la féminisation de la profession est une bonne chose , mais mon avis n’a rien d’une statistique rigoureuse.

Bon suite de week-end.
Valériane
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Akirakiara
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 (p471642)
Posté le: 11. Nov 2017, 17:29
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C'est épeurant de lire certains vécus ^^' Je compatis sincèrement Sylviane, ça a du être assez horrible et frustrant ! Et je parle meme pas de ton angoisse pour ta fille, Beate ! Quand ma mère a eu son accident de voiture quand j'avais 13 ans, on a eu le droit à qq 'manques de savoir vivre' du genre (on est passés du 'elle va bien, juste qq fractures' au téléphone à un 'elle est morte' en arrivant à l'hôpital, suivi d'un 'ah non pas morte, on la transporte à Dijon, mais elle ne survivra pas au vol' à un 'bon elle est dans le coma en fait' une fois à Dijon, puis à son réveil apres qq semaines de coma à un 'elle remarchera jamais' et autres épisodes dans le genre... Ton mari a du passer par Lourdes sans le savoir Beate, tout comme ma mère...). Et je ne parle même pas de ton expérience avec la perte de ton bébé, je n'ai pas de mots :/ Heureusement il est aussi rassurant de voir que cela n'est pas toujours le cas, qu'il y a des personnes extrêmement humaines et compétentes ! Ça semble tellement une histoire de pile ou face parfois. Mais il faut dire aussi qu'on a tendance à plus de souvenir des mauvaises expériences et qu'il faut sûrement relativiser ^^

Pour ma part, j'ai en mémoire une de mes mauvaises expériences, même si pour le coup, elle semble bien plus modeste que les votres. Ce n'est pas la pire, mais c'est celle qui reflète le mieux à mes yeux comment cela peut tout changer en fonction de la personne qu'on a en face de soit :

Depuis quelques années, j'avais des pertes de conscience de temps en temps. Sans réelle explication. En fait, l'événement le plus loin dont je me souvienne, date de mon CM1. Le samedi, on faisait du vélo avec le prof et les autres élèves et d'un coup, je me sens bizarre, je vois le sol de plus en plus près et c'est la chute. 'Elle doit manquer de sucre'. Quelques M&M's plus tard, je rentre chez moi et sujet clos. La vie continue et j'apprends à vivre avec ça. Quand ça arrivait, il suffisait que je me relève prudemment, me pose, que je patiente. En qq minutes à peine, c'était réglé et je passais à nouveau à autre chose.

Sauf que... L'année où j'ai rencontré celui qui est devenu mon mari, beaucoup de choses se sont bousculées dans ma vie et les pertes de conscience se sont accélérées à plusieurs par semaine. Sûrement dûes à la fatigue, un peu au stress également etc., additionné à une tension qui n'a jamais volé bien haut. J'étais plutôt jeune, j'avais tout juste 19 ans et ne prenais pas vraiment ma santé au sérieux. Mais ça devenait trop important, d'autant qu'il arrivait que je me blesse dans ma chute. Je suis donc allée consulter, en compagnie de mon futur mari (je crois qu'il avait peur que je me dérobe d'y aller ^^'). Dès la première visite, on a senti qu'elle ne nous écoutait pas et on a compris bien plus tard qu'elle avait deja une autre vision de notre histoire. Elle a malgré tout prescrit divers examens (electroencephalogramme, irm, etc.), mais sans résultats. Ça s'est étalé sur une année. Et pendant ce temps-là, mes symptômes (vertiges, troubles visuels et sentiment de faiblesse, suivis d'une courte perte de connaissance) continuaient. Jusqu'au jour où, lors d'une énième consultation chez elle, je me suis levée trop vite et suis tombée dans son cabinet, me tapant méchamment la tête sur son plancher. Et là, tout à changé. 'Mais mais mais, elle tombe ! Mais elle se fait mal !'. Bah oui, ça faisait un an qu'on lui disait ... Sauf qu'on a compris du coup par la suite qu'elle était persuadée que mon futur mari me battait et que du coup tout ce qu'on pouvait lui raconter n'était qu'affabulations...

Mais pour le coup, la suite a failli être bien pire. Elle a pris à part mon futur mari et ils ont longuement parlé, me laissant seule, avec mon mal de crâne carabiné et toutes mes inquiétudes. Je me suis rarement sentie autant transparente et invisible. De cette discussion, mon futur mari en est sorti complètement boulversé. À un moment de la conversation avec elle, il a explosé et s'est mis dans une colère énorme. En toute honnêteté je l'avais jamais vu encore dans cet état. Je n'ai pas su sur le coup pourquoi. Pour le calmer, elle a eu idée d'essayer un dernier truc, voir un cardiologue, mais sans grande conviction de sa part, elle voulait juste qu'on parte. Il ne m'a avoué que bien plus tard qu'en fait, le médecin lui avait demandé de me convaincre d'accepter de me faire interner. Comme les examens prescrits n'avaient rien donné, c'était forcément psychologique et comme je me faisais mal, il fallait me faire soigner. Logique imparable ...

Ça, c'était pour le 0/10 (et c'était une femme). Et voici le 10/10 de cette meme histoire (un homme) :

Nous nous sommes donc rendus chez le cardiologue. On lui raconte donc notre année passée, les examens, et tout ce qui va avec. Il nous a vraiment écoutés. C'est meme à ce moment là qu'on a réellement réalisé à quel point nous ne l'étions pas avant. Suite à ça, il s'est perdu dans ses pensées 2-3 minutes, a pris ma tension alors que j'étais tranquillement assise, m'a demandé de me lever et a repris ma tension dans la foulée. En à peine quelques secondes, le diagnostique était posé : 'Sinon, il fait quoi dans la vie votre médecin ? Il n'a jamais pensé à faire un différentiel entre votre tension assise et debout ? Ce que vous faites, c'est de l'hypotension orthostatique'. Il nous a ensuite expliqué, en prenant le temps, les réflexes à adopter pour limiter les dégâts : se lever doucement, faire attention aux changements brusques de température, notamment en cas de changement de pièces, changer mon alimentation en privilégiant par exemple le saumon fumé et en évitant le thé, etc. Puis m'a prescrit des gouttes à prendre et m'a indiqué son numéro si jamais j'avais d'autres questions.

C'était juste ca. Rien de grave, rien 'd'exaltant'. Juste un petit soucis banal qui arrive plus qu'on ne le croit. Et surtout, aucune folie de ma part et aucun petit copain me battant. Mais du fait qu'elle ne nous a pas crus, qu'elle ne nous a jamais écoutés et qu'elle avait deja son idée toute faite, un petit soucis qui pouvait se régler si vite s'est transformé en une année de stress et de galère.

Si vous saviez à quel point je vous comprends quand vous dites que vous n'êtes pas crus et entendus concernant vos soucis de Thyroïde ou ces histoires de NF ^^
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Beatehors ligne
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 (p471647)
Posté le: 11. Nov 2017, 18:08
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Bonsoir Akirakiara,

merci pour ton récit, également poignant ! C'est terrible, ces spécialistes qui ont une "idée préconçue" et qui n'en démordent pas, ne cherchent même pas ailleurs ...

Et je ne pense pas que depuis 2002, "tout s'est amélioré" ... il y a certainement eu des progrès, oui, et la loi Kouchner a beaucoup de mérite ... mais la "mentalité mandarin", elle existe encore, je pense que nous sommes nombreux à connaitre ce genre de "grand ponte" qui se croit supérieur à tout, des médecins qui font obstacle aux demandes de dossier, qui n'expliquent rien, qui font des annonces brutales ... le manque d'écoute, surtout (depuis l'arrivée de la nouvelle formule du Levothyrox, je pense que les patient(e)s qui n'ont pas du tout été prises au sérieux, voire à qui on a proposé des antidépresseurs car "c'est dans votre tête" sont nombreux ici ...)

En effet, il serait intéressant de comparer, et d'avoir des exemples récents (la discussion vient de débuter, je suis certaine que nous en aurons plein !)

D'ailleurs, j'ai eu des médecins empathiques et à l'écoute, et qui expliquaient patiemment, AVANT 2002, et j'ai rencontré de "gros cons" bien après ...

Ce qui est vrai, et une grande avancée pour les patients, c'est que maintenant, tout cela est beaucoup mieux encadré - on a le droit de demander son dossier, en cas de problème on a davantage de moyens d'agir (saisir la CRUQPC - récemment devenue CDU, commission des usagers - etc) Et on commence (tout juste !) à intégrer des formations à l'écoute, à l'annonce du diagnostic etc (avec jeux de rôles et tout !) dans le parcours des futurs médecins ... donc, on peut espérer que petit à petit, les choses vont continuer à s'améliorer !

Mais en même temps, les médecins subissent aussi de plus en plus de stress et d'obligations administratives, sont de moins en moins nombreux ... ce qui n'est sans doute pas très favorable à l'écoute et à l'empathie (et le taux de suicides, parmi le personnel hospitalier, est assez effarant ...)

Bon courage à tous (et aussi aux médecins qui nous lisent !!)

Beate


Dernière édition par Beate le 13. Nov 2017, 13:52; édité 1 fois
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bobettehors ligne
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 (p471707)
Posté le: 12. Nov 2017, 00:46
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c'est quoi la CRUQ-PC ? Question Shocked
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marie2hors ligne
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 (p471712)
Posté le: 12. Nov 2017, 03:05
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Akirakiara
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Bonjour,
https://www.google.fr/url?sa=t&.....Vaw0tSf4sxEUSIk9Za-Iv3v52Lien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre
A la lecture de vos témoignages, une infinie tristesse me saisit devant la bêtise de certains. Mais malheureusement en fac de médecine ou lors des études para ou médicales, il n'y a pas de cours d'empathie. On peut être un excellent technicien mais un praticien en dessous de tout.

Pour tenter d'alléger le post :
Je crois que l'ai déjà raconté cette histoire, maintenant elle me fait rire tellement la situation était ubuesque mais sur le moment je peux vous garantir que j'étais furieuse...
Je vais passer un examen des cordes vocales car suite à une cyto-ponction ma voix s'est mise à dérailler sérieusement. L'ORL qui m'a reçu était très désagréable, m'a balancé "pas la peine de lui faire un procès ça arrive" alors que je n'étais absolument pas vindicative, je voulais juste savoir pourquoi je parlais comme Joe Cocker depuis quelques temps.. Bref il me bouscule vraiment pour la mise en place de l'examen en lui même , son portable sonne. Et voici Monsieur , téléphone calé sur l'epaule qui continue son examen, tout en devisant avec son interlocuteur
Je crois comprendre qu'il s'agit de pousse de champignons en Ariège," il y en a beaucoup, on en a jamais vu autant etc..." tout en fronçant les sourcils et étant brutal avec moi car je ne suis pas les consignes "faites éée etc."
Imaginez le tableau, moi, toujours la bouche grande ouverte et ce #$/# en train de papoter tranquillou.
Il raccroche enfin, et me demande très urbain subitement " Vous aimez la chasse à la bécasse ? Cette année est fabuleuse !"
Et vous devez 60 euros....
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Beatehors ligne
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 (p471721)
Posté le: 12. Nov 2017, 07:48
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bobette a écrit:
c'est quoi la CRUQ-PC ? Question Shocked

Bonjour,

j'aurais dû expliquer, désolée ! C'est la "Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge" (je l'avais mal écrit, il n'y a pas de tiret ! On parle aussi parfois juste de "CRUQ"), qui doit exister dans chaque établissement de santé.

Ses missions sont de veiller au respect des droits des usager, et de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’accueil des personnes malades et de leurs proches et de la prise en charge.

Le lien mis par Marie l'explique très bien. Nous avons aussi un article là-dessus dans la rubrique "droits du malade", dans "adresses utiles" : Lien à l'intérieur du forumConnaissez-vous la CRUQ ?

Marie, ton récit est hallucinant Rolling Eyes ... sacré sans-gêne ...

Beate
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Eilann1hors ligne
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 (p471890)
Posté le: 13. Nov 2017, 11:58
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Bonjour,

Petite précision, la CRUQPC est remplacée depuis le 1er janvier par la CDU (Commission des Usagers), même prérogatives mais qui donnent plus de manœuvre aux représentants des usagers (normalement).

Il ne s'agit pas de reprendre Beate, mais simplement si vous cherchez la CRUQPC dans certains hôpitaux vous ne la trouverez pas, ou plus.
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Beatehors ligne
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 (p471910)
Posté le: 13. Nov 2017, 13:52
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Citation:
Petite précision, la CRUQPC est remplacée depuis le 1er janvier par la CDU (Commission des Usagers), même prérogatives mais qui donnent plus de manœuvre aux représentants des usagers (normalement).


Merci beaucoup Eilann !!

Je vais de suite rajouter cette précision dans mon message (et mettre à jour l'article de la FAQ) !

J'ai trouvé un texte explicatif sur les missions et la composition des CDU :
La Commission des Usagers des établissements de santé

Les choses évoluent (et changer de "sigle" à intervalle régulier semble une spécificité bien française, histoire de compliquer un peu les choses ... notre association fait partie de quelque chose, dans les hôpitaux toulousains, qui s'appelait "MDU", maison des usagers, maintenant devenue "EAU", Espace Associations Usagers" ...)

A bientôt !

Beate
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Sylviane91hors ligne
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 (p471981)
Posté le: 13. Nov 2017, 19:55
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J'avais de la lecture en retard (finalement, j'ai pu dégarer un peu de temps) : bétarice etAkirakiria, je suis bouleversée par vos témoignages, c'est énorme.

Et Akirakiria, le fait que ce soit une femme médecin qui ait dit ça, prouve bien que certaines femmes, bien que femmes ont totalement introjecté la mysoginie.
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Sylviane91hors ligne
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 (p471983)
Posté le: 13. Nov 2017, 20:01
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Je vous raconte une histoire rigolote (enfin...si on veut...) pour détendre l'atmosphère.


J'ai 18 ans...je ne suis jamais allé voir un gynécologue de ma vie (toujours vierge à cette époque, donc en plus pudique, pas à l'aise dans cette situation médicale nouvelle etc...). Tout naturellement, c'est ma mère qui me donne l'adresse de son propre gynécologue pour cette grande première.


J'arrive. Il a l'air énervé et pressé. Il me demande d'enlever le bas et de m'installer sur la table où je comprends que je dois passer mes pieds dans les grandes barres de fer.


Puis le téléphone sonne. Et là je l'entends s'engueuler avec une patiente. Il est à côté de moi.. Il finit par raccrocher et il hurle dans le cabinet "J''en ai marre de ces bonnes femmes, mais j'en ai marrreeueueueue ! ", puis se retourne brutalement vers moi et me dit d'un air courroucé : "Bon ! A nous !!".

Glups.... tête de la jeune fille, sur la table.


Ca m'a tellement marqué, que j'ai choisi scrupuleusement des gynécos femmes après, ce qui est un peu bête sans doute car des gynécos hommes peuvent être très bien (et vice-versa) mais j'étais méfiante.


Dernière édition par Sylviane91 le 13. Nov 2017, 20:52; édité 1 fois
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 (p471992)
Posté le: 13. Nov 2017, 20:34
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Une autre histoire (mais après il faudra trouver des 10/10 pour équilibrer). celle-çi s'est passé après 2002 (pas longtemps après, il est vrai)

Elle vaut son pesant de cacahuètes...


A l'époque, j'avais un autre petit ami (celui qui ne supportait pas les hôpitaux quand on m'a retiré la thyroïde;..), bref...

Nous étions au cinéma, et tout à coup, il fait un malaise, mais un malaise très spectaculaire...c'est à dire que non seulement il s'est évanoui, mais en plus il était agité de convulsions (ce qui ne lui était jamais arrivé de toute sa vie).


Tout ça, dans le noir, au beau milieu du film .

J'avais des bonnes notions de secourisme, et en fait je n'avais qu'une trouille, c'est qu'il avale sa langue et qu'il s'étouffe. Ors, dans le noir, au beau milieu de la rangée, je ne pouvais pas le mettre en position de sécurité...;j'y voyais à peine et il n'y avait pas de place pour l'allonger. Les gens à ma droite et à ma gauche étaient par ailleurs passifs (faut dire qu'ils ont été très surpris aussi).


Je prends mon courage à deux mains, je me lève...et je dis tout fort, par deux fois, dans le cinéma "Y'a t-il un médecin dans la salle !!??".

Incroyable mais vrai, mais il y en avait deux... (c'est le genre de truc qui m'arrive souvent, je suis, comment dirais-je...très intuitive).

Ils arrivent, on le dégage (il est toujours évanoui), le film est arrêté, on allume la lumière et les médecins s'occupent de lui.

Les pompiers arrivent et l'embarquent. ils m'embarquent en même temps avec (donc notre voiture est resté près du cinéma). Il sort de son évanouissement dans le camion des pompiers.

Ils nous transportent à l'hopital de la ville voisine : c'était assez loin quand même.

Là ils lui font toute une batterie de tests, irm et tutti quantti....la totale.

Evidemment, ils ne trouvent rien. Je dis "évidemment", parce que depuis le début, j'avais une intuition.

Une fois que nous sommes au calme, je le questionne . Je lui remémore à quel moment précis du film cela s'est passé. Je lui demande si ce passage du film ne lui rapelle rien. Et là, il me narre que cela lui rapelle tel épisode traumatique de son adolescence. Je lui demande à quelle date s'est passé cet épisode et je constate que c'est le jour anniversaire de l'évènement...aujour'dhui même.

Je lui dis alors "mais, c'est ça qu'il s'est passé...tu as "expulsé " le trauma....en fait c'est ça".

Il me réplique que "non, il faisait très chaud". Bon, dans ces cas, je n'insiste pas.

Mais l'hpital décide quand même de le garder la nuit en observation.

Je sais qu'il va bien, mais je ne peux pas rentrer chez moi (on est au milieu de nulle part ou presque) . Donc me voilà dans sa chambre, et lui dans le lit, inquiet,mais pas souffrant du tout.

Je demande s'il y a un endroit où je peux dormir ? Un fauteuil peut-être ? Et on m'amène une chaise (les mêmes chaises que celles d'école, en fer). Hyper inconfortable...j'étais certaine de ne pas fermer l'oeil de la nuit là...et je ne voulais pas me coucher non plus à même le sol, sans oreiller, couverture ni rien (pas très propre et dur).

Au bout d"une heure comme ça, j'ai une idée, certes peut-être saugrenue mais pas du tout mal intentionnée. Comme son lit est assez grand, je me dis que'après tout, je peux peut-être me coucher à côté de lui, toute habillée, au dessus des couvertures, comme ça il n'y aura pas d'ambiguité et je pourrais enfin dormir !

Parce que c'est vrai quoi, jouer les sauveteuses, ok, mais être punie après en n'ayant pas la possibilité de dormir, c'était too much pour moi.

Je lui propose, il dit ok. je le fais, et je m'endors aussi sec.

Mais en pleine nuit, je suis réveillée par la porte qui s'ouvre. La lumière n'est pas allumée. Puis des bruits de petits sabots dans le couloir et un gloussement de femme. Je me dis "Bof...et je n'y prête pas attention et je me rendors aussitôt (j'avais trop sommeil) ".

Juste après la porte s'ouvre brutalement : "Bam" ! la lumière est allumée et un médecin monte sur ses ergots et me dit "Madaaaaaame, sortez d'ici, sortez de mon hopital immédiatement !!".

Je me dis qu'il y a méprise (qu'est-ce qu'il a été imaginer ??) et je commence à expliquer calmement que je voulais juste me reposer moi aussi. Il n'en démords pas, il a l'air ulcéré, du coup je l'affronte...c'est un combat de coqs, on est en train de s'engueuler. Pendant ce temps là, ex petit ami ne dit rien : un "petit garçon pris en faute" (alors qu'on ne faisait rien !! On dormait !). Donc je me défends seule.

Bref, j'ai beau m'engueuler avec lui, c'est quand même son hopital, effectivement, et donc je suis foutue dehors à trois heures du matin, en train de me demander comment je vais trouver un taxi et combien ça va me coûter !

Génial, non ?

Certes ce n'était pas très protocolaire ce que j'avais fait, mais un peu d'humanité aurait permis de comprendre que moi aussi j'étais crevée, et surtout, on peut parler !!

Je me suis dit que soit,il était obsédé sexuel et avait projetté sur moi, soit cela arrivait souvent dans les hopitaux (la sexualité dans les chambres ???), mais tout de même !

je ne vais pas laisser longtemps cette histoire un peu perso là, mais c'est pour votre édification.


Dernière édition par Sylviane91 le 13. Nov 2017, 21:46; édité 4 fois
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 (p471994)
Posté le: 13. Nov 2017, 20:41
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On est dans une période où les langues féminines se délient...
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Akirakiara
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 (p472017)
Posté le: 13. Nov 2017, 21:48
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J'aurais dormi sur le lit aussi vor lachen weinen
Et j'en aurais fait de même pour mon père, mon frère, mes sœurs, mes fils... et au pire, meme si pas 'protocolaire', il aurait pu juste dire que ca ne se faisait pas et de te demander de ne pas le refaire. D'ailleurs, je comprends meme pas pourquoi les infirmières sont allées le chercher au lieu d'en discuter avec toi 😳

Quant à ton épisode pour chez le gynécologue, tu ne me croiras peut être pas, mais j'ai eu un épisode plutôt similaire. Sauf qu'il s'était disputé avec sa fille et que j'étais encore dans la salle d'attente. Il hurlait tellement qu'on a toutes hésité à partir, se regardant toutes vraiment pas à l'aise. Dommage pour moi, il m'a appelée dans la foulée, encore bien énervé. J'ai pas osé dire un mot et je l'ai suivi. Autant te dire que j'ai rasé les murs. Embarassed

Pour le 10/10, je dirais toutes les personnes que j'ai croisé aujourd'hui à l'hôpital. Accueillants, souriants, patients, efficaces, répondant à toutes mes questions. Allant de la personne de l'accueil, aux techniciens, en passant par les médecins. Rien à dire de plus. C'est tellement plaisant quand c'est comme ça ^^
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