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Le sens psy des maladies

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Sylviane91hors ligne
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MessageLe sens psy des maladies

 (p493853)
Posté le: 29. Mai 2018, 13:46
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Chacun sait qu’en homéopathie il n’existe pas réellement de distinction entre les effets psychologique et physiologique des remèdes. C’est sur cette base que Michel Odoul a mis au point une psycho-énergétique qui constitue aujourd’hui une véritable méthode de décodage du langage du corps et des maladies.

Par Alexandre Koehler

[]
Citation:
Un concept intégrant le corps, l’âme et l’Etre

Chercher les causes psychologiques de maladies bien physiologiques n’est, certes pas, très orthodoxe dans le cadre de la médecine conventionnelle occidentale moderne, mais n’a pourtant rien de nouveau puisque c’est depuis fort longtemps que les civilisations traditionnelles, notamment orientales, faisaient ce lien entre le corps et le psychisme.

Pour l’oriental, en effet, comme pour tout spiritualiste, la maladie physiologique est une entrave au plein épanouissement de la Conscience, au même titre que le trouble mental ou, pour employer un terme plus religieux, que le péché.

Il faut noter, d’ailleurs, que, dans cette perspective, on est plus proche d’un concept intégrant le corps, l’âme et l’Etre, que simplement le corps et l’âme comme c’est le cas en psychosomatique classique.

Toujours est-il qu’en restant dans l’acception traditionnelle du terme de maladie, on se trouve quelque part aux antipodes de la conception matérialiste mécaniste en vigueur de nos jours. De ce point de vue, les problèmes de santé ne se résument pas à une panne de machinerie, ni même aux aléas dans l’évolution d’un terrain biologique, mais expriment un mal être profond.

Toujours dans cette optique, il devient alors possible au malade de s’impliquer directement et personnellement dans le processus pathologique, et par conséquent de chercher la solution en lui-même, plutôt que d’accuser le hasard ou un agresseur extérieur.

C’est non seulement à cette responsabilisation, mais surtout à la magnifique opportunité d’évoluer dans la connaissance de soi-même offerte par toute maladie, que Michel Odoul a voulu sensibiliser l’Occidental moderne, en réinventant une psycho-énergétique sur des bases traditionnelles mais parfaitement adaptée à notre époque.

[]Trois modes d’expression

Selon Michel Odoul, l’esprit a évidemment besoin du corps pour s’exprimer, comme l’ordinateur de l’écran ou de l’imprimante. Mais encore faut-il que ces périphériques ne soient pas trop anciens et dépassés, afin de pouvoir être en phase avec la puissance des ordinateurs actuels. Inversement, l’ordinateur doit lui aussi être au même niveau technologique que les périphériques. Il en va de même du corps et de l’esprit, qui doivent se maintenir en harmonie, à défaut de quoi des “messages d’erreur” apparaîtront.

On l’aura compris, ces “messages d’erreur” sont évidemment les maladies ; et Michel Odoul les subdivise en trois catégories :

· Les tensions : Premier mode utilisé pour exprimer un problème, la tension peut se manifester par un mal de dos, des difficultés digestives, des cauchemars, ou un certain malaise psychologique… Si ce type de message n’est pas décodé au profit d’un changement dans la personnalité, d’autres messages, plus percutants, vont prendre le relais.

· Les traumatismes : Deuxième mode de communication entre l’esprit et le corps, les traumatismes présentent le double avantage, d’une part de ne plus pouvoir vraiment passer inaperçu, comme c’était le cas des tensions, et d’autre part d’imposer à l’individu un temps d’arrêt à la faveur duquel il aura le loisir de réfléchir. Relevant globalement du mécanisme des actes manqués décrits par Freud, tous ces traumatismes accidentels, tels que chocs, coupures, entorses, fractures ou autres, vont se produire en des endroits bien précis du corps où, conformément à ce qu’enseigne l’acupuncture, ils stimuleront ou débloqueront les énergies du point touché. Ainsi, chaque traumatisme est riche d’enseignements sur les problèmes psychologiques de l’individu ; et se tordre la cheville droite ou se couper le pouce gauche ne signifiera évidemment pas la même chose. Enfin, il va sans dire que plus longtemps la tension aura été ignorée, plus le traumatisme sera violent !

· Les maladies : Troisième et dernier mode d’expression du problème, la maladie, plus encore que le traumatisme, met l’individu dans l’obligation de s’arrêter totalement pour se tourner vers lui-même et s’interroger. Bien sûr, la façon dont la médecine allopathique aborde la maladie, en l’exterminant le plus vite possible, ne permet plus guère de se ménager ce temps de méditation, si utile à l’épanouissement de la véritable santé. Pourtant, la libre expression d’une pathologie, accompagnée d’un traitement naturel de drainage, libère non seulement les toxines mais aussi les tensions psychologiques accumulées, contribuant au retour à l’harmonie corps-esprit, tout au moins dans la mesure où le malade aura compris le message de la maladie.

[]Trois structures

La psycho-énergétique de Michel Odoul se caractérise encore par une autre tripartition, en trois structures :

· La structure mécanique : constituée par le système osseux et le système musculeux-tendineux, elle représente essentiellement les archétypes les plus profonds de l’individu, ses croyances de vie, ses structures inconscientes.

· La structure organique : comprenant les systèmes nerveux, génito-urinaire, digestif, respiratoire, cutané, circulatoire, lymphatique et endocrinien, représente, quant à elle, les problèmes psychologiques fonctionnels en relation symbolique directe avec chacun de ces systèmes. Par exemple, le système digestif sera en relation symbolique avec la capacité à digérer, à assimiler les événements de l’existence…

· Les affections hors systèmes : où l’on trouve les maladies des yeux, des oreilles, de la bouche, des cheveux, de l’appétit, ou de la voix… Ces affections sont en rapport avec des problèmes psychologiques spécifiques. Par exemple, les pathologies touchant au visage seront en relation avec un problème d’identité…

Chaque système est donc ici analysé en tenant compte de sa fonction symbolique, notamment en relation avec des expressions du langage populaire, comme “ être constipé ” ou “ avoir mal au coude ”, toutes riches de sens ; mais aussi en intégrant les données de la médecine chinoise, et notamment les fonctions énergétiques des points et méridiens d’acupuncture ; et enfin en réutilisant les indications psychosomatiques de certains médicaments homéopathiques, avec ce qu’elles comportent de notions relatives à la latéralité, aux constitutions et autres tempéraments…

L’ensemble est, en tout cas, cohérent, et offre à chacun une grille de lecture extrêmement utile pour mieux se comprendre, même si, bien sûr, il ne s’agit pas de tout lire au premier degré, ni de se livrer à des généralisations abusives. Chaque cas étant unique, on évitera d’affirmer que tel ou tel trouble a telle ou telle signification bien précise. Mieux vaudra se rendre sensible aux processus psychologiques et psychosomatiques en œuvre, plutôt que de coller des étiquettes supplémentaires sur des maux qui souffrent déjà d’un excès de mots.

[]Les affections et leurs significations

· Aigreurs d’estomac : En relation avec les tensions crées par les difficultés d’ordres matériel, financier, professionnel, judiciaire, etc. Aggravées par la rumination mentale.

· Allergies : Correspondent à une réaction de défense systématique et de rejet vis à vis des autres et de l’extérieur.

· Aménorrhée : Fréquentes après une séparation ou un deuil, les absences de règles symptomatisent souvent un doute quant à la capacité d’être mère, à moins que ce ne soit un rejet de la dépendance.

· Anémie : Marque généralement une tendance à trop en faire et à s’épuiser inutilement. Et, à force de constater une absence de résultats ou de retour de la part des proches, s’installe un “à quoi bon” qui entraîne l’anémie.

· Angine : Se produit souvent lorsqu’il y a difficulté à “ avaler ” le comportement de l’autre, et/ou à exprimer ses propres sentiments.

· Angine de poitrine : Désigne, d’une part, une incapacité à se laisser aller aux plaisirs simples de la vie, et d’autre part une véritable obsession vis à vis du devoir ou de l’efficacité.

· Anorexie : Généralement conséquence d’une enfance passée avec une mère absente ou peu aimante, l’anorexie s’installe avec un certain dégoût de la vie.

· Artériosclérose : Lorsque les émotions sont excessives, et surtout lorsqu’on les refoule par manque de souplesse dans l’existence, c’est l’hypertension et le durcissement des parois artérielles.

· Arthrose : Cette perte de la souplesse physique est souvent consécutive à une perte de souplesse psychologique, une peur des changements et une cristallisation des certitudes et de l’ego.

· Asthme : Exprime le ressenti d’une agression de l’extérieur provoquant une grande irritation psychologique.

· Ballonnements : En relation avec une retenue excessive due à la timidité ou au refus d’abandonner.

· Boutons : Souvent en rapport avec quelque chose qui nous incommode, les boutons sont aggravés par la colère.

· Calculs biliaires : Comme la plupart des maux de la vésicule biliaire, ces calculs signent une difficulté à clarifier ses sentiments, notamment relatifs à la place que l’on occupe dans le monde.

· Calculs rénaux : Symptomatisent la cristallisation des peurs, des croyances et des certitudes.

· Cancer : Témoigne de blessures qui ne veulent pas cicatriser et qu’on refoule, surtout lorsqu’elles sont associées à un sentiment de culpabilité. Lié à un constat inconscient d’échec, le cancer devient alors une autopunition.

· Cholestérol : Consécutif à un sentiment d’insécurité, l’excès de cholestérol frappe plutôt ceux qui ont peur de manquer ou de perdre.

· Circulation : Signe la difficulté à laisser la joie et l’amour de la vie circuler librement.

· Crampes : Liées à une crispation psychologique, les crampes chroniques correspondent à des empêchements, extérieurs ou intérieurs, de fonctionner comme on le souhaiterait.

· Cystite : Exprime des craintes insurmontables par rapport aux ancêtres, ou à l’image parentale.

· Décalcification : Désagrégation des repères fondamentaux.

· Démangeaisons : Besoin d’exprimer un problème relationnel.

· Dents : Difficulté à attaquer la vie “ à pleines dents ”.

· Dermatose : Témoigne d’une réaction de défense vis à vis d’une agression extérieure.

· Diabète : Fréquemment consécutif à une enfance marquée par un père trop autoritaire, le diabète s’installe progressivement à force de chercher refuge dans des valeurs maternelles telles que la nourriture, et se déclare souvent à la suite de chocs psychologiques détruisant les sécurités affectives.

· Dyskinésie biliaire : Manque de clarté en ce qui concerne le sens du vrai et du juste. Et, conséquemment, possibilités de manipulation, souvent inconsciente, vis à vis de l’entourage.

· Eczéma : Maladie reconnue comme psychosomatique même par la médecine conventionnelle, l’eczéma est une réaction, chez une personne sensible, à une agression extérieure.

· Nausées : C’est généralement l’incapacité à digérer une situation personnelle trop pesante qui, surtout lorsqu’il y a une certaine confusion intérieure, sature les résistances psychologiques et provoque des nausées.

· Excès de poids : Problème complexe, la prise de poids peut être due à une crainte inconsciente de manquer, ou à une peur d’avoir à affronter le monde et d’être démuni, ou encore à une volonté d’autopunition ou de dénigrement de soi-même.

· Foie : Les troubles hépatiques sont souvent associés au problème de la colère. Colère explosive qui épuise le foie, ou colère rentrée qui le surcharge d’énergie, ce genre d’excès d’affect se traduit volontiers par une insuffisance hépatique ou une hépatite.

· Goutte : Refus du changement associé à des peurs matérielles ou structurelles.

· Hémophilie : En rapport avec une difficulté à gérer les émotions. Les hémophiles ont besoin de se protéger de tout.

· Hémorroïdes : Conséquence d’un sentiment d’insécurité, les hémorroïdes sont liées à une sorte de réflexe psychique consistant à retenir les choses.

· Hyperménorrhée : Résultante fréquente de la contradiction entre le besoin d’être productive et le besoin d’être libre.

· Hypertension : Trouve sa cause psy dans la peur de la mort et, plus généralement, dans la peur de ne pas trouver la solution des problèmes à temps. Cette tension entrave l’émotionnel et donne à tout événement des proportions excessives.

· Impuissance : Souvent liées à la culpabilité de celui ou de celle qui exagère ses responsabilités et tient le plaisir pour futile, l’impuissance et la frigidité sont des signes d’une difficulté à se relâcher.

· Insomnie : C’est un autre signe d’un manque de confiance, et d’un excès de volonté de tout maîtriser.

· Jambes lourdes : Liées à des tensions relationnelles avec quelqu’un en particulier, ou avec le monde en général.

· Lumbagos : Correspondent à une difficulté à accepter les remises en causes familiales ou professionnelles, ou, plus largement, les changements dans l’existence.

· Mal des transports : Signe d’une difficulté dans l’évolution personnelle par rapport aux repères extérieurs.

· Maux de tête : Difficultés à accepter certaines pensées ou sentiments.

· Mémoire : Les troubles de mémoire apparaissent généralement pour protéger le conscient d’une surcharge lors de crises dépressives, ou plus simplement en cas de surmenage, de contrariétés ou de soucis.

· Ménopause : Les troubles de la ménopauses sont évidemment en relation avec le sentiment de perte d’utilité et de sens.

· Mycose : En relation avec le sentiment d’être parasité par quelqu’un qui profite et se laisse porter.

· Myopie : Liée à la peur inconsciente de l’avenir.

· Nuque : Lieu de tous les blocages et tensions, la nuque souffre de notre incapacité à réaliser nos idées par manque de confiance en soi.

· Otites : Peuvent se déclencher à la suite d’un refus d’entendre ce qui se passe dans l’environnement de l’individu.

· Prostate : Les troubles de la prostates sont en rapport avec la peur que les hommes très actifs peuvent éprouver à partir d’un certain âge de ne plus être à la hauteur et de manquer de puissance.

· Psoriasis : Résultat d’une tension créée par le refus de plier et d’accepter.

· Rétention d’eau : Liée au sentiment d’insécurité vécu par des personnes ayant peur d’être jugée par les autres, et gardant leur distances.

· Rhume : Lié au besoin d’évacuer une déception, un échec, un regret de ne pas avoir fait ce qu’on aurait voulu…

· Sciatique : En relation avec la difficulté, lors de changements de situation, d’abandonner les anciens schémas.

· Spasmophilie : Exprime par des tremblements, nausées, migraines, crampes, etc., l’impact excessif des sollicitations extérieures que le sujet ne parvient pas à maîtriser.

· Urémie : Consécutive à une certaine fatigue générale, ou à une lassitude, à la faveur de laquelle il devient difficile de savoir où l’on en est.

· Varices : En rapport avec un manque de tonicité psychologique.

· Verrue : En relation avec des contrariétés ou des empêchements, chez des sujets sensibles incapables d’exprimer leur ressenti.

· Vertiges : Liés à la peur de manquer de sécurité.

· Vomissements : Rejet des problèmes matériels.

· Zona : En relation avec l’incapacité de prendre du recul, chez des sujets qui rentrent leurs colères et leurs rancœurs, et qui ressassent leurs déceptions, notamment dans les domaines personnels ou professionnels.

---

Bibliographie

· “ Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ” - Michel Odoul – Dervy.

· “ Dis-moi où tu as mal, le lexique ” - Michel Odoul – Dervy.

Novembre 2000




Source : http://www.buddhaline.net/Le-sens-psy-des-maladiesLien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre
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Sylviane91hors ligne
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 (p493854)
Posté le: 29. Mai 2018, 13:52
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Les émotions cartographiées : https://www.creer-son-bien-etre.org.....tographiees-dans-le-corpsLien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre
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wynniehors ligne
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 (p493856)
Posté le: 29. Mai 2018, 13:59
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j'hésite entre rire et pleurer devant un tel fatras!!!
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bobettehors ligne
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 (p493861)
Posté le: 29. Mai 2018, 14:43
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A propos du livre "“ Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ” - Michel Odoul – Dervy. " et d'autres théories du même genre...

Je ne veux pas m'exprimer sur la valeur de ces affirmations et théories, d'autant que je ne crois pas en une sorte de dualité de l'être humain, qui serait séparé entre un corps et une autre sorte d'entité essentielle (âme ou équivalent pour les non-croyants), au contraire je suis persuadée d'une unicité de l'être, ce qui en principe devrait me pousser à trouver ces théories sympathiques.

Même hors des médecines "parallèles", on rencontre ce type de construction de pensée...

Mais le risque, comme pour toute théorie, c'est qu'on ne voit plus qu'elle, qu'on lui attribue tout, qu'elle explique tout, alors que la réalité du vivant est complexe...toute théorie comporte ce danger là, au moins.

MAIS aussi, gros MAIS, un des risques majeurs d'exploitation et extrapolation malsaine de ce type de théorie (encore une fois, je ne dis rien à propos du fond de la théorie), à mon sens, est lié à l'ambiance actuelle de "culpabilisation" et "infantilisation" du malade, de nocébo/placebo qui, au lieu d'être un diagnostic d'exclusion (=le dernier diagnostic quand on a écarté toutes les autres possibilités) devient le diagnostic de première intention...

Mon ressenti actuel, c'est :

Que finalement nous sommes coupables par principe, par nature. Intrinsèquement, nous sommes "des coupables", coupables de notre maladie, handicap etc etc etc.

Que l'on tente de nous pousser (est-ce voulu, pas sûr, ça ressemble plus à une évolution inconsciente de la société) à ressentir que les malades, handicapés, vieux, retraités et autres inutiles devraient avoir honte de penser et de coûter des sous ; évolution curieusement contradictoire (et inversement proportionnelle ? ) avec l'intensité et la fréquence des discours sur l'adaptation de la société aux plus fragiles.

Que notre existence ne se justifie que si nous sommes des enfants bien élevés qui laissent faire ceux qui sont des professionnels...et si nous remercions le système de bien vouloir dépenser des sous, mais selon son bon vouloir, pour nous, les malades, handicapés, vieux, inutiles et autres retraités. Je ne parle même pas des "sans-dents".

Ou que, finalement, éventuellement ils ("les inutiles" et "les trop coûtants") feraient mieux de se pendre si jamais ce qu'on leur propose ne leur convient pas...et surtout quand ils deviennent totalement des "inutiles" ou décidément vraiment "trop coûtants".

Ou, quasiment, qu'il faut eugénéïser les dégradés de la vie etc etc etc. Dans certaines sociétés antiques on le faisait, paraît-il.

En tout cas personnellement je me sens poussée à la porte. De la vie, de l'humanité, de la société, je ne sais.
C'est mon humeur du jour.
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Sylviane91hors ligne
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 (p493902)
Posté le: 30. Mai 2018, 10:09
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Bonjour Bobette,


Je suis absolument d'accord avec toi : le risque est d'en faire un fanatisme qui explique tout et , en plus de culpabiliser les gens, genre : si tu es malade, c'est de ta faute.

C'est pourquoi j'utilise cet outil comme un complément des soins classiques, et je ne me laisse jamais culpabiliser par les autres sur ce point.

Je cite cet outil parce que je l'utilise de façon nuancée et qu'il m'a déjà rendu service à quelques reprises.


Je donne un exemple. Un jour j'ai eu plein d'exéma sur les poignets et les mains. Or je ne suis pas du tout sujette aux exémas et je n'avais pas mangé quoique ce soit de particulier qui puisse le justifier, ni touché quoique ce soit de toxique.

Or la culture que j'ai sur ce sujet fait que je savais que ce qui touche la peau est parfois une problématique de séparation, parce que la peau est le lien, la frontière qui fait le lien entre notre intérieur et notre extérieur (qui se passe mal en cas de séparation mal vécue). Quand aux mains, elles sont notre capacité "à faire" et peuvent par là-même exprimer notre impuissance aussi et elles sont aussi un lien avec l'autre (se tenir la main à deux).

Et, à l'époque, justement, j'étais en train de vivre une séparation "forcée", c'est à dire que j'avais choisi de quitter une relation en dépit des sentiments que j'avais, car je la trouvais impossible à vivre et sans avenir. C'était douloureux et cet exéma est apparu à cette période.

Je n'ai pas utilisé de crème spéciale mais par contre j'ai pris un bain (ce qui est une façon pour moi de me relaxer et d'être détendue pour l'exercice) et...cela va vous faire rire, mais j'ai parlé à mes mains dans le bain (en tant que prolongation de moi-meme) avec beaucoup d'amour et de compassion (ce qui est l'inverse de la culpabilité justement), je leur ai dit que je comprenais ce qu'elles vivaient, que c'était difficile, que cela allait passer, je les ai (je me suis...) chouchouté en paroles sincères qui venaient du coeur, j'ai laissé être mes émotions, y compris la tristesse mais toujours avec beaucoup d'amour et d'auto-compassion pour moi, j'ai rattaché cela aussi à d'autres séparations du passé, plus anciennes et plus importantes. Je les ai rassurées. Accepté aussi cette grande tristesse que j'avais ,SANS JUGEMENTS; eT accepté aussi que l'exzéma partirait quand je serai prête (c'est à dire sans savoir quand) et même accepté qu'il puisse ne pas partir, c'est à dire que je ne me suis pas attaché aux résultats et j'ai lâché prise.

Je suis sortie du bain. Et le soir même l'exzéma disparaissait définitivement alors que je l'avais non stop depuis une dizaine de jours.


C'est en cela que cet outil peut être intéressant, mais il ne faut jamais, au grand jamais, le dévoyer en force culpabilisante...c'est même l'inverse : la culpabilité rend malade au contraire...il faut l'utiliser toujours en étant dans le non jugement vis à vis de soi-même et avec beaucoup d'amour pour soi-même.

Et accepter aussi que cela ne puisse marcher éventuellement (dans ce cas la source est ailleurs), sans jamais juger ou se juger là aussi.

Anita Moorjani parle très bien de cela (notamment dans son livre, et si c'était ça le paradis ? : https://www.amazon.fr/c%C3%A9tait-%.....nements-NDE/dp/2813209937Lien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre ) et elle cite aussi le fait que cela a été dévoyé à travers des jugements à l'emporte-pièce par les autres qui provoquent le résultat inverse, mais si on travaille son auto-compassion et qu'on le fait seul ou bien éventuellement accompagné d'un psy (un bon psy, ils ne sont pas tous bons), il y a parfois des résultats spectaculaires. Et s'il n'y en n'a pas, ce n'est pas la peine là aussi de se culpabiliser, il suffit de considérer que la source du problème est ailleurs, et se soigner en fonction de cette source. Le sentiment de culpabilité est une force destructrice dans ce cas, au contraire. Mais parfois nous sommes aussi nos propres juges. C'est à dire que nous nous auto-flagellons sans avoir à attendre que ce soit les autres qui le font.

Ce qui aide, dans ce type de démarche est de retrouver le moment précis où cela a commencé : quel évènement notable avait lieu alors dans votre vie ? Ou bien quelle parole notable avez-vous alors entendu ?. En général c'est un rappel aussi parfois du passé (quelque chose de similaire et douloureux qui s'est passé dans un passé plus lointain) et c'est ceci qui est à soigner et éventuellement guérir et que le corps exprime.

Mais toujours en gardant à l'esprit que c'est une possibilité, et jamais, au grand jamais en culpabilisant sur le fait que ça puisse ne pas marcher.

C'est une corde de plus à son arc, c'est tout.

Quant à ceux qui s'en servent pour vous donner des leçons, il faut les envoyer "se faire foutre" et ne pas se laisser entamer par eux : c'est un voyage personnel où ils n'ont rien à faire, ce n'est pas leur territoire car ils ne sont pas vous.
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 (p493905)
Posté le: 30. Mai 2018, 11:04
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Je vais vous parler d'Anita Moorjani qui est "tombée" dans ma vie merveilleusement.

C'est une femme aux origines multiculturelles (elle est indienne, vivait à Hong Kong, culture hindouiste mais est allé dans une école chrétienne).

A un moment de sa vie, elle a eu une leucémie, qui s'est agravé jusqu'à aller au stade IV, c'est à dire qu'elle était aux portes de la mort. Si bien que lorsqu'on l'a amené dans cette clinique occidentale de Hong Kong où elle était suivie, elle était entrée dans le coma et on ne lui donnait plus que quelques heures à vivre (deux ou trois maxi). Elle a même cessé de respirer pendant quelques minutes.

Tout ceci n'est pas inventé et les dossiers médicaux sur ce cas existent et sont consultables. Elle avait des tumeurs de la tailles de citrons à plusieurs endroits du corps et ses organes avaient cessé un par un de fonctionner. Une mort certaine selon les médecins.

Lors de cette "absence" à la vie et à la conscience, elle a fait un grand voyage (décrit dans un livre précédent) absolument facsinant (lisez-le si vous en avez l'occasion), au cours duquel elle a appris beaucoup de choses non seulement sur la vie mais surtout sur elle-même. Elle a vu notamment à quel point elle vivait dans les peurs : peur de déplaire aux autres mais aussi peur de tout : peur de boire de l'eau en bouteille parce que ça amène telle chose, peur de tel et tel aliment etc, etc...bref elle passait son temps à tout surveiller de peur de tomber malade. Elle a vu aussi à quel point elle ne s'aimait pas et était affublée de lourds conditionnements. La peur habitait sa vie, et le non amour d'elle même était très présent. Mais elle a vu surtout combien tout cela n'avait pas lieu d'être et combien, au contraire elle était un être digne d'amour, qui était aimé de toutes façons, comme tous les êtres (ceci est un ultra résumé). Pendant son coma, elle entendait et voyait tout, au delà même des distances géographiques (elle a vu par exemple son frère prendre l'avion des Etats-Unis pour venir à son chevet, elle a entendu toutes les conversations des médecins, même ceux qu'ils avaient dans une pièce à côté et pouvait leur répéter ensuite).

A son réveil, elle SAVAIT profondément, que cela en était fini, qu'elle était transformée et qu'elle était même désormais guérie. Et effectivement , en une semaine, toutes les tumeurs on disparu de son corps. Les médecins se contentant de noter sur son dossier que c'était un cas incompréhensible de rémission immédiate pour lequel ils n'avaient pas d'explication.

Depuis, elle parcourt le monde, avec son mari, pour enseigner l'amour de soi-même, le non jugement et comment se défaire de ses conditionnements sociétaux. Je précise également qu'il n'est jamais question de religion dans ses livres car elle a dépassé aussi le stade des religions.

MAIS...en dépit de son vécu, hors normes, elle est d'une grande humilité et est absolument contre cet effet de culpabilisation que tu nommes, Bobette. Elle estime que certaines choses sont mystérieuses (plus grandes que nous) et que si un être passe de l'autre côté ou bien ne se sort pas de sa maladie, ce n'estpas qu'il est plus mauvais qu'elle ou incompétent, mais aussi peut-être que c'est l'ordre de son destin ou de sa trajectoire, et qu'il ne faut jamais juger ou en tirer des conclusions hatives et hasardeuses. Simplement elle explique en détails ce qui s'est passé pour elle et comment cela s'est passé.

Son enseignement m'a beaucoup apporté.
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 (p493909)
Posté le: 30. Mai 2018, 12:46
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Je pense que la difficulté de parler du côté psy dans ce forum est liée au fait qu'il y a un antécédent qui est :
- Tout ça, tous leurs symptômes, c'est psy (dédouanement à bon compte des actions hors la loi qui ont été pratiquées)
- Ou bien, oui mais les pauuvres, elles ne sont pas dans leurs états normal puisque c'est les hormooooones (tentative de nous museler).


Donc forcément beaucoup ici, sans doute, réagissent épidermiquement dès qu'on prononce le mot "psy", ce que je comprends tout à fait dans ce contexte.


Pourtant c'est jeter le bébé avec l'eau du bain que ne pas prendre en compte cette intéressante facette, qui, je le rappelle, concerne TOUT LE MONDE, y compris notre chère ministre de la santé, les labos et compagnie qui, se révèlent extrêmement autistes et égocentrés dans leurs courses au pouvoir (ce qui est un autre problème psy...qui relève lui plutôt d'une pathologie narcissique et psycho-rigide).


Donc je n'ai aucun état d'âme, à prendre en compte cette facette. Elle existe, elle est présente, elle a des conséquences et fait partie de la nature humaine.

Etendre son niveau de conscience, c'est aussi accroître son degrès de liberté intérieure et les possibilités de mieux être que cela implique.
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 (p493911)
Posté le: 30. Mai 2018, 13:20
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Bonjour Sylviane,

je pense qu'il faut être TRES prudent avec toutes ces théories ... qui peuvent facilement être très "culpabilisantes"

A mon avis, il faut faire très attention avec les gens qui tentent de trouver une explication "à tout" - car on ne peut PAS toujours tout expliquer (sinon, ce serait tellement simple) ! Et si on tente de toujours trouver une raison à tout, à chaque maladie, on a vite fait de culpabiliser les gens, comme quoi ils "se seraient fabriqué leur maladie" - comme s'il n'était pas assez grave d'être malade, sans s'en sentir forcément "responsable" !

Nous avons déjà eu des discussions (parfois très animées !) sur ce sujet, dans le forum, p.ex. ici :
Lien à l'intérieur du forumDécodage biologique etc, que faut-il en penser ?
Lien à l'intérieur du forumAvoir un comportement auto-destructeur...
Lien à l'intérieur du forumHashimoto guéri !!

La maladie peut être une bonne occasion de "faire le point sur sa vie" - pas forcément parce que notre vie d'avant nous aurait "rendus malades", mais parce que la maladie montre ce qui est vraiment important, dans la vie !

Gros bisous à tous !

Beate
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 (p494034)
Posté le: 01. Juin 2018, 10:38
Répondre en citant

Bonjour Béate,


Oui, c'est pourquoi j'ai pris beaucoup de précautions oratoires pour expliquer que je n'utilisais jamais cet outil dans un sens culpabilisant et en ce qui me concerne, je ne veux pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

La psychologie est de toutes façons en général au coeur des maladies, des études ont été faites, par exemple, qui montrent que moins un malade est écouté, plus ses symptômes s'accroissent !

Un intéressant article d'ailleurs sur ce sujet , il date de 2016 mais il est sans doute encore d'actualité : http://www.lepoint.fr/editos-du-poi.....12-03-2016-2024872_57.phpLien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre
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Sylviane91hors ligne
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 (p495865)
Posté le: 26. Juin 2018, 14:46
Répondre en citant

Exemple illustré : "Isabelle et la maladie de Crohn" --> https://www.prevention-sante.eu/actus/guerir-memoires-de-passeLien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre
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