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shannon
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Message: (p549693)
Posté le: 08. Fév 2022, 23:42
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"une altération de l'attention, de la concentration, de la vitesse de traitement de l'information et de la mémoire"
très intéressant ton partage Bobette
biensùr on connait déjà ces pbs en cas de maladies chroniques un peu lourdes,
pour le Sras-covid2 j'apprends avec toi
mais depuis le début de la pandémie j'ai aussi constaté ces symptômes chez des personnes qui n'ont pas été touchées par le virus,ni par des maladies sérieuses:
je me dis que ce que nous avons vécu depuis 2 ans, tous, est d'une telle violence inédite, qu'un humain ne peut en sortir indemne, et si ce n'est sur le plan neurologique,du moins sur le plan psychologique et sur le long terme
il y a beaucoup de dégâts dont on ne parle pas encore.
biensùr les + fragiles auront été les + blessés. _________________ Vivre avec des-espoirs |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p549767)
Posté le: 12. Fév 2022, 23:40
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En effet shannon on retrouve ces phénomènes dans d'autres maladies. Et comme le dit l'étude sur les dommages cérébraux, on retrouve également ces phénomènes après chimio ou passage en soins intensifs, si j'ai bien compris.
Et j'ai remarqué que beaucoup d'effets secondaires des vaccins ressemblent à ceux de la maladie elle-même. Heureusement c'est moins fréquent avec les vaccins.
J'avoue que j'ai commencé à trouver ces trucs de Covid-long intéressants parce que j'ai l'impression de trouver des pistes d'explications pour mes propres soucis de santé. Je n'ai pas toujours eu d'explications médicales satisfaisantes, mais apparemment certains virus, pas seulement le SARSCoV-19 peuvent avoir des conséquences à long terme (voir l'étude qui fait un rapprochement entre la sclérose en plaques et le virus d'Epstein-Barr, notamment). |
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shannon
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Message: (p549778)
Posté le: 13. Fév 2022, 21:58
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en tout cas nombre de porteurs chroniques de virus sont positifs également à Epstein Barr
Epstein Barr, c'est la mononucléose,non?
moi aussi je cherche _________________ Vivre avec des-espoirs |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p549785)
Posté le: 14. Fév 2022, 16:56
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : shannon
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Oui, shannon, c'est la maladie du baiser. Je faisais allusion à ceci https://www.mesvaccins.net/web/news.....ccins-sont-en-preparation
Encore un article sur le Brouillard cérébral, vu du point de vue du clinicien :
"Je ne peux pas faire face aux entrées multiples": une étude qualitative de l'expérience vécue du "brouillard cérébral" après COVID-19
‘I can’t cope with multiple inputs’: a qualitative study of the lived experience of ‘brain fog’ after COVID-19
Citation: | Conclusion Ces résultats qualitatifs complètent la recherche sur l'épidémiologie et les mécanismes des symptômes neurocognitifs après COVID-19. Les services destinés à ces patients doivent inclure : une relation thérapeutique continue avec un clinicien qui s'intéresse à leur expérience des symptômes neurocognitifs dans son contexte personnel, social et professionnel, ainsi que des services spécialisés qui incluent la prise en charge des symptômes neurocognitifs, sont accessibles, facilement navigables, complets et interdisciplinaire. |
https://bmjopen.bmj.com/content/12/2/e056366
(il y a je pense une erreur typo dans le texte, mais on comprend)
[i]Edit du15 février : lien vers discussion sur twt à propos de cet article :
https://twitter.com/trishgreenhalgh.....;t=DTRsr9gruUfxH3fHoJq2UA
(Et l'un des auteurs a confirmé qu'il y avait une erreur de plume dans son texte qui rendait la phrase alambiquée.)
Voir aussi :
Brouillard mental et essoufflement: le Covid long, un enfer mal connu
Citation: | La médecine n'aime pas ne pas comprendre; souvent, lorsqu'elle ne comprend pas, elle renvoie la patientèle en souffrance à un «C'est dans la tête» (sous entendu, «Ce n'est rien, ça passera tout seul») aussi frustrant que violent pour des personnes dont la qualité de vie est parfois grandement altérée. Les proches, dans la famille ou au travail, participent souvent à cet abandon de la personne qui est appelée à souffrir seule la situation pathologique, dans son corps et son mental.
Aujourd'hui, c'est le Covid long qui pose question et qui laisse les personnes qui en souffrent dans une errance médicale particulièrement délétère. |
http://www.slate.fr/story/223440/co.....essoufflement-vaccination
shannon, ce thème m'intéresse particulièrement, car j'ai vécu une période dans les années 2005-2010 environ, sans pouvoir clairement définir un début et une fin, où j'avais le sentiment d'avoir perdu mes capacités, comme si mon cerveau était devenu un moteur bridé, avec des soucis de mémoire, de repère dans l'espace. Evidemment j'ai eu droit à l'habituel diagnostic de dépression, et me soucis de thyro ont été diagnostiqués (je n'arrivais pas du tout à comprendre des trucs simples, par ex pourquoi la tsh augmente quand la t4 diminue etc !!!)
Plus tard, par hasard, un examen irm ou scan je ne sais plus, fait pour autre chose, a découvert l'existence de plaques. Le neurologue que j'ai consulté m'a dit qu'il s'agit de cicatrices, donc plus rien à craindre, mais impossible de savoir d'où ça vient : infection ou accident déjà ancien. |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p549829)
Posté le: 17. Fév 2022, 21:28
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Covid long : "Un trouble psychosomatique, cela peut être gravissime"
Elle veut vraiment aider les malades, mais les associations de patients la critiquent avec virulence. La Pr Brigitte Ranque s'explique, et son entretien vaut le détour.
https://www.lexpress.fr/actualite/s.....e-gravissime_2168185.html
Citation: | [...]Le postulat, c'est que si nous prenons en charge ces patients précocement sur le plan fonctionnel, quelle que soit la cause initiale du Covid long, ils vont plus rapidement et mieux récupérer. Dans tous les cas, cela ne peut pas leur nuire, et je vois bien que les patients qui acceptent cette prise en charge s'améliorent très bien, y compris certains qui étaient devenus grabataires.
[...]
Mais quoi qu'il en soit, les patients sont là, et il faut s'en occuper. En attendant que l'on trouve éventuellement d'autres explications physiopathologiques, on ne peut pas les laisser avec leur détresse. Il est déjà possible d'agir sur la partie fonctionnelle de leurs troubles, sans que ce soit incompatible avec les autres hypothèses |
Certes, ce serait dommage de se passer du soutien d'une équipe de rééducation etc.
Et je ne doute pas des bonnes intention de ce médecin.
Mais, pardon pour le poncif, "l'enfer est pavé de bonnes intentions".
Car, comme beaucoup ici le savent, les certitudes du monde médical signifient errances diagnostiques, signifient casés dans la case "psy" (dont somatique) si on continue à se plaindre alors que "tout est normal" dans les examens etc. Nous ne savons que trop qu'on ressort rarement de cette case psy & beaucoup refusent de prendre ce risque, en connaissance de cause.
Y a-t'il une part psy dans le covid-long ?
Il y en a dans la plupart des pathologies, même graves : d'où par exemple l'importance du lien de confiance avec ses soignants etc, essentiel au soin et à la guérison y compris sous l'effet placebo.
Alors une part psy dans le covid-long ? Peut-être, sûrement.
On pourrait admettre le bien-fondé de la prise en charge par l'équipe dont parle l'article ci-dessus.
Mais si, et seulement si, on a réellement un engagement formel que: A PRIORI ce n'est pas la seule hypothèse & qu'elle est réellement réévaluable. Sans "restriction mentale", sans biais, de la part des soignants.
Et ça, j'ai des doutes quand je lis l'interview intégralement.
Et personnellement cela obérerait, polluerait, mon lien de confiance (notamment). |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p549863)
Posté le: 21. Fév 2022, 19:49
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : shannon, Beate
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Je crois que je n'avais pas encore repéré cette étude sur les facteurs prédictifs possibles du Covid-long ?
Plusieurs facteurs précoces anticipent les séquelles post-aiguës de la COVID-19
Multiple Early Factors Anticipate Post-Acute COVID-19 Sequelae
https://doi.org/10.1016/j.cell.2022.01.014 (pdf)
lien vers la synthèse :
https://www.cell.com/cell/fulltext/S0092-8674(22)00072-1
(à recopier : cell.com/cell/fulltext/S0092-8674(22)00072-1 )
Mais le fait d'avoir des facteurs préexistants ne signifie pas nécessairement qu'on aura un covid-long. J'ai aussi noté que le covid-long n'est pas lié à la gravité des symptômes de la maladie initiale, mais à l'importance de la charge virale (on n'a pas forcément des symptômes forts malgré une forte charge virale).
C'est un peu compliqué. Et il faudra des études complémentaires.
Citation: | [...]Les séquelles post-aiguës de la COVID-19 (PASC) représentent une crise mondiale émergente. Cependant, les facteurs de risque quantifiables du PASC et leurs associations biologiques sont mal identifiés. Nous avons exécuté une enquête [...] sur 309 patients COVID-19, du diagnostic initial à la convalescence (2-3 mois plus tard), intégré aux données cliniques et aux symptômes rapportés par les patients. Nous avons identifié quatre facteurs de risque anticipant un PASC au moment du diagnostic initial de COVID-19 : diabète de type 2, ARNémie SARS-CoV-2, virémie virale d'Epstein-Barr et auto-anticorps spécifiques. [...] |
Cela ouvre des pistes pour les traitements.
Des articles de vulgarisation :
4 facteurs qui favorisent le Covid long ont été identifiés
https://www.futura-sciences.com/san.....ont-ete-identifies-96438/
Citation: | [...]Les autoanticorps sont soupçonnés de participer à l'apparition du Covid long. Ils ont été détectés chez 56 % des patients inclus dans l'étude au début du suivi, et encore chez 44 % des patients après trois mois. Pourtant, seuls 6 % des patients ont indiqué aux médecins souffrir d'une maladie auto-immune avant de contracter la Covid-19. La présence des autoanticorps et la nature des anticorps spécifiques du SARS-CoV-2 sont reliées à certains symptômes du Covid long. Par exemple, les patients ayant des troubles neurologiques ont plus d'IgG anti-nucléocapside alors que ceux souffrant de problèmes gastro-intestinaux présentent plus d'autoanticorps à trois mois post-diagnostic. Les auto-anticorps dirigés contre l'intéferon-α2 sont, quant à eux, uniquement liés aux symptômes respiratoires du Covid long. Tout cela suggère que la présence d'autoanticorps et leur nature au moment du diagnostic [de COVID] pourraient prédire la nature des futurs symptômes. Enfin, le diabète de type 2 est associé avec certains symptômes du Covid long, comme la fatigue et la toux. Parmi les patients de l'étude, 22 % avaient un diabète de type 2 au moment de contracter la Covid.[...] |
Quatre facteurs qui favoriseraient le risque d’avoir un Covid long
Une nouvelle étude montre certaines similitudes chez des personnes qui présentent toujours des symptômes longtemps après l’infection, comme un diabète ou Epstein-Barr.
https://www.lematin.ch/story/quatre.....n-covid-long-698796922187
Citation: | 1 [...] corrélation entre le Covid long et une quantité élevée du matériel génétique du coronavirus dans le sang au début de l’infection.[...]
2[...] être déjà activement infecté par le virus d’Epstein-Barr lors de la contamination au coronavirus.[...] 90 à 95% des adultes ont ce virus dormant dans le corps mais, en cas d’une autre infection ou d’un stress, ce virus peut se réactiver.
3 [...]des anticorps ou molécules immunitaires qui, au lieu de s’attaquer au virus, endommagent des protéines de notre corps.[...] les chercheurs ont identifié six anticorps favorisant le Covid long, dont l’interféron mentionné dans la recherche suisse. Les cinq autres anticorps ont été liés à divers troubles auto-immuns, dont le lupus et la polyarthrite rhumatoïde, mais on ne sait pas s’ils endommagent directement les cellules ou s’ils sont simplement un marqueur de la maladie.
4 [...] un diagnostic préexistant de diabète de type 2 [...]
D’autres pistes
Outre ces quatre facteurs de risques, l’étude a également observé que les personnes présentant des symptômes respiratoires du Covid long ont des niveaux anormalement bas de cortisol, l’hormone du stress, dans leur sang. Et celles qui présentent des symptômes neurologiques présentent dans le sang des taux anormalement élevés de protéines censés refléter une perturbation du cycle circadien entre la veille et le sommeil. |
Edit du 22/02/2022 : j'ai enfin eu accès à l'article du NYT qui synthétise principalement l'étude ci-dessus. L'intérêt, c'est notamment les dessins - cf PJ.
NB : La thyroïde est concernée !
Dernière édition par bobette le 22. Fév 2022, 22:48; édité 1 fois |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p549893)
Posté le: 22. Fév 2022, 17:47
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Le 08. Fév 2022 à 17:53 j'avais mis en ligne ici un article qui parlait notamment des dommages cérébraux du Covid et de leur ressemblance avec les soucis post-chimio des cancers.
A priori hors sujet... Ici un intéressant fil de discussion twt d'un neurologue sur les séquelles cérébrales des chimio ; cela permet de mieux comprendre le phénomène long-covid.
https://twitter.com/qffwffq/status/.....;t=w_uLReGYNXrtDEdbYiVpZw
NB : j'ai également mis à jour le message du 21. Fév 2022, 19:49 sur les causes du covid-long (la thyroïde est concernée !) |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p549940)
Posté le: 27. Fév 2022, 12:58
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Selon ce médecin urgentiste, qui propose notamment une interview (en anglais) d'un cardiologue Citation: | Le COVID-19 endommage l'endothélium des vaisseaux sanguins dans le corps, ce qui favorise la formation de caillots sanguins. 50% des embolies pulmonaires dues au COVID ne sont pas associées à une thrombose veineuse profonde.
Le COVID-19 est une maladie systémique, ce qui signifie qu'il peut affecter n'importe quel organe du corps. Le virus peut attaquer directement un organe ou affecter indirectement l'organe en endommageant les vaisseaux sanguins qui l'alimentent. | https://twitter.com/Cleavon_MD/stat.....;t=Oyu5-_iWuFEs2F6nernJOA
Commentaire d'une épidémiologiste clinique :
Citation: | C'est important à comprendre - je connais des patients renvoyés sans évaluation d'embolie pulmonaire parce qu'ils n'avaient pas de preuve de thrombose veineuse profonde. Nous devons repenser la pathologie pulmonaire à la lumière de la COVID-19 et adapter l'évaluation en conséquence. |
https://twitter.com/dgurdasani1/sta.....;t=Oyu5-_iWuFEs2F6nernJOA |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p550244)
Posté le: 18. Mar 2022, 13:01
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Citation: | Jusqu'à présent, on pensait que les personnes qui souffraient de COVID-19 léger ou asymptomatique avaient esquivé le poids des effets secondaires brutaux du virus. Mais de nouvelles preuves ont révélé que toute personne infectée par le COVID est plus à risque de problèmes cardiaques. |
C'est ce qu'affirme dans un message @JohnsHopkins Bloomberg School of Public Health.
https://twitter.com/JohnsHopkinsSPH.....;t=H8F7CSSpqtSMQTWSfJPUmg
Et voici le lien vers l'article qui nous vaut son commentaire :
COVID et le cœur : cela n'épargne personne
La recherche nous dit maintenant que COVID ne fait pas de discrimination en ce qui concerne les problèmes cardiaques.
COVID and the Heart: It Spares No One
Research now tells us that COVID doesn’t discriminate when it comes to heart problems.
https://publichealth.jhu.edu/2022/c.....he-heart-it-spares-no-one
Introduction de l'article :
Citation: | Jusqu'à présent, on pensait que les personnes qui souffraient de COVID-19 léger ou asymptomatique avaient esquivé le poids des effets secondaires brutaux du virus. Mais de nouvelles preuves ont révélé que toute personne infectée par le COVID présente un risque plus élevé de problèmes cardiaques – y compris des caillots, une inflammation et des arythmies – un risque qui persiste même chez les personnes relativement en bonne santé longtemps après la fin de la maladie. |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p550448)
Posté le: 02. Avr 2022, 09:51
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Article publié dans Vidal
Troubles de l’érection, fertilité masculine et COVID-19
Quelles sont les conséquences d’un épisode de COVID-19 sur l’appareil génital masculin ? Le point sur la prévalence et les causes des troubles de l’érection et de la fertilité dans cette infection.
https://www.vidal.fr/actualites/289.....asculine-et-covid-19.html
Citation: | Résumé
Depuis les premiers mois de la pandémie de COVID-19, certaines équipes médicales ont évoqué un risque aggravé de troubles de l'érection chez les hommes infectés par SARS-CoV-2. Ce qui n'était au départ que des observations isolées portant sur de petits effectifs a depuis été confirmé par des études observationnelles, dont certaines sur un grand nombre de patients. Ce risque résiste à un ajustement sur les facteurs de risque de dysfonction érectile connus (qui favorisent également les formes graves de COVID-19).
Les causes semblent multiples : atteinte virale des testicules et d'autres organes de l'appareil génital masculin, dysfonction des cellules endothéliales des vaisseaux sanguins impliqués dans l'érection, hypogonadisme infraclinique, mais aussi dégradation de l'état général et troubles anxieux. Outre ces troubles de l'érection, la COVID-19 semble également impacter négativement la fertilité masculine, de manière transitoire, mais significative.
Pour toutes ces raisons, certains experts préconisent d'inclure les dysfonctions érectiles dans la liste des symptômes qui caractérisent le COVID long, pour une prise en charge plus complète de ce syndrome.
[...]
En conclusion, il semble désormais établi que la COVID-19 accroît le risque de troubles de l'érection temporaires, parfois durables, en lien avec des atteintes testiculaire et endothéliale. Ces atteintes peuvent être aggravées par un hypogonadisme infraclinique et les conséquences de l'infection sur l'état psychique ou l'état général (fatigue). De plus, le risque de dysfonction érectile semble être majoré chez les hommes ayant certains des facteurs de risque de forme grave de COVID-19 (diabète, obésité, hypertension artérielle).
Chez certains patients, des troubles de la fertilité peuvent être la conséquence d'un épisode de COVID-19, à l'instar de ce qui est constaté après d'autres infections virales. Ces troubles, lorsqu'ils surviennent, semblent disparaître en moins de six mois après l'infection. |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message:
Posté le: 04. Avr 2022, 17:59
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Le dépistage multisystème révèle le SRAS-CoV-2 dans les neurones du plexus myentérique * et dans les mégacaryocytes **
Multisystem screening reveals SARS-CoV-2 in neurons of the myenteric plexus and in megakaryocytes
https://onlinelibrary.wiley.com/doi.....5878#.Ykq8hcK7c_M.twitter
Citation: | .Le SRAS-CoV-2, l'agent causal du COVID-19, se manifeste généralement par une maladie respiratoire, bien que l'implication extrapulmonaire, comme dans le tractus gastro-intestinal et le système nerveux, ainsi que les événements thrombotiques fréquents, soient de plus en plus reconnus. Cependant, la façon dont cela correspond au tropisme *** des organes du SRAS-CoV-2 au niveau histologique reste incertaine.
[...]
À l'avenir, nos résultats sont pertinents pour corréler les symptômes cliniques avec le tropisme organique du SRAS-CoV-2 dans les cas contemporains, ainsi que pour fournir des informations sur les complications potentielles à long terme du COVID-19 |
* Le plexus myentérique est un réseau de fibres nerveuses situées dans la couche de tissu musculaire qui tapisse l’œsophage, l’estomac et les intestins. Il fait partie du système nerveux entérique, une subdivision du système nerveux périphérique responsable du contrôle des activités du tube digestif https://spiegato.com/fr/quest-ce-que-le-plexus-myenterique (nb je ne connais pas ce site mais c'est la seule définition compréhensible et a priori correcte que j'ai trouvée)
** Un mégacaryocyte est une grosse cellule de la moelle osseuse qui est à l'origine de la formation des plaquettes sanguines (ou thrombocytes). Les plaquettes sanguines ne sont pas véritablement des cellules, mais des fragments issus des mégacaryocytes. https://www.futura-sciences.com/san.....cine-megacaryocyte-16681/
*** Tropisme positif. Tropisme qui se traduit par une réaction d'orientation en direction du stimulus. Tropisme négatif. Tropisme qui se traduit par une réaction d'éloignement. https://www.cnrtl.fr/definition/tropisme |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p550557)
Posté le: 13. Avr 2022, 18:41
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A proprement parler, ce n'est pas un covid-long... mais bien une phase aigüe persistante de la maladie chez un patient immunodéprimé.
Évolution d'une mutation SARS-CoV-2 Spike E484T unique au monde, résistant à l'anticorps monoclonal, chez un individu immunodéprimé infecté de manière persistante.
Evolution of a globally unique SARS-CoV-2 Spike E484T monoclonal antibody escape mutation in a persistently infected, immunocompromised individual.
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.04.11.22272784v1
https://doi.org/10.1101/2022.04.11.22272784
Citation: | Les infections prolongées chez les personnes immunodéprimées peuvent être une source de nouveaux variants du SRAS-CoV-2, en particulier lorsque le système immunitaire et la thérapie antivirale ne parviennent pas à éliminer l'infection, favorisant ainsi l'adaptation. Nous décrivons ici un cas d'environ 16 mois d'infection par le SRAS-CoV-2 chez un individu immunodéprimé. Après une monothérapie avec l'anticorps monoclonal Bamlanivimab, le virus de l'individu était résistant à cet anticorps via une variante d'acides aminés Spike unique au monde (E484T) qui a évolué à partir de E484A plus tôt dans l'infection. Avec l'émergence et la propagation du variant préoccupant d'Omicron, qui contient également le Spike E484A, le E484T peut réapparaître en tant que dérivé résistant aux anticorps du E484A. |
Non, ça rigole pas chez et avec les immunodéprimés. |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p550668)
Posté le: 22. Avr 2022, 06:21
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Vieillissement biologique accéléré chez les patients COVID-19
Accelerated biological aging in COVID-19 patients
https://www.nature.com/articles/s41467-022-29801-8
Citation: | En conclusion, nos résultats indiquent que le vieillissement épigénétique * accéléré est associé au risque d'infection par le SRAS-CoV-2 et de développement de COVID-19 sévère. De plus, le COVID-19 pourrait exercer une influence sur l'horloge épigénétique et l'attrition ** des télomères *** et accélérer le vieillissement épigénétique, ce qui pourrait contribuer au syndrome post-COVID-19. Cependant, cette influence est réversible chez certains patients |
En gros, si j'ai bien compris, Covid pourrait être associé à (voire impliqué dans) une accélération du vieillissement de l'organisme (réversible chez certains, heureusement). Et cela pourrait être un des facteurs du Covid-long.
Mais ça mérite encore d'autres études.
Définitions :
* épigénétique :
"influence de l'environnement sur l'expression des gènes." (Le Robert)
"Alors que la génétique correspond à l’étude des gènes, l’épigénétique s’intéresse à une « couche » d’informations complémentaires qui définit comment ces gènes vont être utilisés par une cellule… ou ne pas l’être. En d’autres termes, l’épigénétique correspond à l’étude des changements dans l’activité des gènes, n’impliquant pas de modification de la séquence d’ADN et pouvant être transmis lors des divisions cellulaires. Contrairement aux mutations qui affectent la séquence d’ADN, les modifications épigénétiques sont réversibles." https://www.inserm.fr/dossier/epigenetique/
** attrition :
usure ; érosion ; Excoriation superficielle, abrasion. http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/attrition/fr-fr/
*** télomères :
"Structure douée de propriétés particulières, occupant l'extrémité d'un chromosome." http://dictionnaire.sensagent.lepar.....t%C3%A9lom%C3%A8re/fr-fr/
"intervient dans la stabilité du chromosome et dans les processus de vieillissement cellulaire. Les télomères servent à protéger les chromosomes et participent à l'intégrité du patrimoine génétique ... Chez les animaux, la taille des télomères est un indice de longévité, car globalement leur taille diminue au cours du vieillissement cellulaire. Le mode de vie (alimentation, activité physique...) peut aussi influencer les télomères." https://www.futura-sciences.com/san.....s/genetique-telomere-265/ |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4482Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
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bobette
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