Auteur |
Message |
Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50415Carcinome papillaire... 60+ |
Message:
Posté le: 05. Mar 2019, 18:56
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : Mélice, lin
|
|
|
Suite de Audience du 3 décembre 2018, Villeurbanne
La décision du TI de Lyon vient de tomber ... les 4113 plaignants dans l’action collective pour défaut d’information ont été déboutés ...
« Aucune faute délictuelle de Merck » ...
Les patients sont bien sûr terriblement déçus ... et prévoient de faire appel.
Reste maintenant à attendre la décision concernant le référé-expertise de VST contre Merck (plaidée le 22 janvier dernier, qui demandait des informations précises (traçabilité) et une expertise indépendante).
Cette décision du TGI devait également être connue aujourdhui ... mais nous venons d’apprendre que ce sera demain à 11h.
Et puis il y a l’instruction des plaintes au pénal, à Marseille, avec déjà plus de 7000 plaintes, qui ira très loin dans la recherche des explications ... (mais qui prendra des années ...)
VST a assisté à la conférence de presse et à la réunion d’information pour patients, cet apres-midi, et il y a également eu beaucoup d’interviews, des échanges avec des journalistes français et étrangers (BBC, DPA) ...
Nous ne lâcherons rien !
Dernière édition par Beate le 26. Oct 2019, 09:34; édité 1 fois |
|
|
|
|
Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50415Carcinome papillaire... 60+ |
|
|
|
|
Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50415Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p505703)
Posté le: 07. Mar 2019, 14:55
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : dilette, shannon
|
|
|
#LEVOTHYROX :
Suite aux décisions du TI et du TGI prononcées à Lyon le 5 mars 2019, déboutant les patients de toutes leurs demandes, nous avons décidé d'aller plus loin : les deux associations, Vivre sans Thyroïde et l'UPGCS, se constituent partie civile dans l'instruction au pénal.
Car nous avons le sentiment que les patients, leurs familles et des mois d’errance diagnostique et de vie gâchée, sont les grands oubliés du débat, quoiqu'en dise Merck - et c'est inacceptable !
Nous ne lâchons rien !
Communiqué de presse : https://www.forum-thyroide.net/pdf/Levothyrox_CP_VST-UPGCS_20190307.pdf
Levothyrox : Devant l’inertie de la justice civile, deux associations de patients unissent leurs forces au pénal pour briser l’omerta Merck/ANSM
Lyon, 7 mars 2019 : La Justice civile n’a entendu ni les demandes des 4113 plaignants concernant le défaut d’information et le préjudice moral, ni les demandes de l’association Vivre Sans Thyroïde pour obtenir une expertise indépendante du Levothyrox NF et sa traçabilité.
Nous regrettons, sur le jugement du TI, de ne trouver que l’argumentaire de l’avocat des laboratoires Merck, et nulle référence à celui de l’avocat des patients, nourri pourtant de références scientifiques.
L’ordonnance de référé du TGI, non seulement déclare les demandes de VST « irrecevables », mais, en plus, condamne l’association à payer 1000€ aux sociétés Merck en application de l’article 700 du code de procédure civile, ainsi qu’aux dépens !
Dès la sortie du tribunal, les associations VST et UPGCS travaillaient avec leurs avocats en préparation des futures actions.
D’une part, il y aura appel sur la décision du TI, incompréhensible tant le « défaut d’information des patients » sur le changement de formule était pourtant manifeste.
Deux ans après le début de cette crise, les patients n’ont toujours aucune explication des effets indésirables subis ! Le TGI n’a pas estimé utile de suivre leur demande - nous devons maintenant aller plus loin.
Puisque les patients n’ont pas été écoutés au civil, nos deux associations se constituent partie civile au pénal, dans l’information judiciaire contre X pour tromperie aggravée, blessures involontaires, mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire, instruite par le Pôle de santé publique du TGI de Marseille. Une décision mûrie dans l’intérêt de nos adhérents, et de tous les patients.
VST sera représentée par Maître Lèguevaques (Paris), et l’UPGCS par Maître Sintès (Toulouse), du cabinet MySmartCab.
Il y aura également la création d’un comité de scientifiques indépendants ouvert à tous ceux qui veulent apporter leur pierre à la réflexion, pour mettre fin aux éléments de langage fournis par les laboratoires et repris par l’ANSM.
« Nombreux sont les malades à nous faire part de leur écœurement ! On a l’impression qu’il s’agit d’une mécanique bien huilée : Merck prépare les arguments et fournit les analyses clés en main, ensuite l’ANSM, dépourvue d’esprit critique et de moyens, appose le sceau officiel qui crédibilise les positions propres au laboratoire, et le juge civil feint de croire l’ANSM et à son indépendance. Pour la dignité des malades, notre combat ne fait que commencer ! » déclare Béate Bartès, présidente de VST.
« Cette crise devra servir de leçon pour modifier le système, afin d'éviter la répétition, beaucoup trop fréquente ces temps-ci, de telles situations (Valsartan, Dépakine …) L’objectif de notre association, fondée par des malades thyroïdiens, conscients que les lois qui régissent les médicaments favorisent les laboratoires plus que les patients, est justement de ne pas seulement gérer les crises sanitaires quand elles sont déjà là, mais de les prévenir ! » ajoute Annie Notelet, présidente de l’UPGCS.
« Dans tout cela, nous avons le sentiment que les patients, leurs familles et des mois d’errance diagnostique et de vie gâchée, sont les grands oubliés du débat, quoiqu'en dise Merck. »
Union pour la Prévention et la Gestion des Crises Sanitaires
upgcs.direction@gmail.com
Tél. 06 81 24 20 27
www.upgcs.org
Association Vivre sans Thyroïde
info@forum-thyroide.net
Tél. 06 73 35 11 81
www.forum-thyroide.net
| |
|
|
|
|
lin
|
|
|
|
|
bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p505920)
Posté le: 13. Mar 2019, 19:36
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Aude79
|
|
|
Dans ma logique de béotienne, quelque chose doit m'échapper dans l'affaire, il faudrait que je relise les écrits des parties que M° Leguevaques a publiés sur son site...
Les forts coups de vent de ces derniers jours m'ont fait imaginer une petite histoire (mes personnages sont théoriques).
Ma maison est construite selon les règles de l'art.
Mes tuiles sont posées par un professionnel.
La mairie n'interdit pas de mettre des pots de fleurs au balcon, c'est même fortement conseillé car ma ville veut avoir un joli diplôme de ville fleurie...
Mais survient la tempête, et le vent emporte des tuiles qui blessent un voisin et mes pots de fleurs abîment la voiture de ma voisine.
On se doute que les voisins ne sont pas très contents.
Je pourrai sans doute me trouver devant un tribunal (car après tout ce sont mes tuiles et mes pots de fleurs qui ont causé des soucis), mais je tenterai de demander au juge de m'exonérer, je lui parlerai de catastrophe naturelle à laquelle je ne peux rien.
Et j'ajouterai qu'après tout c'est la mairie qui veut ce type de toit et des pots de fleurs et que le toit est exactement conforme à la réglementation et mes pots sont exactement ceux demandés par la mairie.
Seulement voilà, les méchants vents étaient annoncés.
Et mon mari est couvreur professionnel, il connaît bien les problèmes que posent les vents forts...il aurait pu peut-être jeter un coup d'oeil au cas où ?
Et moi, je suis préventionniste-conseil, intervenant auprès de la mairie, et j'ai même participé à la cellule de crise il y a 3 ans, après une précédente tempête qui a causé des dégâts ...
Est-ce que le fait que mon mari démontre qu'il a bien respecté les règlements régissant la pose des tuiles suffira au juge pour l'excuser ?
Est-ce que le fait que les pots de fleurs font suite à une demande du conseil municipal et ont exactement le format et la couleur préconisés suffiront à m'excuser au yeux du juge ?
Est-ce que le fait que mes tuiles et mes pots de fleurs n'ont après tout "dérangé" que deux voisins (sur les 50 de mon coin de rue) qui en on fait tout un foin (franchement ! ils exagèrent !) changera quelque chose à la décision du juge ?
N'est-ce pas exactement transposable à l'affaire qui nous intéresse ?
Mais est-ce que le simple bon sens intéresse quelqu'un ? |
|
|
|
|
ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
Message: (p505931)
Posté le: 14. Mar 2019, 10:41
|
|
|
bobette a écrit: | Mais est-ce que le simple bon sens intéresse quelqu'un ? |
Le bon sens oui et la chère déontologie sont bradés au nom de la liberté de commerce alors que «la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui».
L’article 4 d’une simple directive européenne prévaut désormais sur celui de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen:
Face aux puissants, «la victime est obligée de prouver le dommage, le défaut ET le lien de causalité entre le défaut et le dommage.»
La victime est sacrifiée sur le comptoir du profit.
Autre analogie, triste et dramatique contrairement à la vôtre Bobette :
Ce matin encore, il apparaît que le géant Boeing connaissait le risque, le défaut de son avion. Il lui a suffi d’en informer les compagnies et leurs pilotes, pour être dégagé de ses responsabilités et continuer à le commercialiser après le premier crash. |
|
|
|
|
bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p506820)
Posté le: 06. Avr 2019, 22:16
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : dilette, Beate, Larringes, Framboisine1
|
|
|
En lisant les articles relatifs à l'étude publiée par des chercheurs, étude qu'ils ont faite en réexaminant de près les données de l'étude de bioéquivalence du LNF ....(voir le sujet ici :
Message )
... je pensais à certains termes et raisonnements utilisés par le juge :
Citation: | En tout état de cause, la notice comprend une recommandation générale ainsi libellée : "si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en avec votre médecin ou à votre pharmacien; Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné sur la notice."
Cette information est suffisamment précise et pertinente pour qu'un patient moyen, en référence à la notion du bon père de famille normalement diligent, comprenne sans délai que l'apparition d'un effet indésirabfe inattendu et inhabituel nécessite de prendre attache avec son professionnel de santé référent. |
Oui, les malades, pauvres ignares hystériques, auraient dû, " en référence à la notion du bon père de famille normalement diligent"...comprendre immédiatement qu'il s'agissait d'effets indésirables de la nouvelle formule, comprendre qu'il ne s'agissait pas de symptômes a priori non-attribuables à un médicament dont "aucun changement n'est attendu pour le patient", auraient dû comprendre... au lieu d'entrer en errance diagnostique s'ils ne comprenaient toujours pas .... ou se faire traiter d'hystériques/nocébo quand ils faisaient le lien avec le LNF...
A priori, ni MERCK ni l'ANSM, pourtant des "sachants", des experts, n'ont immédiatement accepté de faire le lien avec la nouvelle formule, et pourtant eux savaient... sauf à les croire "non diligents" et pas bons "pères de famille" du tout !... ils savaient rien qu'en regardant les données de l'étude de bioéquivalence.
Ils savaient qu'il y a un truc pas normal, comme un bon père de famille qui regarde la courbe de croissance type sur le carnet de santé de son enfant, et met des croix dans la grille pour voir s'il est dans la norme, s'affole et court voir son médecin s'il constate que le petit n'est pas dans la zone normale...Et avec le médecin ils font le point pour voir s'il y a lieur de s'inquiéter...
Dans mon cursus scolaire, j'ai le vague souvenir des schémas avec abscisses et ordonnées qu'on nous faisait remplir (je n'aimais pas trop, au mieux je devais avoir des 10/20).
On reportait sagement nos points, ça faisait un joli nuage de points, et on en déduisait une courbe moyenne, ou normale (je ne connais plus le terme exact).
Puis on parlait des écarts et écarts-types (ou de trucs du genre) avec cette jolie courbe moyenne etc etc...
C'est ce que MERCK (et l'ANSM) a dû faire, en recensant les données de l'étude de bioéquivalence. Et avec une compétence que j'espère tout de même supérieure à la mienne. Enfin j'espère qu'ils font mieux qu'un 10/20 noté par mes profs.
Et le labo, "normalement diligent" et "bon père de famille ", s'est nécessairement affolé en constatant que la moitié des points quasiment s'écartait de la jolie courbe...et, normalement diligents, ils ont décidé qu'il y avait un souci dépassant la normale...
Enfin c'est ce qu'ils auraient dû faire, dans une vie guidée par le bon sens minimal...
Et si un juge leur appliquait le même critère qu'à leurs patients ?
Parce qu'apparemment le juge est plus sévère pour le patient de base, sans connaissance médicale particulière, que pour les spécialistes du médicament.
Ils savaient le risque, et xy et z, et tant de professeurs "nocebo" (incités par qui ?) ont mené une campagne efficace de dénigrement et d'humiliation sexiste envers les "malades nocebo-hystériques", campagne tellement efficace qu'un certain suivisme du monde pharmaco-médical a fait le reste des dégâts.
Cette attitude se qualifie comment, juridiquement, à votre avis ?
En tout cas, pour moi, avoir respecté les règles (pas si respectées que ça, puisque c'est les règles 'génériques' qui ont été appliquées) de l'étude de bioéquivalence, cela ne peut être une excuse, s'agissant de gens du métier expérimentés.
Cela n'excuse ni l'impréparation, ni la prise de risque imposée aux patients, ni la campagne de dénigrement, ni l'attitude hostile aux patients lors des audiences, cela n'excuse rien.
NB : "la notion du bon père de famille normalement diligent" est une expression souvent utilisée en droit....elle est devenue obsolète car jugée vaguement sexiste...
Citation: | A l’initiative d’un groupe de parlementaires écologistes qui ont reproché à cette expression « issue du système patriarcal », d’être discriminant (il est vrai que l’on n’a jamais parlé de la bonne mère de famille), les députés ont, dans le cadre du vote sur le projet de loi sur l’égalité entre les hommes et les femmes, condamné le "bon père de famille" et décidé sa mort et son remplacement dans les textes où on le rencontrait, par les termes « raisonnable » ou « raisonnablement ». |
En savoir plus sur https://www.village-justice.com/art......html#QCzC4yMPp5C3TqLb.99 |
|
|
|
|
cinelle Inscrit le: 17.01.18 Messages: 26Thyroidite hashimoto... Aude |
Message: (p506832)
Posté le: 07. Avr 2019, 11:21
|
|
|
Bonjour Bobette,
Bravo pour cette fine analyse !
Quel humour !
Celà fait réellement du bien
.Merci.
Cinelle |
|
|
|
|
ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
|
|
|
|
Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50415Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p517219)
Posté le: 26. Oct 2019, 09:51
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : ki
|
|
|
Merci ki !
En effet, UPGCS et VST travaillent étroitement avec les avocats (qui préparent actuellement l’audience de la procédure d’appel dans la plainte pour défaut d’information, prévue en janvier).
Les avocats de Merck ont envoyé leurs conclusions (sidérantes de mauvaise foi...), les avocats des patients y ont réagi... véritable « jeu de ping-pong » épuisant !
Ne reste plus qu’a attendre janvier, en espérant que la cour d’appel sera plus à l’écoute que le TGI !
Beate |
|
|
|
|
bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p520684)
Posté le: 14. Déc 2019, 18:10
|
|
|
En me relisant, à nouveau je confirme mon étonnement, et je ne peux me retenir d'un sentiment d'absurdité,il y a quelque chose d'ubuesque dans tout cela...
Comment un juge peut-il exprimer une exigence de vigilance et de compréhension du fonctionnement du médicament et du corps plus important pour le patient lambda que pour les professionnels ?
Comment peut-il tirer des conclusions plus sévères pour le patient que pour les professionnels ?
Cela me sidère, je ne comprends pas !
En effet je disais :
bobette a écrit: |
... je pensais à certains termes et raisonnements utilisés par le juge :
Citation: | En tout état de cause, la notice comprend une recommandation générale ainsi libellée : "si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en avec votre médecin ou à votre pharmacien; Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné sur la notice."
Cette information est suffisamment précise et pertinente pour qu'un patient moyen, en référence à la notion du bon père de famille normalement diligent, comprenne sans délai que l'apparition d'un effet indésirabfe inattendu et inhabituel nécessite de prendre attache avec son professionnel de santé référent. |
|
Mais oui mais justement !!! puisqu'on nous disait qu'on n'attendait aucun changement de ce médicament dont on avait "juste changé un excipient", comment aurions-nous pu, tout seuls chez nous, attribuer nos malaises au changement de médicament ?
On l'a cru, car nous n'avions pas l'habitude de la méfiance systématique.
Car on avait confiance en nos interlocuteurs habituels, médecin, pharmacien, notre labo préféré qui nous fournissait ce lévo tellement indispensable.
On n'avait pour la plupart pas plus d'interrogations sur notre système de santé... malgré quelques dérapages dont nous avions vaguement entendu parler dans la presse, mais bon c'était des exceptions, sans aucun doute ! Vous savez, ces affaires-là c'était de celles qui touchent systématiquement une vague connaissance très éloignée, on ne sait pas trop si ce qu'on en a entendu n'est pas un peu exagéré...
Peut-être même avions nous parfois une étincelle de mauvaise conscience en entendant parler d'une personne moins chanceuse qui avait été mal diagnostiquée et mal soignée pour son cancer...mais nous ça ne pouvait pas nous arriver, nous avions des interlocuteurs de confiance.
On a pensé à tout, au début : la grippe, les repas trop relevés (il faudrait décidément que je sale un peu moins, mon estomac devient trop fragile), la viande peut-être pas tout à fait fraîche (vilain boucher !), la sauce trop grasse (décidément je suis devenue plus sensible qu'avant, ça doit être l'âge, et je récupère plus difficilement après une gastro), trop de stress en ce moment au boulot, j'en ai un mal de crâne (et je ne supporte plus comme avant, ça doit être le cumul) etc etc etc
Et là, oui, c'est vrai, c'est les réseaux sociaux qui ont permis que ça fasse tilt...Pas tout de suite, pour ce qui me concerne...
Et là nous, je, on a rejoint la cohorte des "nocébotisés".
Citation: | Oui, les malades, pauvres ignares hystériques, auraient dû, " en référence à la notion du bon père de famille normalement diligent"...comprendre immédiatement qu'il s'agissait d'effets indésirables de la nouvelle formule, comprendre qu'il ne s'agissait pas de symptômes a priori non-attribuables à un médicament dont "aucun changement n'est attendu pour le patient", auraient dû comprendre... au lieu d'entrer en errance diagnostique s'ils ne comprenaient toujours pas .... ou se faire traiter d'hystériques/nocébo quand ils faisaient le lien avec le LNF... |
Puis je disais à propos des professionnels de la santé ou du médicament :
Citation: | Et si un juge leur appliquait le même critère qu'à leurs patients ?
Parce qu'apparemment le juge est plus sévère pour le patient de base, sans connaissance médicale particulière, que pour les spécialistes du médicament.
Ils savaient le risque, et xy et z, et tant de professeurs "nocebo" (incités par qui ?) ont mené une campagne efficace de dénigrement et d'humiliation sexiste envers les "malades nocebo-hystériques", campagne tellement efficace qu'un certain suivisme du monde pharmaco-médical a fait le reste des dégâts.
[...] s'agissant de gens du métier expérimentés.
Cela n'excuse ni l'impréparation, ni la prise de risque imposée aux patients, ni la campagne de dénigrement, ni l'attitude hostile aux patients lors des audiences, cela n'excuse rien. |
J'espère que nos avocats traduiront cette incompréhension ! |
|
|
|
|
ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
Message: (p520693)
Posté le: 14. Déc 2019, 20:05
|
|
|
Je partage ton incompréhension Bobette même si je ne suis pas concernée par le défaut d'information (ce qui ne m'a pas épargnée en septembre).
Les juges, qui savent bien que la formule "nul n'est censé ignorer la loi" est une légende juridique, devraient comprendre que nul patient n'est censé s'attendre à un changement quand son médicament n'a même pas changé de nom.
Quant aux effets secondaires, s'il suffit de les inscrire sur les notices pour s'en décharger, on comprend pourquoi celles-ci s'allongent en pages et doubles pages... |
|
|
|
|
ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
Message: (p520696)
Posté le: 14. Déc 2019, 20:15
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : bobette
|
|
|
PS: la question de l'information est à ce point tordue et détournée que
- si tu n'étais pas informé, la NF n'est pas en cause, c'est juste un problème de posologie
- si tu étais informé, le levo n'est pas non plus en cause, c'est juste une contagieuse hystérie
Pile il gagne, face tu perds |
|
|
|
|
bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p520722)
Posté le: 14. Déc 2019, 21:13
|
|
|
ki a écrit: | PS: la question de l'information est à ce point tordue et détournée que
- si tu n'étais pas informé, la NF n'est pas en cause, c'est juste un problème de posologie
- si tu étais informé, le levo n'est pas non plus en cause, c'est juste une contagieuse hystérie
Pile il gagne, face tu perds |
c'est tout à fait ça, bien résumé ! |
|
|
|
|
Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50415Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p520724)
Posté le: 14. Déc 2019, 22:45
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : dilette
|
|
|
Bonsoir,
Je partage tout à fait votre raisonnement... et votre incompréhension !
Espérons que le juge de la cour d’appel sera un petit peu plus à l’écoute ?!
L’audience en appel de la procédure collective pour défaut d’information aura lieu le 7 janvier 2020, à 13h30, à la cour d’appel de Lyon.
Le nombre de places dans la salle des audiences est limité, environ 90 - les personnes désireuses d’y assister doivent s’inscrire après du cabinet MySmartCab.
Il n’y a plus qu’à espérer que devant les nouveaux éléments apparus depuis la procédure initiale (études démontrant que la bioéquivalence était beaucoup moins parfaite que Merck ne l’a prétendu, introduction de la NF dans d’autres pays avec une information beaucoup mieux faite qu’en France...), les juges seront un peu plus ouverts, et davantage à l’écoute des malades !!
Beate |
|
|
|
|
Aller à la page 1, 2, 3, 4 Suivant
|