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marine0666 Inscrit le: 29.10.06 Messages: 117Cancer thyroide Rouen 30+ |
Message: (p108798)
Posté le: 20. Jan 2007, 18:55
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Bonjour à tous.
J'ai 21ans, et j'ai été opéré en novembre d'un cancer de la thyroide (de forme papillaire). Je me demande encore comment cela a pu se déclencher. Certains pensent à tchernobyl... d'autres à une forte émotion.
Je voudrais savoir pour chacun d'entres vous, avez vous eu des grosses émotions quelques années avant que l'on vous annonce votre cancer?
Pour ma part j'ai vécu le divorce de mes parents il y a 4-5 ans, puis des moments pas tres marrants où j'ai beaucoup souffert. Et mon cancer datait au minimum de 6 mois, voir jusqu'à 3 ans ou 4 ans. Donc je pense peut etre que ca pourrait etre lié.
J'aimerais faire une comparaison avec vous, car avoir un cancer à n'importe quel àge c'est un moment pas marrant et on en recherche les causes pour ne pas refaire subir à notre corp une expérience similaire ...
Merci beaucoup, et je vous fais de gro bisous à tous.
marine |
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Nancy
60+ |
Message: (p108807)
Posté le: 20. Jan 2007, 20:58
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Salut Marine,
Tout comme toi, je crois vraiment que le cancer de la thyroïde et les maladies de cette glande sont liées à un trop plein d'émotions négatives. Je pense aussi que ces maladies sont souvent chez les personnes altruistes qui veulent aider les autres mais qui reçoivent peu d'aide ou de support. J'ai cru aissi comprendre que ces maladies affectent souvent les gens du type "Wonder Woman" soit les personnes qui font plein de choses en même temps. Mais, c'est ma théorie à moi, mon médecin généraliste qui est aussi homéopathe y croit mais les autres personnes ... vraiment pas.
La thyroïde est la glande liée aux émotions et ça c'est un fait qui est scientifiquement prouvé et les thyroïdectomisés supportent difficilement le stress quand le papillon n'est plus alors qu'avant ils carburaient avec celui-ci. Voilà! J'ai hâte de lire les autres réponses.
Amitié du Québec,
N |
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Invité |
Message: (p108811)
Posté le: 20. Jan 2007, 21:58
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C'est un vaste sujet de discussion et on en a déjà beaucoup parlé sur le forum.
Des tas de recherches sont faites sur les causes des cancers . On a par exemple pris des groupes d 'ex-prisonniers de la guerre de Corée , de personnes qui avaient perdu leur conjoint etc. et des groupes -témoins . On n'a pas constaté de lien entre stress et cancer, mais ça ne veut pas dire qu'il n'existe pas du tout.
D'après ces études, le lien entre psychisme et cancer peut exister , mais il est d'uen amplitude tellement faible par rapport au rôle du tabac, de la génétique ou de l'alimentation pour qu'on puisse le mettre en évidence.
Nancy, je n'ai jamais constaté qu'il y avait plus de wonderwoman ou d'altruistes parmi les malades de la thyroïde, mais je peux me tromper.
En cas de stress et d'émotion, ce sont plutôt les surrénales qui sont sollicitées, mais il y a des réactions en chaîne etc.
P.S. Rares sont les gens qui n'ont pas de gros stress, on peut donc très facilement trouver un événement stressant dans sa vie et le relier à un cancer, d'autre part c'est compliqué de savoir à partir de quel moment exactement les cellules ont commnecé à déconner.
Dernière édition par Invité le 21. Jan 2007, 12:43; édité 1 fois |
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MIMI51
Inscrit le: 14.03.06 Messages: 553THYROIDECTOMIE TOTAL... REIMS 60+ |
Message: (p108840)
Posté le: 21. Jan 2007, 11:02
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Coucou Marine,
Bah, pour ma part et après que j'en ai discuté avec mon endocrinologue et ma généraliste, vu le degré de stress que j'ai vécu entre 2004 et 2006, elles sont tombées d'accord pour dire que cela avait certainement beaucoup joué pour mon cancer de la thyroïde.
En effet, entre ces deux années, mes deux fils aînés m'en ont fait voir de toutes les couleurs (mais quand je dis de toutes les couleurs, c'est vraiment du haut de chez haut. z"ont commencé, l'un avait 16 ans et l'autre 18 1/2) Y'en a un, celui de 16 ans, qui a décidé de partir vivre chez zon père alors que je m'occupais toute seule de mes trois enfants (j'en ai trois,le dernier à 12ans) depuis près de 10 ans, sans que leur père ne se soucie de quoi que ce soit (pouvait pas, refaisait d'autres gosses) et donc il m'a fait les pires crasses qu'on peut faire à sa maman. L'était persuadé que son père le laisserait faire ce qu'il veut et c'est ce que son père lui a fait comprendre.
Mon aîné, quant à lui, n'a pas fait mieux. L'a passé son bac avec chance de l'avoir puis a décidé de bosser dans la restauration , l'a trouvé un boulot de serveur, puis comme c'était un cdd, l'en a trouvé un autre et il a quitté parce qu'il s'agissait d'un contrat nouvel embauche et qu'l abait trouvé mieux ailleurs. En fait, l'avait rien trouvé et est resté pendant un mois avant de retrouver, cette fois ci un cdi de serveur. Ben s'est barré un soir après le boulot en disant aurevoir à tout le monde à mardi (travaillait pas le lundi) et ils l'ont jamais revu.
Heureusement qu'avant, j'avais réussi à lui faire avoir un appart car je crois que je n'aurais jamais supporté s'il était resté à la maison. Moi je cherchais du boulot comme une dingue et j'en trouvais pas. Lui l'en avait un ou il était nourri tous les jours midi et soir et en cdi et il se barre.
Et encore je ne vous raconte pas le pire de chez pire qu'ils ont pu faire, ce serait trop long, on me dit que je pourrais en faire un bouquin ou un film.
Et je me dis que, quelque part, finalement, mon opération m'aura au moins permis une chose : relativiser par rapport aux problèmes que j'avais eu et que je risquais encore d'avoir si je m'investissais encore dedans.
donc pour moi le stress peut être effectivement facteur important dans le cancer de la thyroïde
mais c'est juste mon cas.
Gros bisous
Mimi |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50607Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p108859)
Posté le: 21. Jan 2007, 13:45
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Bonjour,
c'est en effet un VASTE sujet (et je ne pense pas qu'on trouvera vraiment une réponse) ...
C'est vrai que nous en avons déjà souvent discuté dans le forum ! Il existe même des théories qui relient chaque cancer, selon l'organe concerné, à des évènements précis (nous en avons discuté dans la discussion très animée "Ma guérison d'Hashimoto", page 4, sur la théorie (très controversée !) du décodage etc ...
Quand je vois une liste telle que celle-ci :
Citation: | La liste suivante montre quelques unes des relations entre les émotions conflictuelles et les organes touchés :
Cortex surrénal : mauvaise direction, égarement
Vessie : conflit terrible, coups tordus
Os : manque d’estime de soi, sentiment d’infériorité
Glande mammaire : souci ou manque d’harmonie
Conduit lactifère : séparation
Sein gauche : (chez les droitières) conflit relatif à un enfant, au foyer ou à la mère
Sein droit : (chez les gauchères) conflit avec les partenaires ou autres
Bronches : conflit territorial
Col de l’utérus : grave frustration
Côlon : conflit terrible, dur à avaler
Vésicule biliaire : rivalité
Coeur : conflit perpétuel
Intestins : grosse accumulation de colère
Reins : refus de vivre, conflit avec l’eau ou un liquide
Larynx : peur et effroi
Foie : peur de manquer de nourriture
Poumon : peur de mourir ou de suffoquer, pour soi même ou pour quelqu’un d’autre
Ganglions lymphatiques : perte d’estime de soi liée à l’emplacement
Mélanome : impression d’être sale, suoillé, sali
Oreille moyenne : incapacité à saisir des informations vitales
Bouche : quelque chose de dur à avaler ou à garder pour soi
Oesophage : quelque chose d’impossible à avoir/avaler
Pancréas : anxiété, colère vis à vis de membres de la famille, d’un héritage
Prostate : conflit terrible avec des associations ou des connections sexuelles
Rectum : peur d’être inutile
Peau : perte d’intégrité
Rate : choc de se voir blessé, physiquement ou émotionnellement
Estomac : colère impossible à digérer, sentiment d’avoir avalé trop de choses
Testicules et ovaires : sentiment de perte
Thyroïde : sentiment d’impuissance
Utérus : conflit sexuel |
je me dis que c'est vraiment de la fumisterie ... des sentiments genre "colère", ou "anxiété", ou "peur d'être inutile", TOUT LE MONDE en éprouve, à un moment ou un autre ... et relier ainsi chaque cancer à un sentiment précis, ça CULPABILISE les gens (alors que c'est déjà suffisamment dur d'avoir un cancer), puisque ça leur dit plus ou moins que c'est "leur faute", que s'ils avaient mieux géré ce conflit-là, ils ne seraient pas malade (ou alors, on va rejeter la faute sur la personne avec qui on avait un conflit, ce n'est pas forcément mieux : "toi, mon fils (mari, père ...) qui m'a fait voir de toutes les couleurs, tu m'as fait faire ce cancer" ...
Je trouve ce genre de théories sacrément dangéreuses !
Ce que je crois, moi, c'est que CHAQUE être humain a en permanence des cellules "anormales" qui se créent quelque part, puisqu'il y a des millions de divisions cellulaires sans arrêt, partout dans le corps. Mais "en temps normal", quand on est en bonne santé, bien équilibré, qu'on vit à peu près sainement, qu'on n'est pas trop stressé etc, l'organisme a des mécanismes de défense et arrive à éliminer ces cellules, sans dégâts. Mais lorsqu'on est "affaibli", par une cause quelconque (stress, deuil, maladie, fatigue ...), on se défend moins bien, et donc là, il peut arriver que ces autodéfenses soit moins efficaces, et que les "mauvaises cellules" gagnent du terrain, et qu'à un moment ou autre, elles deviennent "incontrôlables" et qu'on développe un cancer.
Donc, oui, des évenements stressants peuvent certainement avoir une influence sur le fait de développer un cancer (ou une autre maladie contre laquelle on aurait pu se defendre en temps "normal") - mais que le genre de conflit ait une influence sur l'organe touché, ça, je n'y crois vraiment pas ... (imaginez seulement, une salle d'attente remplie de patients qui attendent p.ex. une séance de rayons pour cancer de prostate, ou cancer du sein - pouvez-vous vraiment leur dire "si vous êtes malades, c'est que vous avez un conflit sexuel, ou un conflit avec votre partenaire/enfant" ???)
C'est normal, "humain" de chercher toujours des explications à tout, mais je pense qu'on ne peut PAS toujours TOUT expliquer, ce serait bien simple, sinon ... et la vie n'est pas simple, et pas toujours juste non plus ...
Là où les émotions seront particulièrement importantes, par contre, ce sera pour la GUERISON : même si le fait d'être positif et de croire en ses chances de guérison ne fait pas TOUT, il y contribue énormement !
Bon courage à tous !
Beate
(guérie d'un cancer de la thyroïde (certainement pas dû à un "sentiment d'impuissance" ?) et d'un cancer du rectum ("peur d'être inutile ?" - et ça, après 3 ans de forum, certainement utile ?? pffff ... mais bon, un peu moins de stress ne me ferait certainement pas de mal )
Je vous mets un lien vers une étude qui dit que (contrairement à ce qu'on croit souvent) non, fatigue et dépression n'accroissent PAS le risque de cancer : ftopic4673.html. Un livret de la ligue contre le cancer : Vrai et faux sur le cancer. Egalement intéressant, un article sur la définition et les effets du Stress : aigu, repeté, chronique |
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MIMI51
Inscrit le: 14.03.06 Messages: 553THYROIDECTOMIE TOTAL... REIMS 60+ |
Message: (p108869)
Posté le: 21. Jan 2007, 14:13
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Coucou Beate,
C'est vrai, finalement, tu as raison quand tu dis que l'on dois déjà, au début, avoir des cellules qui ont des faiblesses et que, sous la poussée de gros stress ou d'une grosse fatigue, ces cellules vont changer jusqu'à ce que cela puisse, dans certains cas, aller vers des cancers.
J'ai eu des amis qui ont développé des cancers suite à un deuil alors qu'ils n'avaient jamais été malades jusqu'à présent.
En fait, pour moi aussi, je n'avais jamais été malade.
Effectivement, je devais avoir des cellules malades en attente, qu'on ne pouvait pas soupçonner (la preuve c'est que ma prise de sang pour la thyroïde n'a à aucun moment décellé de dysfonctionnement de la thyroïde) et la fatigue nerveuse, le stress ont peut être accéléré ce carcinome qui était latent et n'attendait qu'à se développer. Peut être qu'il se serait développé 6 mois après sans le stress mais il se serait développé quand même, ou bien 6 ans après. Quand j'en ai discuté avec mon chirurgien, à l'époque, il m'a dit que j'aurais pu développer mon carcinome papillaire vers 60 ans que vers 25 ou 30 ans. Je l'avais déjà en moi, c'est tout.
Bah, je ne me sens pas impuissante quant à certains évènements. J'ai fait tout ce qu'une maman peut faire pour ses enfants, je ne me culpabilise pas. Je les ai aidés à grandir, j'ai fait comme pour un enfant qui apprend à marcher. Il arrive un moment où il faut lui lacher la main pour qu'il puisse prendre conscience qu'il va devoir avancer tout seul à un moment ou à un autre. Je dirais même que j'ai été peut être un peu plus loin car, loin de la "couvée", j'ai même surveillé à un moment mon aîné puisque s'il a retrouvé du boulot, (je ne me lance pas de fleurs) c'est parce que, travaillant dans le domaine de l'insertion professionnelle à l'époque, je lui ai apporté mes conseils et mon aide sur ses recherches d'emploi.
Je n'ai, à l'heure actuelle, aucun sentiment de culpabilité. C'est sa vie et pas la mienne, de toutes façons, il fallait que je prenne du recul sinon je risquais, à l'époque, de plonger avec lui et de faire plonger aussi mon couple et vore même mon petit dernier.
Voilà Beate. Je rejoins quand même ton avis. Comme diraient certains, c'est notre karma (j'suis pas boudiste mais c'est une phrase qui me plait bien) et il faut l'accepter même si c'est pas toujours tout rose
Gros bisous, à bientôt
Mimi |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50607Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p108879)
Posté le: 21. Jan 2007, 14:30
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Coucou Mimi,
là où c'est tout à fait juste ce que tu dis, c'est quand tu dis que la maladie t'a fait voir les choses différemment, qu'elle t'a fait prendre du récul !
En cela, tomber malade peut même être une "chance" (en tout cas, moi, je le vois comme ça, pour MOI !) - ça permet de comprendre ce qui est vraiment important dans la vie et ce qui l'est moins, de ne plus se laisser stresser par des futilités sans importance, de "lâcher prise" et de se décharger de certaines choses sur d'autres (membres de la famille, collègues etc) alors qu'auparavant, brave petit soldat, on tenait absolument à toujours tout faire soi-même sans jamais se plaindre, etc etc ...
J'ai eu deux cancers, et tous deux m'ont appris plein de choses sur moi-même et sur les autres, et, dans un certain sens, m'ont "enrichie", en expérience de la vie, en contacts, rencontres, amitiés ... donc, ce n'était pas uniquement négatif ! Et depuis, je suis bien plus "zen", moins perfectionniste, j'ai compris que tout n'est pas toujours "de ma faute" ou "de ma responsabilité", qu'il y a des choses dans la vie qu'on ne peut pas changer et par lesquelles il ne faut pas se laisser stresser ... de toute façon, "on fait de notre mieux", mais personne n'est parfait, et "il y a toujours pire" ... Donc, faisons de notre mieux, prenons la vie du bon côté, et la vie nous sourira de nouveau - il y a un côté positif dans pratiquement "tout", il suffit de le voir (pas toujours évident, je sais ...)
Gros bisou !
Beate |
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MIMI51
Inscrit le: 14.03.06 Messages: 553THYROIDECTOMIE TOTAL... REIMS 60+ |
Message: (p108900)
Posté le: 21. Jan 2007, 18:08
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Coucou Beate,
Tout à fait d'accord avec toi quand tu dis que la maladie permet de voir les choses différemment et de moins stresser et lâcher prise par rapport à certaines où l'on s'est conduit, jusqu'à présent comme un bon petit soldat (c'est exactement le terme qu'a employé ma généraliste au moment où j'avais eu mes problèmes avec mes enfants) avec en plus cette impression que l'on avait d'être invulnérable.
Ben non on est pas wonder woman, on n'est pas invulnérable non plus et nous avons nos faiblesses. Le corps nous le fait bien comprendre.
C'est pour cela qu'effectivement, tout comme toi, je stresse moins sur certains sujets. Je me dis qu'un jour ou l'autre cela peut évoluer dans le bon sens, du moins je l'espère. Mais bon, c'est vrai que, de temps en temps, ça n'empêche pas un petit coup de blues.
Le seul sujet pour lequel j'ai un peu tendance à continuer à stresser, en ce moment, c'est mon boulot. En effet, j'ai retrouvé, comme tu le sais, du travail depuis le 6 novembre comme Assistante de Direction à mi-temps. Ma chef voudrait bien me garder en cdi et à temps complet mais il y a le conseil d'admnistration et tout ce qui s'en suit. N'empêche que, parrallèlement à cela, j'ai une charge de boulot qui est assez importante et, comme j'ai tendance à être perfectionniste (lol), ben je stresse à l'idée de ne pas arriver à tout faire.
Pas encore facile de relativiser par rapport à cela mais je vais essayer d'y arriver là-aussi.
Ce que ma maladie, par contre, m'a apportée, c'est une chaîne d'amies à qui l'on peut se confier et que l'on peut aider, en retour, par le biais du forum. Elle m'a même fait rencontrer ma "petite soeur de coeur", ma "presque jumelle" puisque nous avons été détectée toutes le deux de la même façon et avons été opérée à un mois d'écart dans le même établissement. Depuis, nous correspondons régulièrement par mail et nous voyons dès que nous le pouvons.
Finalement, cela a aussi des avantages et pas que des inconvénients., je m'en rend compte à présent.
Bonne soirée Beate.
Ps : le froid arrive dans nos régions, fini la douceur printanière. Va falloir qu'on ressorte les bonnets et les écharpes
Gros bisous
Mimi |
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