Beate
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Message: (p126274)
Posté le: 29. Mai 2007, 10:28
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Bonjour Lucille,
tu as raison, c'est une très bonne nouvelle - petit à petit, la recherche avance, et on peut espérer qu'avoir découvert les gènes représentera le premier pas vers un meilleur dépistage, d'abord, puis un meilleur traitement, ensuite ...
Je recopie ici un résumé trouvé dans une revue de presse médicale (car je ne sais pas combien de temps les textes resteront lisibles sur les sites respectifs) :
Citation: | « Quatre gènes impliqués dans le cancer du sein ont été identifiés »
Le Monde, La Croix
Jean-Yves Nau indique dans Le Monde que les auteurs d’études parues dans Nature et Nature Genetics « annoncent avoir identifié 4 gènes dont les mutations sont directement impliquées dans la physiopathologie de cancers du sein ».
« Un cinquième gène serait sur le point d'être identifié », poursuit le journaliste.
Jean-Yves Nau explique qu’« il s'agit de la découverte la plus importante depuis celle, faite en 1993 et 1995, des gènes BRCA1 et BRCA2, impliqués dans les formes familiales des cancers du sein et de l'ovaire ».
Une découverte qui « pourrait conduire à améliorer le diagnostic précoce de cette lésion ainsi que la prise en charge thérapeutique des femmes concernées », précise Jean-Yves Nau.
Le journaliste relève notamment que « selon les auteurs de ces travaux, deux des quatre gènes découverts (FGFR2 et TNRC9) aggravent chacun de 20 % le risque de survenue d'un cancer du sein, ce risque augmentant de 40 % si la mutation existe sur les deux gènes présents dans chaque cellule ».
« Les deux autres gènes découverts (MAP3K1 et LSP1) augmentent le risque de 10 % dès lors qu'il existe une seule mutation », continue Jean-Yves Nau.
Le journaliste ajoute que « pour le Pr Douglas Eaton, directeur de l'unité d'épidémiologie génétique du Centre britannique de recherche sur le cancer, à Cambridge, et l'un des responsables de ces travaux, les 4 gènes découverts sont directement impliqués chez 4 % des femmes chez lesquelles un cancer du sein a été diagnostiqué ».
Jean-Yves Nau note que « la question est désormais de savoir si cette découverte doit ou non conduire à la mise en place de campagnes de dépistage systématique ».
Le journaliste remarque en effet que les risques induits par ces 4 gènes sont « significativement plus bas que ceux - estimés à 80 % - auxquels exposent les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 ».
Jean-Yves Nau se demande par ailleurs « si la compréhension de plus en plus fine de la génétique et de la physiopathologie moléculaire du cancer du sein permettra ou non d'améliorer de manière significative les stratégies thérapeutiques contre cette affection ». |
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