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Aramis |
Message: (p222450)
Posté le: 25. Oct 2009, 10:58
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... favoriserait-il l'émergence d'une maladie auto-immune?
Comportement dont nous n'aurions pas forcément conscience...?
Voilà la réflexion qui m'est venue hier.
Elle m'est apparue comme une évidence suite à la découverte chez moi d'une émotion répétitive et destructrice, chronique. Enfin, non, pas la découverte; mais plutôt l'aveu que cette émotion existait en moi...! Pas pareil!!
Je n'entrerais pas plus dans les détails: plusieurs émotions peuvent avoir un pendant auto-destructeur, voire masochiste.
Ce que je mets là en avant rejoint les théories de Michel Odoul, aussi, si ça vous parle, qui soutient que le corps émet des signaux à travers la maladie et qu'il nous faut les analyser pour vivre mieux. Chaque partie du corps renvoie à des symboles universels de l'inconscient plus ou moins collectif.
En ce qui nous concerne ici, il s'agit donc de la thyroïde: située au niveau de la gorge (voire carrément sur un chakra, pour les adeptes), elle pourrait symboliser l'expression, un équilibre intérieur qui passerait par ce qui est dit, chanté, crié, borborygmé, etc... Pourquoi pas? C'est une supposition tout à fait personnelle, hein!
Un problème de thyroïde pourrait-il renvoyer à quelque chose qui n'est pas dit, qui n'est pas "exprimé", voire refoulé?
Comme je le disais plus haut, on peut totalement ne pas en avoir conscience.
En ce qui me concerne, je découvre seulement au bout de 20 et quelques années que je me trimballe un vrai fardeau qui me semble aujourd'hui tellement lourd que rien que de savoir qu'il pesait tant sur mon dos, je l'ai enfin jeté et que m'en sens bien soulagée!
Et je suis enfin capable d'en parler, à commencer par à moi-même: "Ah oui, c'est vrai, je suis comme ça. Bon d'accord."
Enfin, je ne me targue pas de faire de la psychologie, même de comptoir! J'avais juste envie de partager mes dernières réflexions avec des personnes qui pourraient se sentir éventuellement concernées!
Qu'en pensez-vous?
Bon week-end à toutes et tous! |
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Luciana Cancer papillaire Montréal |
Message: (p222485)
Posté le: 25. Oct 2009, 16:52
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Bonjour,ton terme auto-destructeur m'a fait bondir.Le cancer de la thyroide a rien a voir avec cela .Pour moi ce sont, des balivernes.Et pourtant, j'ai fais de la thérapie sérieuse assez longtemps.C'est ton opinion ,je la respecte.Assez de vivre ce cancer ,je vais pas me culpabiliser en plus. |
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Hélène 86
Inscrit le: 10.05.09 Messages: 254Carcinome papillaire... Châtellerault - 86 |
Message: (p222486)
Posté le: 25. Oct 2009, 17:17
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Bonjour Aramis,
Désolée, mais je n'adhère pas du tout à tes idées. Certains médecins (surtout les psy.) attribuent 1 grande partie de nos problèmes (même cancer et autres maladies graves) au stress et à notre façon de réagir dans la vie de tous les jours ! Je me suis souvent entendu dire : soyez positive car les pensées négatives provoquent et/ou déclenchent une grande partie des maladies. Cà m'énerve ! Les BB et les personnes qui n'ont (hélàs) plus leur tête souffrent AUSSI de maladies graves, non ?
Je trouve que j'ai plutôt moyennement réussi ma vie (de couple et professionnelle), MAIS, j'ai eu comme tout le monde à un moment ou un autre des choix à faire ... et, j'ai sans doute souvent fait le mauvais; donc, d'accord, là je suis en partie responsable de ce qu'est devenue ma vie et je l'accepte. MAIS, concernant ma santé, NON ... JE NE ME SENS PAS RESPONSABLE.
J'ai une soeur psy. qui m'a dit à peu près çà :
tout tes soucis et différents problèmes que tu n'as "PAS PU AVALER" sont restés "coincés" dans la gorge ! et ceci explique celà !!! OUAIS ... Bon !
je n'accepte pas qu'on "sous-entende" que : si j'ai un cancer, je l'ai bien cherché, voire que je l'ai provoqué !!! M .... |
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Summerlight Inscrit le: 21.10.08 Messages: 133 |
Message: (p222491)
Posté le: 25. Oct 2009, 17:41
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Bonjour,
Je me permets d'intervenir dans cette discussion : qu'en est-il des facteurs environnementaux ? Incidents nucléaires, ondes électro-magnétiques, pollutions diverses, etc... ?
Je ne suis pas celle qui s'y connaît le mieux dans ce domaine, mais il serait intéressant de savoir quel est l'impact de tous ces facteurs dans le déclenchement des maladies auto-immunes, des cancers, etc... |
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Luciana Cancer papillaire Montréal |
Message: (p222492)
Posté le: 25. Oct 2009, 17:47
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Les psycholoques que je connais et plusieurs autres n'adhèrent pas du tout a ceci .C'est un psychiatre en maladie psychosomatique ,que je vois et il devient enragé, lorsqu'il entend des choses semblables.J'ai remarqué que ce sont les psychothérapeutes,pas tous heureusement (personnes qui font de la thérapie sans diplôme de psychologue) qui ont tendance a dire ces balivernes.Cela fait énormément de dommage . |
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Luciana Cancer papillaire Montréal |
Message: (p222494)
Posté le: 25. Oct 2009, 17:53
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Pour les dégâts des centrale nucléaires c'est bien reconnu, je suis d'accord que cela a un impact,pour le cancer de de la thyroide ,mais pas le psychologique.Le tabac et la fumée secondaire, sur le cancer du poumon sont prouvé aussi.Qui continue de fumer parmi vous??????? |
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Aramis |
Message: (p222495)
Posté le: 25. Oct 2009, 17:54
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Eh bien wahou! les réactions sont assez vives!
Je ne voulais froisser personne et surtout je n'accuse personne de quoi que ce soit!
Ma réflexion est entièrement personnelle, comme je l'ai précisé.
Je ne cherche pas à prêcher, donc. Je soumettais une opinion qui me parle. Je ne suis peut-être pas toute seule à avoir pensé à ça?!
Tous les cas sont particuliers, qui plus est, et je ne prétends en aucun cas à ce qu'il y ait une solution unique à nos problèmes, quels qu'ils soient, peut importe le domaine, d'ailleurs. Nous sommes tous uniques, non? Avec chacun nos raisons (environnementales, physiologiques ou psychiques) de développer X problème de santé.
Aussi trouvais-je le sujet intéressant, et ne me ferme à aucun avis.
Restons connectés à notre source, notre vérité.
Bonsoir à tous! |
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Laurette98 Inscrit le: 22.03.08 Messages: 2014 |
Message: (p222529)
Posté le: 25. Oct 2009, 22:10
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Bonjour Aramis,
Je crois que l'on peut tempérer un peu cette discussion, j'ai lu un livre écrit par un kiné atteint d'une leucémie il y quelque-temps (malheureusement je ne le retrouve pas dans mon bazar!) qui avait une position intermédiaire, il expliquait que le cancer était présent (on en fabrique tous les jours et nos gentils globules blancs les détruisent ) et on en fabrique certainement plus avec tous les mauvais facteurs environnementaux mais quelque-fois on le laisse se développer car un mauvais état de santé psychologique diminue notre immunité, il est connu à priori que le psychisme agit sur les défenses immunitaires (par exemple, moi je fais des maladies virales, rhumes, sinusites.... très souvent lorsque je prends des vacances, comme si le fait de relâcher la tension relachait aussi mon immunité!).
Bien sûr, moi aussi je ne supporte pas que l'on me dise que je me suis fabriquée mon cancer (les pesticides, Tchernobyl, la carence en iode....) et ensuite des chirurgies incomplètes, mais "j'accepte de me demander si mon état psychique ne m'a pas empêché des les détruire" et sur ce point en ce qui concerne la thyroïde nous ne sommes vraiment pas aidés puisque son absence ou son dysfonctionnement jouent énormément sur notre état psychique et notre immunité, c'est le serpent qui se mord la queue. Mon idée c'est que le psychisme a un rôle mais que malheureusement avec nos maladies nous avons énormément de mal à le contrôler.
Il y quelques temps, très peu en fait, j'aurais crié au loup comme toutes les réponses que tu as eu, depuis ma dernière intervention, je suis devenue plus modérée, malheureusement je ne contrôle toujours pas bien mon psychisme mais je n'ai jamais trouvé de psychologue formé pour les patients malades de la thyroïde, je ne pense pas que ça existe, et comment faire comprendre que parfois on perd pied mais ce n'est pas de notre faute puisque les psychologues ne sont formés qu'à chercher le pourquoi du comment de nos histoires personnelles et ne connaissent rien au fonctionnement de cette petite glande qui contrôle tant de choses!!!
Voilà, en gros ne t'accuse de rien mais cherche à te sentir mieux dans ta tête et le corps suivra!
Bisous
Laure |
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Summerlight Inscrit le: 21.10.08 Messages: 133 |
Message: (p222535)
Posté le: 25. Oct 2009, 22:37
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Re-bonsoir,
Citation: | je n'ai jamais trouvé de psychologue formé pour les patients malades de la thyroïde, je ne pense pas que ça existe, et comment faire comprendre que parfois on perd pied mais ce n'est pas de notre faute puisque les psychologues ne sont formés qu'à chercher le pourquoi du comment de nos histoires personnelles et ne connaissent rien au fonctionnement de cette petite glande qui contrôle tant de choses!!! |
Laurette, je te rejoins tout à fait sur ce point : les émotions sont tellement disproportionnées lorsque la thyroïde déraille qu'il est vraiment difficile de trouver une explication !
Ce qu'un psy peut faire à la rigueur, c'est aider la personne à accepter que c'est la maladie qui ne lui permet pas d'être comme avant (à déculpabiliser, en fait), l'aider à s'organiser pour gérer les 50% (par exemple) de capacités dont il dispose au moment de la maladie, lui apprendre à dire non aux autres quand il ne peut pas répondre aux sollicitations, etc.
Et rien de tel que les personnes malades de la thyroïde pour vraiment comprendre ce qui paraît incompréhensible aux autres : ce forum est d'autant plus précieux ! |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50607Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p222538)
Posté le: 25. Oct 2009, 23:26
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Bonsoir,
sujet TRES délicat - bien sûr, il y a une forte interaction entre thyroïde et émotions (les hormones thyroïdiennes, autant leur surplus que leur manque, agissent d'ailleurs fortement sur le psychisme), mais la difficulté est de savoir qui était là le premier - le problème émotionnel, ou le problème thyroïdien ?
Et il faut aussi faire très attention avec les gens qui tentent de trouver une explication "à tout" - car on ne peut PAS toujours tout expliquer (sinon, ce serait tellement simple) ! Et si on tente de toujours trouver une raison à tout, à chaque maladie, on a vite fait de culpabiliser les gens, comme quoi ils "se seraient fabriqué leur maladie" - comme s'il n'était pas assez grave d'être malade, sans s'en sentir forcément "responsable" !
Nous avons déjà eu des discussions sur ce sujet, dans le forum, p.ex. ici : Décodage biologique etc, que faut-il en penser ?.
La maladie peut être une bonne occasion de "faire le point sur sa vie" - pas forcément parce que notre vie d'avant nous aurait "rendus malades", mais parce que la maladie montre ce qui est vraiment important, dans la vie !
Gros bisous à tous !
Beate |
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Aramis |
Message: (p222568)
Posté le: 26. Oct 2009, 08:16
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Entièrement d'accord! On ne peut pas tout expliquer: ça me paraît assez évident!
J'apportais juste une réflexion, je le répète une fois de plus, et non pas une solution ou accusation quelconque. Je comprends aussi très bien les gens qui rejettent d'emblée cette idée, ayant déjà fort à faire avec le stade de leur maladie.
Il est vrai que de mon côté, j'ai du temps et j'aime prendre du temps pour parfois me poser un peu et faire le point.
La découverte récente (début d'année) de mon hypo, de tous ces anticorps et de ma thyroïde endommagée a été un véritable choc pour moi. Et le travail se fait, depuis, en moi, en sourdine: je cherche MA raison.
Je ne cherche pas LA raison des autres, et c'est bien pour ça que j'ai utilisé le conditionnel dans ma 1e question, et employé le mot "favoriser"...
Rien n'est inéluctable, donc!
Et je suis heureuse que ce forum existe car il permet d'échanger beaucoup de choses! Précieux site! Merci encore pour son existence!
Quant aux origines des problèmes thyroïdiens, il y en a plein, sans aucun doute. Mais c'est loin d'être une maladie moderne. Des goîtres et des crétinismes aigüs existaient déjà il y a bien longtemps. Les médecins ont mis un certain temps à déterminer que cela pouvait provenir de cette petite glande (et aussi à la localiser!). Et ce n'est que vers la deuxième moitié du XXe siècle qu'on a pu commencer à dire qu'il existait des hypo et des hyper, puis tout récemment à doser les taux des TSH, T3 et T4. Mon endocrinologue m'expliquait qu'il y a une quarantaine d'années, quand les dosages n'existaient pas encore comme aujourd'hui, on déterminait les hypo et les hyper en donnant au patient un petit coup de maillet sous le genou, et en fonction de son temps de réflexe, on déduisait l'hypo ou l'hyper! Fantastique, non?
On en découvre tous les jours, et la science a sans doute encore beaucoup à découvrir!
Tout évolue, ne restons fermés à rien...
Et il est vrai que les témoignages de personnes ayant surmonté d'eux-même un de leur problème sont proprement édifiants et donnent beaucoup d'espoir! Des livres à la pelle sur des cas de rémissions, il y en a. Et il faut une sacrée dose de courage et de volonté pour s'attaquer à ces problèmes! Notre société et son rythme actuel ne nous en fournit pas toujours l'occasion non plus...
Je reste toutefois persuadée d'une chose: on a aussi beaucoup à apprendre de nous même.
Même si nos recherches, parfois déclenchées par la maladie comme tu dis Béate, ne nous mènent pas à une rémission ou à une disparition de nos symptômes, il est toujours bénéfique de pouvoir mieux se connaître, de façon à pouvoir mieux se positionner au milieu des autres: ça fait aussi partie de notre survie que de pouvoir s'insérer au mieux dans "le groupe".
Voilà voilà! |
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