Beate
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Message:
Posté le: 02. Nov 2009, 11:33
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Bonjour,
je viens de recevoir l'appel d'un journaliste de FRANCE SOIR.
Ils préparent un dossier "Cancer" pour l'édition de demain, et auraient besoin de témoignages de personnes qui, à cause de leur cancer, ont eu des difficultés pour obtenir un crédit.
Le témoignage sera anonyme, et l'interview peut se faire par téléphone.
Si vous êtes concerné, et avez envie de témoigner, pourriez-vous m'envoyer un mail, avec un bref résumé de votre problème et votre numéro de téléphone, à info@forum-thyroide.net ?
C'est URGENT, bien sûr, ils doivent boucler leur numéro ce soir.
MERCI !
Beate
Voici le mail reçu :
Citation: | Bonjour,
comme convenu lors de notre conversation téléphonique, voici ma
demande. Nous effectuons pour demain un dossier sur le plan cancer
présenté par le gouvernement et dans ce cadre, nous recherchons des
témoignages d'anciens malades du cancer qui ont eu des difficultés à
contracter une assurance, un prêt à cause de leur maladie. L'anonymat
sera, évidemment, garanti pour les personnes qui accepteraient de
témoigner. Notre entretien pourra se faire par téléphone dans le
courant de la journée.
Bien cordialement,
Romain Katchadourian
Journaliste service société
France-Soir |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50593Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p223965)
Posté le: 03. Nov 2009, 12:08
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Bonjour,
aujourd'hui, suite à l'annonce du "plan cancer II" d'hier (voir l'article dans la rubrique Cancer :ARTICLE : Annonce du 'Plan Cancer II' <http>, beaucoup d'articles "cancer" dans la presse.
Suite à mon appel à témoins d'hier, pour lequel j'avais contacté une dizaine de forumeurs concernés par mail, en plus de mon appel du forum, 3 personnes m'ont répondu et étaient prêtes à témoigner.
Sandrine (la première à répondre à mon mail) a été interviewée par téléphone, pendant 5 minutes, et une version TRES raccourcie de cet entretien fait partie de l'article paru dans France-Soir, aujourd'hui :
http://www.francesoir.fr/politique/.....colas-sarkozy-cancer.html
Autres articles intéressants :
e24.fr : Accès au crédit : double peine pour les malades
Le Point : Les déçus du plan cancer 2 s'expriment
Le Monde, médecins et associations saluent le plan cancer, l'opposition se montre prudente
Nouvel Obs : le plan cancer 2 peine à convaincre
La vie après le cancer, nouvelle priorité du plan cancer 2
Lefigaro.fr "750 millions supplémentaires pour lutter contre le cancer"
Bon, tout cela est plein de bonnes intentions (faciliter l'accès au crédit etc), reste à voir si cela va être réellement appliqué ...
Bonne journée à tous !
Beate
Dernière édition par Beate le 04. Nov 2009, 23:46; édité 1 fois |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50593Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p224246)
Posté le: 04. Nov 2009, 23:45
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Bonsoir,
encore un article sur ce sujet, sur les difficultés de la vie "après le cancer", du site Rue89 :
http://eco.rue89.com/2009/11/02/emp.....rvivants-du-cancer-124359
Citation: | Temoignages
Emploi, logement, emprunt : les galères des survivants du cancer
Par Claire Aubé | La Maison du cancer | 02/11/2009 | 18H00
En partenariat avec La maison du cancer
Enfin ! Avec cinq mois de retard, le deuxième plan cancer vient d'être lancé par le président de la République ce lundi. S'il prolonge en partie le premier plan avec le renforcement du dépistage ou le financement de programmes de recherche ciblés, il innove sur un point : la prise en compte de la vie après le cancer.
Bonne nouvelle : on vit mieux et plus longtemps aujourd'hui après avoir eu un cancer. Mais le traitement social de la maladie a évolué beaucoup moins rapidement que son traitement médical. Une fois sortis de la phase de soins intensifs, les anciens malades (on n'ose parler de guérison, avant une période très longue) traversent, seuls, un désert d'information, avec de nombreux cactus administratifs sur leur chemin.
La reprise d'une activité professionnelle, un parcours compliqué
Un exemple : la difficulté à combiner la pension d'invalidité avec les revenus du travail. Une fois que l'on comprend ce à quoi on a droit -attention, maux de tête garantis- , on se heurte à des « effets de seuil » tels qu'ils en découragent presque le retour au monde professionnel. Comme le résume Marina, 35 ans, soignée d'une leucémie depuis sept ans :
« Soit je retrouve un travail à temps plein qui fait peser un risque sur ma santé, soit je travaille à mi-temps et ma pension d'invalidité a de bonnes chances de sauter, soit je gagne au loto, soit je me trouve un riche mari. » (voir la vidéo)
Le retour au monde professionnel peut passer par les mi-temps thérapeutiques. Une vraie solution, à condition que les entreprises jouent le jeu. Le problème, c'est qu'elles ne savent pas vraiment gérer ces salariés perçus comme « intermittents. » Carole, 31 ans, assistante en ressources humaines, témoigne de cette situation :
« J'ai le sentiment de ne plus être complètement salariée, de ne plus avoir de statut social. Je n'ai plus d'entretien d'évaluation, par exemple. Or ce n'est pas parce que je suis malade que je n'ai pas envie d'évoluer.
Je fais pourtant les mêmes choses, j'occupe les mêmes fonctions que les autres… mais en réalité, je ne bénéficie pas des mêmes droits. Les entreprises ne sont pas prêtes à accueillir quelqu'un comme moi. »
Pour les anciens malades, la seule solution passe souvent par la reconnaissance du statut d'adulte handicapé, qui ouvre un certain nombre de droits. Mais il est stigmatisant, selon les associations, qui réclament la mise en place d'un statut de malade chronique.
La double peine des anciens malades
On pourrait penser que plus on s'éloigne de la maladie, plus ces difficultés s'éloignent. Mais non. A croire qu'une fois que le crabe vous attrape, il ne vous lâche pas de sitôt. Vingt ans après le diagnostic, et en dépit de dispositifs tels que la convention Aéras « pour s'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé », en vigueur depuis 2007 et qui a pour objectif d'élargir l'accès à l'emprunt, les anciens malades ont encore des difficultés pour obtenir un crédit.
Par exemple Antoine, 31 ans, a dû payer des surprimes au moment de son emprunt étudiant, quinze ans après avoir eu une leucémie. Ce qui fragilise d'autant la construction de projets d'avenir : achat d'appartement, création d'entreprise etc…
Difficultés à revenir dans le monde professionnel, soucis administratifs et financiers, mais aussi relationnels et personnels : les anciens malades sont frappés d'une « double peine ». Il est donc urgent d'ouvrir le débat pour trouver des solutions collectives. Par exemple en repensant le rôle du médecin du travail, ou, proposition plus iconoclaste, en refléchissant au rôle que pourraient jouer les grands groupes d'assurance.
D'autant que le nombre de cas de cancer se multiplie. La maladie concernera, demain, un homme sur deux et une femme sur trois (selon le rapport du professeur Grünfeld). Il est temps de sortir du tabou et de la culpabilité individuelle. |
http://www.la-maison-du-cancer.com/
Le collectif des malades chroniques
Le collectif Vivre avec qui facilite les démarches bancaires des malades |
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