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Hélène 86
Inscrit le: 10.05.09 Messages: 254Carcinome papillaire... Châtellerault - 86 |
Message: (p222632)
Posté le: 26. Oct 2009, 19:48
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Une info. intéressant quelques malades de la thyroïde; pour ne pas ouvrir 1 autre rubrique, je poste le texte ici =
voilà, je viens de lire dans le mensuel "60 millions de consom." de nov. 09 (p. 64)qu'il y aurait un début de pénurie concernant l'approvionnement de l'isotope (élément radioactif à durée de vie limitée) injecté aux malades avant la scintigraphie de la thyroïde.
Je ne souhaite alarmer personne, mais comme nous sommes directement concernés et qu'en général les info. contenues dans ce magasine sont fiables, je transmet juste ce que j'ai lu. |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50581Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p222635)
Posté le: 26. Oct 2009, 20:03
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Bonjour Hélène,
merci pour l'information ! J'ai décroché ton message de ta discussion, puisque ça concerne une nouvelle question, ainsi on le verra mieux !
C'est quel numéro de 60 millions de consommateurs ? J'ai cherché sur leur site, je n'ai rien trouvé, apparemment ce n'est que dans le numéro papier ? Peux-tu éventuellement recopier l'essentiel de l'article ici ?
Nous en avons déjà parlé dans le forum, cet été, d'une "pénurie des isotopes" - mais à ce moment-là, cela concernait essentiellement le Canada :
Québec, pénurie des isotopes (scintigraphie, cure d'iode).
Il s'agit du technetium, car la plupart des réacteurs qui le fabriquent (seulement 6 dans le monde) sont actuellement à l'arrêt, pour réparations ... et il est donc fort possible qu'en 2010, il y aura de nouvelles pénuries, même en Europe.
Un récent article belge : http://www.dhnet.be/infos/societe/a.....-d-isotopes-medicaux.html
Et aussi : http://www.ushuaia.com/ushuaia-terr.....penurie-se-confirme-.html
http://www.lemonde.fr/planete/artic.....demarre_1255771_3244.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decine_nucl%C3%A9aire
Le technétium est notamment utilisé pour les scintigraphies thyroïdiennes (et aussi osseuses) - fort heureusement, côté thyroïde, c'est un examen de moins en moins utilisé (à une époque, il était quasi systématique dès qu'on détectait des nodules, ce qui était le plus souvent inutile - maintenant, on ne le fait que quand il y a une TSH basse, pour voir si c'est un nodule "chaud").
Voir, dans la FAQ, A quoi sert la scintigraphie ?
Par contre, pour les scintigraphies de contrôle et les traitements suite à un cancer de la thyroïde, ce n'est plus du Technétium, mais de l'iode 131 (et parfois de l'iode 123) qu'on utilise.
A bientôt !
Beate |
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Hélène 86
Inscrit le: 10.05.09 Messages: 254Carcinome papillaire... Châtellerault - 86 |
Message: (p222636)
Posté le: 26. Oct 2009, 20:07
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Il s'agit du n° 443 de novembre 09 (p. 64)
p.s. Béate : tu me stupéfies par la rapidité de tes réponses; comment fais-tu : as-tu ton ordi. à portée de main 24/24 h. ???
Amitié Hélène |
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Hélène 86
Inscrit le: 10.05.09 Messages: 254Carcinome papillaire... Châtellerault - 86 |
Message: (p222640)
Posté le: 26. Oct 2009, 20:24
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Béate,
Je vais essayer de scanner la page et la coller dans le forum : mais, je ne suis pas sûre d'y arriver ! Si çà ne marche pas, je recopierai l'essentiel demain matin. |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50581Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p222647)
Posté le: 26. Oct 2009, 21:07
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Coucou,
si tu scannes la page, faudra encore héberger l'image sur un site quelconque, avant de pouvoir mettre le lien dans le forum !
Ou alors, tu me l'envoies par mail, et je la mettrai !
Gros bisou !
Beate (pas sur l'ordi 24h/24, mais "presque" ) |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50581Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p233937)
Posté le: 12. Jan 2010, 18:49
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http://www.ledevoir.com/societe/san.....t-plus-etirer-l-elastique
Article paru sur le site Le devoir.com :
Citation: | Isotopes: le Québec ne peut plus étirer l'élastique
Un patient sur deux dépend toujours du recours aux réacteurs nucléaires
Louise-Maude Rioux Soucy 12 janvier 2010
Depuis l'arrêt du réacteur nucléaire de Chalk River, en mai dernier, le Québec a mis en place des mesures de rechange qui lui ont permis de surmonter la pénurie d'isotopes médicaux sans qu'aucun patient soit laissé de côté. Mais l'élastique a été étiré au maximum, et un patient sur deux dépend toujours de cette technologie nucléaire menacée par de nouveaux bouleversements, s'inquiète l'Association des médecins spécialistes en médecine nucléaire du Québec (AMSMNQ).
Le milieu de la médecine nucléaire, de concert avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), s'est activé dans les derniers mois pour réduire sa dépendance aux isotopes médicaux. Il a recouru à de vieux traceurs tombés en désuétude, comme le thallium 201, qui fonctionne encore très bien pour certains examens cardiaques. Il a aussi donné le coup d'envoi à une nouvelle technologie qui fait des merveilles chez certains patients cancéreux.
La tomographie à émission de positrons est maintenant déployée dans une quinzaine de centres au Québec, explique au Devoir le président de l'AMSMNQ, le Dr François Lamoureux. «La technologie des positrons représente désormais près de 30 % de nos activités en oncologie.» Dans la moitié des cas toutefois, les isotopes de type technétium comme ceux produits à Chalk River restent irremplaçables. «C'est le cas par exemple pour la recherche d'embolies pulmonaires, pour le traitement des fractures occultes ou encore le traitement du cancer de la thyroïde.»
Cette dépendance inquiète d'autant plus l'association québécoise que l'approvisionnement en technétium sur le marché étranger connaîtra de nouvelles turbulences. Le réacteur de Petten, aux Pays-Bas, fermera le 15 février prochain pour une durée de six mois. Du coup, c'est 30 % de la production mondiale qui tombera. Ajoutez à cela les 40 % produits par Chalk River, et c'est 70 % de la production mondiale qui sera alors paralysée.
Techniquement, Chalk River devrait pouvoir prendre la relève à la fin du mois suivant, une fois les travaux de remise en état du caisson de son réacteur NRU terminés. C'est du moins ce qu'a assuré hier le responsable des communications d'Énergie atomique du Canada limitée (EACL), Dale Coffin. Et ce, même si le quart seulement des travaux ont été réalisés à ce jour. «Certains travaux ont nécessité plus de temps, mais d'autres vont se réaliser plus vite. [...] Nous sommes confiants de respecter l'échéancier que nous nous sommes fixé.»
L'AMSMNQ en doute fort. Et même si cela s'avérait, il y aura quand même plusieurs semaines de flottement, sinon davantage, craint le Dr Lamoureux. «On s'attend à ce que la situation se détériore très rapidement et on prévoit que ce sera pire qu'au printemps. On ne veut pas être alarmistes, mais beaucoup seront touchés. On fait des millions d'examens par année, des examens essentiels qui permettent d'identifier quel traitement permettra peut-être de sauver la vie d'une personne. Je crois que tout ça dépasse largement le jeu politique ou économique, c'est une vraie question de santé publique.»
Avec 70 % de la production mondiale sur la glace, le marché étranger s'annonce en effet extrêmement difficile à percer et à gérer. Déjà, il a fallu que toute la communauté médicale québécoise se concerte pour gérer les stocks achetés à fort prix à l'étranger. «Depuis la fermeture de Chalk River, on ne fait que gérer des crises d'approvisionnement, raconte le Dr Lamoureux. C'est très exigeant. Cette semaine par exemple, c'est le mauvais temps en Europe qui a ralenti les livraisons. Il faut sans cesse réajuster le tir. C'est difficile pour nous et c'est difficile pour les patients.»
Depuis mai dernier, Québec a dû débourser deux millions de dollars en surplus pour acheter des isotopes à l'étranger, raconte Nathalie Lévesque, porte-parole au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Cette dernière s'attend toutefois à ce que cette facture grimpe, spécialement avec la fermeture temporaire du réacteur de Petten. Le Canada devra en effet négocier âprement auprès des petits producteurs qui ne peuvent raisonnablement suffire à la demande mondiale. Il se retrouvera pour cela en concurrence avec plusieurs gros consommateurs comme les États-Unis et la Chine, ce qui risque de tirer la facture fortement vers le haut.
Malgré l'échéancier serré, rien encore n'a été mis en branle pour cette négociation selon Mme Lévesque. Des rencontres avec le fédéral ont toutefois été organisées en ce sens, mais il faudra encore attendre pour connaître la stratégie qui sera retenue. Chose certaine, le recours aux réacteurs nucléaires restera la clé pour un patient sur deux, estime le Dr Lamoureux. Du moins dans l'immédiat.
Des chercheurs travaillent en effet à la mise au point d'une nouvelle technique faisant appel à des cyclotrons qui pourrait réduire encore la dépendance du Québec. «Mais ce n'est pas encore au point et l'on ignore s'il sera possible d'assurer ne serait-ce que la production locale avec cette technique», fait valoir le Dr Lamoureux, qui presse Ottawa de revenir sur sa décision de se départir de son réacteur pour le confier au privé ou, à tout le moins, de prévoir des solutions solides pour l'avenir. «Ce gouvernement a une obligation morale de révéler ce qu'il entend faire pour assurer ce service essentiel.» |
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