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Vally64 |
Message: (p468186)
Posté le: 20. Oct 2017, 19:06
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mounia a écrit: |
Je te prends l'exemple du Lariam qui est interdit dans 28 pays sauf la France ou l'on continue de le prescrire, et qui laisse des effets secondaires très graves avec des séquelles non réversibles même à l'arrêt, le chanteur Stromaé en paye encore aujourd'hui les frais. |
Je suis d'accord sur les problèmes d'effets secondaires mais le paludisme, c'est très grave (je sais de quoi je parle, j'en ai souffert avec rechutes durant bien longtemps) et extrêmement douloureux. Et hélas, ces saloperies développent des résistances aux autres produits. Nous avions déjà des effets secondaires comme des risques de rétinopathies avec la nivaquine et la flavoquine. Mais pas le choix.
C'est vraiment dommage pour Stromae, mais sincère, le paludisme, je ne le souhaite à personne. Une grippe, c'est de la promenade de santé à côté. |
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mounia Inscrit le: 07.04.13 Messages: 498Hashimoto détectée e... Seine Maritime |
Message: (p468225)
Posté le: 20. Oct 2017, 21:16
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : Conciliabule, Robert17
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Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas prendre de traitement, mais il en existe d'autres bien moins dangereux et aussi efficaces avec des effets secondaires moindres, comme la malarone ou la doxycycline.
Le lariam a des effets secondaires trop dangereux et irréversibles( dont des décompensations psychiques souvent irréversibles) voilà pourquoi il est interdit dans beaucoup de pays, du reste certains médecins commencent à refuser de le prescrire. Un médicament est fait pour soigner pas pour rendre malade, et quand la balance bénéfices risques est trop limite, il vaut mieux le retirer du marché, ce qu'on fait les autres pays, sauf la France comme de bien entendu.
Le lariam cause des dommages cérébraux qui perdurent très longtemps et souvent à vie.
Et pour dire, une personne qui a prit du lariam ne peut pas donner son sang pendant 5 ans.
Dernière édition par mounia le 20. Oct 2017, 21:31; édité 1 fois |
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Robert17 |
Message: (p468226)
Posté le: 20. Oct 2017, 21:31
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Pour prouver les effets secondaires, je suppose que les malades ont pensé à se constituer certaines preuves "intangibles" :
photo, enregistrement, témoignages de leur entourage,...
A voir avec l'asso qui s'est engagée dans cette voie...
on ne porte pas plainte uniquement sur base d'un certificat médical de complaisance, à mon humble avis...mais je peux me tromper
ps : Perso, je prends aussi cette circulaire pour ce qu'elle : un rappel des règles en vigueur, il y va aussi de la crédibilité des médecins dans les procédures judiciaires |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p493968)
Posté le: 31. Mai 2018, 10:35
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Je ne sais pas si on avait déjà mentionné cet article, datant d'octobre 2017, mais il s'agit d'une réaction de l'Ordre des médecins suite aux tollés de l'affaire du certificat médical, et il donne son point de vue sur la crise, donc on ne peut pas dire qu'il a été totalement muet :
http://lesgeneralistes-csmf.fr/2017.....oint-laffaire-levothyrox/
après s'être expliqué sur l'affaire du certificat, et quelques mots plutôt sympas pour l'ANSM, voilà quelques autres éléments de la réponse :
Citation: | [...] Un médecin généraliste a porté plainte dans cette affaire, notamment pour avoir connaissance du dossier. Cautionnez-vous ce genre de démarche et envisagez-vous de porter plainte également ?
Pour l’instant, l’Ordre est dans la situation où il travaille avec ses partenaires institutionnels pour tenter d’améliorer l’ensemble du dispositif. Je ne suis pas dans une situation où je vais être un acteur de doléances. Je laisse la responsabilité à ceux qui veulent le faire. De notre côté, nous souhaitons surtout éviter que des situations de cette nature puissent se reproduire. Il faut tirer des enseignements d’une situation qui aurait pu être mieux gérée.
[...]
Comment avez-vous jugé les réactions de la ministre ?
Pour nous c’est l’illustration qu’au niveau de la gouvernance générale, le système reste encore balloté par des événements. Il faut que l’on puisse construire des mécanismes protocolisés de prise en charge. La ministre a été un peu prise en otage de cette situation. Elle a géré au mieux de ce qu’elle a estimé être l’intérêt des patients en permettant l’accès à l’ancienne formule, d’une part, et en permettant l’accès à des médicaments équivalent parce que la réponse n’avait pas été anticipée au niveau du changement d’excipient du Levothyrox.
Vous exercez encore la médecine générale. Comment les choses se sont déroulées dans votre propre cabinet, avec vos patients ?
Elles se sont probablement passées comme pour tous les médecins généralistes sur ce territoire. Nous nous sommes retrouvés confrontés à des patients, qui dans la majorité des cas ne présentaient pas de symptômes secondaires mais une inquiétude et une angoisse très importante vis-à-vis d’éventuels symptômes, et surtout avaient l’impression que c’était face au médecin généraliste qu’ils pouvaient obtenir le maximum d’informations.
[...] |
Mais mieux vaut lire tout l'article.
Un autre, peu contradictoire, mais l'article de presse rapporte-t'il exactement les dires...
http://www.leparisien.fr/societe/le.....ox-19-10-2017-7342545.php
" Le président du Conseil national de l'ordre des médecins déplore que l'ANSM ne l'ait pas alerté."
Je cherche s'il y en a d'autres de l'Ordre national.
Quelques réactions de certains ordres locaux ont déjà été évoqués.
OM de la La Manche, septembre 2017, ne manque pas d'intérêt :
https://www.francebleu.fr/emissions.....-manche-sur-le-levothyrox |
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