Auteur |
Message |
bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4481Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message:
Posté le: 04. Jan 2018, 22:36
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : Conciliabule, Gin1178
|
|
|
... les autres et nous aussi !
http://docteurdu16.blogspot.fr/2018.....e-2018-et-bilan-2017.html
je cite l'extrait qui ne concerne que "notre" crise (mais le reste est en lien aussi, indirectement) :
"L'affaire Levothyrox est une métaphore fantastique sur l'état de délabrement des esprits de ceux qui pratiquent le système de santé français : les experts pharmacologues qui n'ont jamais vu un malade, les experts cliniciens qui n'ont jamais écouté un malade, les agences gouvernementales qui savent a priori ce qu'est un malade et comment il ne va pas réagir (ou réagir), les cliniciens qui prennent ce qu'ils ne comprennent pas pour de la khonnerie émanant d'un malade a priori "chiant" ou dérangé, les TSHologues qui cultivent la politique des critères de substitution (si la TSH est bonne, la patiente n'a qu'à fermer sa goule, c'est qui le chef ?) comme les psychiatres qui jugeraient de l'état d'un.e patient.e sur un simple taux de sérotonine, les journalistes qui chassent le scoop, les associations de patient.e.s qui se tirent dans les pattes et qui n'ont donc pas, par la grâce empoisonnée d'être malade, la vérité révélée, les politiques qui n'écoutent que le bruissement des sondages, les pharmacie.nnes qui donnent des leçons de médecine derrière leurs comptoirs protégés pour ne pas lever le secret médical, les docteur.e.s qui n'arrivaient rien compris à la bio-équivalence ou qui, après avoir compris ou fait semblant de comprendre, ne comprennent toujours pas que c'est une notion bidon, les autres médecin.e.s qui parlent de marge thérapeutique étroite alors qu'il s'agit sans doute d'une maladie à fluctuation évolutive large ou, mieux, d'une maladie pour laquelle la zone de corrélation clinico-hormonale normale est très imprécise (et qui ne s'en étaient pas formalisés avant), les commentateur.e.s qui ne se sont pas rendu compte qu'il y avait à la fois un sur diagnostic, un sur traitement, et une réponse différente au traitement selon que les patient.e.s n'en avaient pas besoin, souffraient d'un cancer de la thyroïde opéré, irradié ou non, d'un Basedow après traitement éradicateur ou d'une thyroïdectomie (ou d'une hémithyroïdectomie) pratique pour des raisons bizarres ou imprévues ou inconnues, mais surtout : il y avait des praticien.nes qui ignoraient ce qu'était l'effet nocebo ou un nocebo (ce n'est pas pareil) et qui en profitent désormais pour acculer les patient.e.s dans les cordes à cause de ce phénomène universel tout comme les patient.e.s expert.e.s refusent qu'on en parle pour ne pas se faire traiter de crétin.e.s parce que certain.e.s malades pourraient être accusé.e.s d'y avoir succombé et que cela ruinerait leurs théories sur les excipients cliniquement actifs ou sur le dogme de la corrélation TSHémie/humeur... Enfin, l'affaire Levothyrox, mais il faudrait développer, espérons que nous aurons l'année 2018 pour développer, enfonce le clou de la catastrophique aventure des génériques pour les patients, les pharmaciens et les médecins (l'écriture inclusive vient d'en prendre un coup)."
cet article est également proposé ici http://www.clubdesmedecinsblogueurs.com/2018/01/
Dernière édition par bobette le 05. Jan 2018, 14:26; édité 1 fois |
|
|
|
|
Gin1178
Inscrit le: 08.11.17 Messages: 153Goitre multinodulair... Aude |
|
|
|
|
Conciliabule
|
Message: (p479469)
Posté le: 05. Jan 2018, 04:34
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Sylviane91
|
|
|
Bonjour Bobette,
Et MERCI pour le partage concernant la partie sur le lévothyrox !
Pour ma part, Je cite :
"Agnès Buzyn est définitivement la représentante de ce que j’appelle le complexe santeo-industriel et la propagatrice de ce que Marc Girard nomme, à la suite encore de Peter Goetzsche (Gøetzche Peter. 2013, Deadly Medicines and Organised Crime: How Big Pharma has Corrupted Healthcare. Radcliffe.), la criminalité médico-pharmaceutique. Toutes les actions de la ministre sont en outre marquées par le sceau du mandarinat arrogant et sans réplique et de l’entre soi parigo-parisien de l’AP-HP et du septième arrondissement réunis. Elle défend l’hôpital contre les soins premiers, elle soutient l’industrie pharmaceutique avec une indécence inouïe (allant jusqu’à refuser le déremboursement de médicaments inefficaces et dangereux comme les pseudo anti Alzheimer), elle est au centre de la calamiteuse décision de la onze-vaccination obligatoire des nourrissons en utilisant des arguments fallacieux et en travestissant une conférence dite citoyenne, elle nie les effets indésirables du dépistage organisé du cancer du sein (voir le point 1.), elle nomme des copains et des coquins aux postes de responsabilité, elle valorise les liens et conflits d’intérêts. Ce qu’elle entreprend est pire que ce que nous avions anticipé (ICI). Mais mous aurons l’occasion d’y revenir.
La dérive de l’oncologie, telle que ses pratiques sont organisées à partir des autorisations de mise sur le marché de produits anti cancéreux aux Etats-Unis d’Amérique, prend une tournure mafieuse : des produits qui n’améliorent pas l’espérance de vie (ou de 3 mois en moyenne) sont commercialisés à des prix étourdissants sur des critères de substitution dont le plus fameux est le Progression Free Survival à la base d’essais cliniques de non infériorité ou d’essais pratiqués dans des pays en développement avec un bras placebo indigne ; des produits autorisés sans essais contrôlés, des produits autorisés sur la base de bio marqueurs et non sur l’histologie… Ainsi des oncologues peuvent-ils prescrire des médicaments inefficaces en promettant de l’espoir (on peut se demander si les oncologues sont encore des soignants) et en entraînant des souffrances atroces et des effets indésirables indignes, sans demander l’avis des patients. (Progression Free Survival : c’est une nouvelle notion, mais surtout un nouveau critère d’essai clinique, qui signifie que le patient a survécu et que la tumeur n’a pas progressé — la progression étant définie par une augmentation de 20 % de la taille de la tumeur mesurée au scanner : il y a PFS si le patient est vivant avec une augmentation de 19 % ou une réduction de 16 % ! Le problème vient de ce que le PFS ne prédit pas une augmentation globale de survie.)"
Tiens, le mot "mafieux(se) est un terme que j'ai déjà employé dans l'un de mes récents posts !
Raisons de plus pour cotiser pour connaître la vérité sur la NF. Demander des comptes. Que toutes ces personnes répondent de leurs actes.
C. _________________ "Dans l'ignorance, on conserve ses certitudes"
Jean-Joseph Lattuada |
|
|
|
|
Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
|
|
|
|
Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p479490)
Posté le: 05. Jan 2018, 09:30
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Skinner
|
|
|
Merci Bobette pour cet extrait !
Je trouve cet élément très intéressant : "et qui en profitent désormais pour acculer les patient.e.s dans les cordes à cause de ce phénomène universel tout comme les patient.e.s expert.e.s refusent qu'on en parle pour ne pas se faire traiter de crétin.e.s parce que certain.e.s malades pourraient être accusé.e.s d'y avoir succombé et que cela ruinerait leurs théories sur les excipients cliniquement actifs ou sur le dogme de la corrélation TSHémie/humeur..."
Mais il n'est que le reflet, beaucoup plus général dans notre société, de cette immense difficulté qu'il y a à avoir des propos nuancés reflétés par les médias.
Nous avons depuis quelques temps un énorme problème à ce niveau là.
Très rares sont les médias qui n'acculent pas les interviewés à avoir des réponses binaires, ce qui par moment est insupportable (pour moi, en tout cas).
Du type : on est pour/contre les labos
On pense qu'il y a /n'y a pas eu d'effet nocebo
On est : pour la NF/contre la NF
Et autres visions en noir et blanc
Cela donne au final, des propos tronqués, transformés, et terriblement appauvris. On ne sait si les médias (et parfois le gouvernement aussi) acculent les interviewés à ce type de réponse, par simple maladresse, par paresse intellectuelle ou par souci de manipulation ?, mais je pense que c'est une grosse tare actuelle.
Donc effectivement, on ne peut pas dire : oui, pour certains patients il y a sans doute eu effectivement un effet nocebo, pour d'autres pas du tout d'effet nocebo (mais des douleurs réelles), pour d'autres patients il y a eu les deux (et un effet nocebo et des douleurs réelles), parce que ce sont des réponses beaucoup trop complexes pour les demandes qui nous sont faites.
Donc on est coincées dans un clivage noir/blanc et effectivement, ou on dit qu'il n'y a aucun effet nocebo et on peut être pris au sérieux, ou on dit qu'il y a eu pour certains, effet nocebo et tout le monde nous prend pour des crétins.
Non à l'obligation de fournir des réponses binaires ! Ras le bol !
Le problème de la vaccination est traité de la même manière : "Vous êtes pour ou contre la vaccination ?", mais quelle question débile !!
La bonne question serait : "Etes-vous pour 11 vaccins en tout ? Ou bien y a t-il certains vaccins qui ne vous semblent pas du tout pertinents et pourquoi ?".
Et ce problème là, pour le coup, ce n'est pas un problème médical, c'est effectivement un problème de société et de communication.
Bon, c'était mon coup de sang de ce matin
"Beaucoup de personnes pensent en noir et blanc, c'est à dire de façon binaire: bien ou mal, vrai ou faux, 1 ou 0. Les conséquences du mode de pensée binaire sont le dualisme, l'absence de nuances, l'intolérance, et finalement la violence et les guerres." (Source Sity.net, les chemins de l'intelligence).
"Alors, lorsque, sur des questions importantes de société, on appelle les citoyens à voter et que la seule réponse possible, c’est «oui» ou «non», est-ce que c’est parce que ceux qui posent la question sont trop c… pour envisager d’autres réponses possibles? Ou bien est-ce que c’est parce qu’on prend les citoyens pour des c…? Ou bien parce qu’il faut que le plus con moins intelligent des citoyens comprenne la question? (Citation Dr Spinnler)"
Dernière édition par Sylviane91 le 05. Jan 2018, 10:21; édité 4 fois |
|
|
|
|
Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p479492)
Posté le: 05. Jan 2018, 09:42
|
|
|
Conciliabule a écrit: |
Tiens, le mot "mafieux(se) est un terme que j'ai déjà employé dans l'un de mes récents posts !
C. |
Bonjour Conciliabulle
En parlant de mafia, petit clin d'oeil du matin : les deux seuls pays d'Europe à avoir imposé un grand nombre de vaccins à leurs citoyens sont : La France (11) et l'Italie (10). |
|
|
|
|
marie-ange
Inscrit le: 30.10.09 Messages: 57571/2 thyroïde suite n... 60+ |
Message: (p479495)
Posté le: 05. Jan 2018, 09:59
|
|
|
Tout d'abord, quelle horreur que cette écriture inclusive qui rend illisible tout texte un tant soit peu complexe !
Et ensuite, quel mépris des patients a ce «docteur du 16» ! _________________ Marie-Ange
Toutes les explications ici |
|
|
|
|
Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p479496)
Posté le: 05. Jan 2018, 10:06
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Conciliabule
|
|
|
Bonjour Marie-Ange,
je ne trouve pas qu'il soit si méprisant que cela avec les patients ? Qu'est-ce qui te fait dire cela ? Quelle(s) phrase(s) précisément ?
Il est assez trash et tout le monde en prend effectivement pour son grade, mais je trouve qu'il énonce des vérités aussi....
C'est vrai par exemple, qu'il est dommageable que les associations de patients ne soient pas toutes plus unies sur un même front (on ne peut que le constater nous aussi).
Non ? |
|
|
|
|
bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4481Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p479512)
Posté le: 05. Jan 2018, 11:11
|
|
|
pour cette fois-ci, j'ai exactement la même lecture de texte que Sylviane !
justement, ce doc-du-net montre que rien n'est simplement binaire... |
|
|
|
|
Conciliabule
|
Message: (p479513)
Posté le: 05. Jan 2018, 11:18
|
|
|
Même lecture que Sylviane et Bobette me concernant !
C. _________________ "Dans l'ignorance, on conserve ses certitudes"
Jean-Joseph Lattuada |
|
|
|
|
Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p479525)
Posté le: 05. Jan 2018, 11:57
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Mandarina13
|
|
|
A propos de l'effet Nocebo et/ou Placebo, j'aime cet extrait de blog d'une femme médecin, que je trouve très drôle et pragmatique (Vive la médecine pragmatique ! ) :
"Moi, j’ai une patiente que le Dafalgan endort. Mais pas le Doliprane.
Sur le papier, c’est blanc-bonnet, Dafalgan et Doliprane hein, c’est du paracétamol tout pareil des deux côtés.
Mais voilà, avec le Dafalgan elle passe une super nuit, et la journée elle prend du Doliprane pour ses douleurs et ça l’endort pas.
Je suis censée lui dire quoi, moi ? « Ahah, pauvre gourde, mais c’est du paracétamol les deux, a-t-on idée d’être idiote à ce point-là ? Il n’y a AUCUNE raison que le Dafalgan vous endorme, c’est répertorié nulle part, c’est que dans votre tête. Alors je vais pas vous mettre du Dafalgan pour dormir, ça n’a aucun sens, je vais vous mettre du Stilnox parce que ça c’est marqué dans mes livres que ça endort pour de vrai, ça Madame. »
Bah nan. Elle dort avec du Dafalgan, je suis joie et bonheur, ça nous y fait du somnifère à peu d’effets indésirables et à bas prix, hourra sonnez tambours.
Du coup, j’y écris sur l’ordonnance : « Doliprane 1000 : 1 matin, 1 midi, 1 soir si douleurs. Dafalgan 500 : 1 au coucher. » et le pharmacien doit me prendre pour une abrutie.
Je ne cherche pas à comprendre absolument POURQUOI. Dans l’immense pourcentage non-pharmacologique de l’effet d’un médicament, dans le gros pourcentage de placebo, dans le non-quantifié pourcentage « On croit que c’est pareil mais si ça strouve pas totalement », y a un truc qui fait qu’elle dort avec du Dafalgan, et je serais bien idiote de cracher dessus."
Source : http://www.jaddo.fr/?s=l%C3%A9vothyrox
Je pense que ce qui enquiquine les autorités, ce n'est pas de déterminer si l'effet nocebo fait partie de 10% du problème, de 50% du problème, ou de 100% du problème...
Ce qui les enquiquine, c'est que le Plan A qui était de conserver un monopole coûte que coûte est contrarié...nocebo ou non.
Sinon s'en ficheraient que ce soit l'effet nocebo ou non...feraient comme cette brave dame en disant, "mais oui, très chère prenez donc l'autre marque puisqu'elle vous réussit"...
Et que quand on est très contrarié, et qu'on veut appliquer un plan A coûte que coûte, tous les moyens sont bons....
Et que le problème, c'est que là, on n'est plus dans le soin, mais dans le pouvoir....
Et qu'on s'en fiche d'accorder à qq le droit de guérir si c'est en mettant les pieds au mur qu'il guérit ou bien si c'est en prenant une potion magique, du moment qu'il guérit...
Ceci dit, les excipients du Doliprane et du Dafalgan ne sont pas du tout les mêmes...
Doliprane : Excipients : acide citrique anhydre, mannitol, saccharine sodique, laurylsulfate de sodium, povidone K90, bicarbonate de sodium, carbonate de sodium anhydre, leucine, arôme orange (huile essentielle d'orange, jus concentré d'orange, aldéhyde acétique, butyrate d'éthyle, citral, aldéhyde C6, linalol, terpinéol, acétate d'éthyle, butylhydroxyanisole, gomme arabique, maltodextrine).
Excipient à effet notoire : sodium (408 mg/cp).
Dafalgan : Hypromellose, Povidone, Croscarmellose sodique, Cellulose microcristalline, Béhénate de glycérol, Stéarate de magnésium, Silice colloïdale anhydre.
Et que moi je me dis que l'homéopathie faisant de l'effet sur certaines personnes, je ne vois pas pourquoi des excipients, même en quantité minuscule , n'en feraient pas sur certaines personnes aussi...
|
|
|
|
|
bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4481Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p479573)
Posté le: 05. Jan 2018, 20:14
|
|
|
très bel exemple de "vraie" médecine, Sylviane !
pour revenir sur le blog initial, il faut tout lire pour comprendre les nuances ...les industriels du médicament sont très présents dans le propos, surtout en raison de l'influence délétère qu'ils exercent.
Je cite ici un autre paragraphe :
" Les associations de patients sont une autre face du consumérisme de la santé publique. Donner la parole publique aux patients est indispensable quand on sait avec quel mépris condescendant on les a laissés pendant des décennies. On ne les informait pas par ignorance et on a continué à ne pas les informer par arrogance. Mais il s'avère, au delà des polémiques sur les associations de patients et leur financement, au delà des controverses sur la parole médiatisée des patients (cf. point 4) et leur utilisation compassionnelle ou non, qu'il n'est pas possible de ne pas écouter et comprendre. Les soignants devraient réfléchir à cette situation : quand ils deviennent malades, quand ils souffrent d'une maladie qu'ils connaissent pour l'avoir traitée chez des patients, leur regard change, ils se rendent compte de faits, de détails, de sensations qu'ils ne pouvaient qu'ignorer, et ils regardent les patients avec un autre regard. Et ils changent leur pratique sauf si leur pratique est uniquement fondée sur des intérêts pécuniaires. " |
|
|
|
|
|