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lin
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Posté le: 05. Juin 2019, 10:56
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Bonjour,
Un article de Marianne avec vidéo France inter:
"Arrêts maladie aux urgences de Lariboisière : Agnès Buzyn culpabilise les grévistes"
"le porte-parole de l'AMUF, l'association des médecins urgentistes de France, explique le ras-le-bol des médecins et infirmiers de Lariboisière : "C’est une forme extrême de protestation qui a été utilisée. (...) On peut contester cette modalité d’action mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la réponse du personnel est liée à l’inconséquence des gens qui nous gouvernent. Quand vous avez une ministre qui, face à un conflit social, fait appel uniquement à la conscience professionnelle des personnels pour qu’ils continuent à travailler dans des conditions dangereuses pour les patients et pour eux-mêmes, la marmite explose".
https://www.marianne.net/politique/.....1ZDE0MjM2NWZlNjAifQ%3D%3D
Lin |
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ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50650Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p509144)
Posté le: 06. Juin 2019, 16:37
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : lin
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Apparemment, A. Buzyn a lâché un peu de lest ?
https://www.jim.fr/medecin/actualit.....8/document_actu_pro.phtml
Citation: | Urgences : Agnès Buzyn annonce une concertation et lâche du lest
Paris, le jeudi 6 juin 2019 - Après un temps d’hésitation, Agnès Buzyn s’est finalement rendue, ce matin, au Congrès des urgentistes qui se tient à Paris alors qu’on dénombre désormais 83 services en grève dans toute la France.
Énième concertation ou vrai sursaut ?
Face à un auditoire loin de lui être acquis, elle a reconnu la « détresse » des personnels des urgences dont le « quotidien est devenu insupportable », des difficultés qu’elle dit ne pas regarder « avec une distance froide de gestionnaire ».
Outre ces marques de bienveillance, le ministre a annoncé le lancement d’une mission nationale chargée d’élaborer une « stratégie d’ensemble » dont l’objectif sera d’adapter « nos urgences aux nouveaux besoins de santé ». Elle a aussi promis de recommander aux agences régionales de santé (ARS) d’apporter « plus directement et plus spontanément » leur soutien financier aux hôpitaux « qui font face à un surcroît d’activité et à des afflux exceptionnels ».
Par ailleurs, sans aller jusqu’à concéder les 300 euros d’augmentation nette demandés par les grévistes, elle a annoncé sa décision de relever la « prime sécurité » (97,69 € bruts actuellement) « partout où cela est justifié ».
Ces promesses ont déjà été raillées par l’urgentiste et représentant syndical Christophe Prud’homme (CGT et Association des médecins urgentistes de France) : « une nouvelle commission pour réfléchir, il n’y en a pas besoin, on en a assez des enquêtes ».
La perspective de ces discussions ravira sans doute davantage l’Ordre des médecins qui appelait, hier, à « une concertation d’urgence impliquant tous les acteurs ».
Comme un air de mutinerie
Sans doute l’action coup de poing de lundi à l’hôpital Lariboisière n’est-elle pas étrangère à ces avancées.
Rappelons que, lundi, dix infirmiers et trois aides-soignants du service parisien, tous simultanément en arrêt de travail n’ont pas pris leurs gardes de nuit. Cette situation qui a entraîné une plus grande visibilité du mouvement a provoqué un vif émoi et des débats houleux.
Alors que beaucoup considèrent que les arrêts maladie pourraient ne pas être tous médicalement justifiés (même si l’épuisement des personnels est au cœur du mouvement de grève), six des treize soignants concernés ont été convoqués pour un contrôle médical à la demande de la direction de l’établissement. Une décision, susceptible de raviver la colère, jugée « inacceptable, écœurante, inadmissible » par les organisations syndicales.
Éteindre un incendie en en allumant un autre
Alors que compte tenu de la limite des annonces d’Agnès Buzyn et de l’animosité affichée de certaines directions hospitalières, les personnels des urgences pourraient continuer à nourrir une profonde amertume, le gouvernement pourrait devoir désormais composer également avec l’ire des médecins libéraux. La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a en effet considéré que la crise des urgences était liée à une « médecine de ville (…) pas au rendez-vous ».
Une déclaration (commune) qui a fait bondir, en particulier le Dr Jérôme Marty, patron de l’UFML (Union française pour une médecine libre).
Dans un tweet vengeur, il a ainsi interpellé : « Dire que la médecine de ville n'est pas au rendez-vous, c'est la rendre responsable du drame vécu par nos consœurs, confrères, collègues et personnels des urgences, c'est vouloir user d'un vieux principe politique : diviser pour masquer ses propres responsabilités (…) nous étions là avant vous, nous serons là après vous ! ».
F.H. |
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lin
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Message: (p509153)
Posté le: 06. Juin 2019, 20:41
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Personnellement, j' ai le sentiment que Mme Buzyn entends tout le monde mais n' écoute personne...depuis 2 ans! tout le monde commence sérieusement à craquer et au final, ce sont encore les patients qui trinquent et la violence de patients à bout envers les urgentistes débordés ira de pire en pire uniquement par la faute de cette Ministre qui se moque royalement de tout le monde sauf de ses amis financiers.
Un article de Marianne:
"Les urgentistes en grève face à un gouvernement à côté de la plaque : "Agnès Buzyn n'a pas conscience de ce qu'est notre quotidien"
https://www.marianne.net/societe/le.....es-buzyn-n-pas-conscience
Lin |
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Nicole2 Inscrit le: 30.09.17 Messages: 143 |
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Posté le: 07. Juin 2019, 07:00
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Mme Buzyn c'est "parole,parole" ...vous connaissez l'air!Elle nous a déjà chanté cette chanson.
Enquêtes,commissions pour éteindre le feu et puis on continue comme avant...
C'est tout de suite qu'il faut agir et avec des moyens (postes,financements) pour sauver notre service public de santé ,pas en continuant à casser nos hôpitaux!
Soutien total aux grévistes,ils se battent pour nous . Comment accepter d'être soignés par des gens qui souffrent, au détriment de leur propre santé? |
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lin
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lin
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Framboisine1
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Message: (p520297)
Posté le: 07. Déc 2019, 22:43
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : Malori, Aliette
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Bonjour,
Un appel au secours...
JYNdu 7/12/19
«Je ne peux plus continuer à cautionner ce système hospitalier en train de nous broyer
....
Aujourd’hui ce texte signé par le chef de service de pédiatrie d’un centre hospitalier intercommunal de la région parisienne. Un cri d’alarme, une souffrance, un symptôme.
....Et ce n’est pas fini !! Car ensuite, j ’ai passé plus d’une heure et demie au tel pour trouver une place en réanimation pour accueillir ce bébé. Devinez où ?! A Amiens.
....Je tiens pas à voir décéder un bébé dans mon service par manque de moyens. C’est pour cela que je pense à démissionner de mes fonctions de chef de service.»
https://jeanyvesnau.com/2019/12/07/.....-en-train-de-nous-broyer/ |
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Framboisine1
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