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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p540270)
Posté le: 29. Déc 2020, 23:26
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Certes ki, mais je n'avais pas retenu l'article pour ce point et je ne souhaitais pas focaliser sur cela, mais sur les "vieux" et le consentement réellement éclairé, le fait que le consentement peut et devrait si possible être un raisonnement très élaboré.
Comme je l'ai dit, on n'aboutirait pas nécessairement aux mêmes choix et conclusions que ces personnes.
Cet article m'a touchée car, quasi-instinctivement, les personnes âgées, surtout en EHPAD, on les infantilise, on ne les traite pas comme des personnes en pleine possession de leur capacité de raisonnement. Même moi, ayant besoin d'assistance, j'ai vu cette tendance à me materner tant des infirmières que de l'assistante de vie... ça va 5 minutes, puis ça me
Je sais encore réfléchir, m'enfin !
C'est vrai, le point de vue de ce monsieur Hirch peut irriter, on peut ressentir une injure par certaines parties de ce texte, selon le propre parcours de chacun. Mais ce pourrait être le cas dans bien d'autres domaines.
Cela m'arrive souvent d'être blessée ou irritée, très profondément, en raison de mon parcours. Notamment, je ne crois pas que culpabiliser les gens pour leur égoïsme, vrai ou supposé, soit un bon argument. En tout cas cela me ferait plutôt me rebeller. J'ai horreur qu'on décide de ce qui est bien pour moi à ma place.
Perso, à ce jour, je ne sais pas si je me ferai vacciner.
Pour mes raisons à moi, surtout le souci d'oedème et pour d'autres raisons.
Sans doute, si on lève mes craintes pour l'oedème, je me ferai vacciner, en mettant dans la balance que c'est peut-être le seul espoir de retrouver un mode de vie un peu plus humanisé, les câlins etc.
Je ne sais pas trop, vu mon état de santé pas trop bon, ce qui me reste à vivre, alors je n'ai vraiment pas envie de continuer encore longtemps comme ça, sans voir mes petits, sans petite sortie du samedi matin pour mon café-croissant etc. Et à part la vaccination, je ne vois vraiment pas ce qui peut donner une perspective à court voire moyen terme.
Et j'intègre sans doute en filigrane cet aspect de responsabilité collective dans mon raisonnement. Pour ce qui me concerne. Car je vois la souffrance des gens qui rament pour leur emploi etc, ça me pince le coeur. Mais ça c'est ma vie.
Pour mes proches je suis plus égoïste, je ne leur vendrai pas cet argument, je ne leur donnerai que les arguments liés à leur intérêt personnel. |
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ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
Message: (p540271)
Posté le: 30. Déc 2020, 00:01
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À ma connaissance Bobette, quoi qu'en dise le premier ministre, le vaccin n'a pas démontré ses qualités "altruistes". Il revendique seulement une efficacité "égoïste" (qui reste à démontrer sur les personnes de plus de 75 ans, mais le rapport bénéfice/risque leur est très favorable sauf allergies).
Un vaccin égoïste relève donc d'un choix personnel (choix éclairé par son médecin). Faire de la vaccination contre la Covid un choix politique, civique et maintenant selon E. Hirsch, un choix éthique est non seulement abusif mais contre-productif. |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p540272)
Posté le: 30. Déc 2020, 02:41
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Oui, certaines choses importantes restent sans doute à démontrer pour ces vaccins (comme le disent d'ailleurs les 'vieux' du texte de M. Hirch) et l'étendue (dans le temps, selon l'âge etc) de la protection qu'ils donnent.
Tout comme on se demande s'ils empêchent totalement la contamination ou seulement la minimisent.
Mais même s'ils ne protègent qu'un peu, comme les essais le prouvent, c'est toujours bon à prendre.
Et le paramètre "il est possible que le vaccin ait une fonction altruiste" entre en ligne de compte...
On en saura plus dans quelques temps, en observant l'évolution des choses. |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p540278)
Posté le: 30. Déc 2020, 13:19
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Document sur le vaccin proposé par les autorités UK, dont conservation etc et composition :
https://assets.publishing.service.g.....ion_for_UK_recipients.pdf
Citation: | What COVID-19 mRNA Vaccine BNT162b2 contains
• The active substance is BNT162b2 RNA.
After dilution, the vial contains 5 doses, of 0.3 mL with 30 micrograms mRNA each.
• This vaccine contains polyethylene glycol/macrogol (PEG) as part of ALC-0159
• The other ingredients are:
- ALC-0315 = (4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis(2-hexyldecanoate),
- ALC-0159 = 2[(polyethylene glycol)-2000]-N,N-ditetradecylacetamide,
- 1,2-Distearoyl-sn-glycero-3-phosphocholine,
- cholesterol,
- potassium chloride,
- potassium dihydrogen phosphate,
- sodium chloride,
- disodium hydrogen phosphate dihydrate,
- sucrose
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Citation: | Que contient le vaccin à ARNm COVID-19 BNT162b2
• La substance active est l'ARN BNT162b2.
Après dilution, le flacon contient 5 doses de 0,3 mL contenant chacune 30 microgrammes d'ARNm.
• Ce vaccin contient du polyéthylène glycol / macrogol (PEG) dans le cadre de l'ALC-0159
• Les autres ingrédients sont:
- ALC-0315 = (4-hydroxybutyl) azanediyl) bis (hexane-6,1-diyl) bis (2-hexyldécanoate),
- ALC-0159 = 2 [(polyéthylène glycol) -2000] -N, N-ditétradécylacétamide,
- 1,2-Distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine,
- cholestérol,
- chlorure de potassium,
- dihydrogénophosphate de potassium,
- chlorure de sodium,
- hydrogénophosphate disodique dihydraté,
- saccharose |
Page à surveiller sur les vaccins en Ecosse/UK : https://www.nhsinform.scot/healthy-.....otect-against-coronavirus
Et globalement : https://www.gov.uk/coronavirus |
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ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
Message: (p540283)
Posté le: 30. Déc 2020, 15:10
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : shannon
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Entretien avec le Pr Odile Launay pour L'Express:
"Il reste de nombreuses questions non résolues sur les vaccins"
Le Pr Odile Launay dirige la plateforme d'essais cliniques Covireivac mise en place par l'Inserm pour mieux étudier les effets des vaccins contre le Covid. Alors que la campagne de vaccination démarre, la scientifique détaille pour L'Express ce que l'on sait et ce que l'on ignore encore de ces nouveaux produits.
Le Pr Odile Launay, infectiologue, coordonne la plateforme d'essais cliniques vaccinaux lancée par l'Inserm, Covireivac. A ce titre, elle va superviser trois essais cliniques qui doivent être lancés à partir de mi-janvier pour mieux caractériser les réponses immunitaires des sujets vaccinés, en particulier les plus âgés. Elle détaille pour L'Express les nombreuses questions scientifiques qui restent à résoudre autour des vaccins contre le Covid. Parmi les interrogations qui vont jalonner l'année à venir : réussir à comparer précisément les futurs vaccins entre eux, ou encore savoir comment évaluer les produits de deuxième génération, alors que des injections efficaces se trouveront déjà sur le marché...
L'Express : Les premiers vaccins contre le Covid ont pu être mis sur le marché à l'issue de trois phases d'essais cliniques sur plusieurs milliers de participants, qui ont montré leur sécurité et leur effet protecteur. Pour autant, on ne sait pas encore tout de ces produits. Quelles sont les grandes questions qui restent à résoudre ?
Pr Odile Launay : D'abord leur efficacité et leur sécurité à moyen et long terme. Les données actuelles montrent un excellent niveau de protection et de sécurité à court terme, mais pour une médiane de suivi de l'ordre de 4 mois. Nous avons besoin de données de plus long terme, que seul le temps nous apportera. Mais il faudra aussi rapidement en savoir plus sur les réponses immunitaires des plus âgés, et des patients immunodéprimés - patients infectés par le VIH, transplantés, traités pour cancer ou par immunosuppresseurs pour une maladie inflammatoire chronique - qui représentent finalement une population importante, pour laquelle nous n'avons pas de données.
Quand plusieurs vaccins seront disponibles, il y aura aussi des enjeux en termes d'utilisation préférentielle de l'un ou de l'autre. Savoir comment les positionner, et dans quelle population, va être un défi important. De nombreux paramètres entreront en compte : leur disponibilité, leur facilité d'utilisation mais aussi le type de réponse immunitaire qu'ils induisent.
L'Express : Ces réponses peuvent-elles être très variables selon les vaccins ?
Pr Odile Launay : Tout à fait. Les titres en anticorps et l'impact sur la réponse cellulaire et sur la réponse mémoire ne seront pas forcément les mêmes selon la technologie vaccinale utilisée. Aujourd'hui, nous n'avons pas de données permettant de comparer les vaccins entre eux. Les études de phase 1 et de phase 2 n'ont pas été harmonisées, et pour les phases 3, la comparaison ne peut être qu'indirecte, car les différents vaccins n'ont pas été évalués au sein d'un seul et même essai.
L'Express : La durée d'efficacité, par exemple, pourrait donc varier selon les produits ?
Pr Odile Launay : Oui, car elle dépend de l'immunité mémoire, à propos de laquelle nous manquons de données. Il fallait pouvoir mettre les vaccins à disposition très vite, et les essais de phase 2 ont été conçus pour aller rapidement à la phase 3, ce qui est normal vu le contexte. Mais maintenant que l'on a ces premiers résultats et que l'on va avoir plusieurs types de vaccins, il nous paraît important de pouvoir les comparer pour obtenir les informations les plus précises possible sur les réponses qu'ils induisent. C'est justement ce que nous allons faire avec Covireivac.
L'Express : Comment allez-vous procéder ?
Pr Odile Launay : Nous démarrerons en janvier par un premier essai avec le vaccin de Moderna, qui nous a déjà donné son accord. Il inclura 60 personnes entre 65 et 75 ans et 60 personnes de plus de 75 ans. Nous les comparerons à 60 participants âgés de 18 à 45 ans. Nos travaux sont vraiment axés sur les plus âgés, car nous savons qu'ils répondent généralement moins bien à la vaccination. Nous allons explorer leurs réponses immunitaires de façon très fine, à partir de prises de sang. Des laboratoires très spécialisés, dont un situé à Genève, en Suisse, capables de réaliser les tests d'immunomonitoring les plus performants, procèderont aux analyses des taux d'anticorps, des réponses cellulaires et mémoire. Des recherches seront aussi menées sur l'impact des facteurs d'immunosénescence sur ces réponses.
"Hormis Moderna, les autres laboratoires n'ont pas encore répondu à nos demandes. C'est la principale difficulté à laquelle nous nous heurtons"
L'Express : Allez-vous pouvoir également étudier la capacité des vaccins à protéger contre l'infection, et donc contre la transmission du virus, qui représente aujourd'hui un enjeu majeur ?
Pr Odile Launay : Nous allons effectivement procéder aussi à des prélèvements salivaires, pour réaliser une recherche d'anticorps au niveau muqueux, dans la sphère ORL, dont on pense que la présence est essentielle pour prévenir la transmission. Moderna a réalisé des tests PCR sur tous les participants de son essai à grande échelle et a donc fourni des données intermédiaires à ce sujet, laissant penser qu'il pourrait effectivement y avoir un effet sur la transmission. C'est très encourageant, mais il est difficile de dire à ce stade si cette protection sera complète, car ces données ont été mesurées après l'injection d'une seule dose, alors que deux seront nécessaires. Il n'y avait pas non plus d'informations sur les quantités de virus détectées. Nous devrions avoir des données plus précises, et voir aussi si certains vaccins font mieux que d'autres.
L'Express : Vous évoquiez aussi l'analyse de l'efficacité de ces vaccins sur des publics spécifiques, et notamment les populations immunodéprimées. Comment cela va-t-il se passer ?
Pr Odile Launay : En proposant aux personnes concernées d'entrer dans des cohortes vaccinales. Nous pourrons alors les suivre, comparer la situation des sujets vaccinés avec d'autres qui n'auraient pas bénéficié d'un vaccin, faire des prélèvements pour étudier leurs réponses immunitaires, etc. C'est une façon un peu différente, plus souple, de faire de la recherche.
L'Express : Vous allez démarrer avec le vaccin de Moderna. Quand pourrez-vous travailler avec les produits d'autres laboratoires ?
Pr Odile Launay : C'est la principale difficulté à laquelle nous nous heurtons : nous espérons pouvoir enchaîner avec d'autres vaccins, mais pour l'instant nous n'avons pas de certitudes à ce sujet. Les autres fabricants se sont beaucoup concentrés sur leurs propres essais et sur leurs dossiers de mise sur le marché, et n'ont pas encore répondu à nos demandes. Nous sommes pourtant à ma connaissance le seul réseau à monter ce genre de projet, avec un soutien très fort de l'Etat français à travers la nouvelle agence ANRS-Reacting. Nos résultats pourront être confrontés aux corrélats de protection lorsqu'ils seront déterminés.
L'Express : De quoi s'agit-il ?
Pr Odile Launay : C'est ce qui permet d'établir la quantité d'anticorps et des autres types de réponses immunitaires nécessaires pour conférer une protection. Pour l'instant nous n'en disposons pas. Pour les évaluer, il faut avoir suffisamment d'échecs à la vaccination, car il s'agit de comparer les taux d'anticorps chez les sujets vaccinés infectés et chez les sujets protégés par le vaccin. Cela peut paraître technique, mais c'est un point essentiel pour la suite car les essais cliniques des prochains vaccins ne pourront plus se dérouler contre placebo, cela ne serait pas éthique. Pour démontrer une efficacité, les laboratoires qui arriveront ensuite devront donc se comparer aux vaccins déjà sur le marché, ou prouver, grâce à ces corrélats, que les anticorps induits par leurs produits permettent de protéger. Ce sont les agences réglementaires qui choisiront la méthode la plus appropriée.
L'Express : Quelle pourra être la place de vaccins qui auraient une efficacité inférieure à celle présentée par Pfizer et Moderna, avec une protection de 95% ?
Pr Odile Launay : Il faut quand même attendre d'avoir plus d'informations sur l'efficacité et la sécurité à long terme des vaccins à ARN messager avant de poser le sujet de cette façon, et ne pas oublier que dans l'immédiat, nous allons manquer de doses. Mais il est vrai que c'est un point sur lequel nous nous interrogeons tous. Ces premiers vaccins ont mis la barre très haut. Est-ce que les populations accepteront plus facilement d'autres technologies ? Est-ce qu'il sera éthique de proposer un vaccin moins efficace, et à qui ? Est-ce que le prix des vaccins entrera en ligne de compte dans cette équation complexe ? Et si demain il faut revacciner à cause d'une efficacité moins durable qu'espérée ou de mutations, cela sera-t-il possible avec des vaccins à ARN messager ou faudra-t-il recourir à d'autres technologies ? Toutes ces questions restent ouvertes |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p540303)
Posté le: 31. Déc 2020, 02:30
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"Efficacy and Safety of the mRNA-1273 SARS-CoV-2 Vaccine"
"Efficacité et innocuité du vaccin ARNm-1273 SARS-CoV-2"
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2035389
Citation: | Cet essai de phase 3 randomisé, en aveugle et contrôlé par placebo, a été mené dans 99 centres à travers les États-Unis. Les personnes à haut risque d'infection par le SRAS-CoV-2 ou ses complications ont été randomisées selon un rapport de 1: 1 pour recevoir deux injections intramusculaires d'ARNm-1273 (100 μg) ou un placebo à 28 jours d'intervalle. Le critère d'évaluation principal était la prévention de la maladie Covid-19 avec apparition au moins 14 jours après la deuxième injection chez des participants qui n'avaient pas été précédemment infectés par le SRAS-CoV-2.
[...]
CONCLUSIONS
Le vaccin ARNm-1273 a montré une efficacité de 94,1% pour prévenir la maladie Covid-19, y compris une maladie grave. Hormis les réactions locales et systémiques transitoires, aucun problème de sécurité n'a été identifié. (Financé par la Biomedical Advanced Research and Development Authority et l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses; numéro COVE ClinicalTrials.gov, NCT04470427. ouvre dans un nouvel onglet.) |
Voir aussi les liens |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p540304)
Posté le: 31. Déc 2020, 03:13
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Article du BMJ en anglais, intitulé
"Covid-19: UK approves Oxford vaccine as cases of new variant surge"
"Covid-19: le Royaume-Uni approuve le vaccin Oxford pendant que les cas de nouvelle variante déferlent"
https://www.bmj.com/content/371/bmj.m4968
L'article parle des particularités de ce vaccin, notamment qu'il nécessite un équipement moins lourd puisque le "vaccin Oxford peut être conservé à la température du réfrigérateur (2-8 ° C)", ce qui n'est pas le cas des vaccins à ARNm, notamment "le vaccin Pfizer, qui nécessite un stockage sur glace sèche et ne dure que cinq jours dans un frigo."
Morceaux choisis sur les autres thèmes abordés dans l'article :
Citation: | Deenan Pillay, professeur de virologie à l'University College London et membre de l'Independent SAGE, a déclaré que même avec un autre vaccin devenant disponible, il était plus important que jamais de limiter la propagation des infections car le virus s'est avéré plus sujet aux mutations et aux variations que beaucoup. les gens avaient pensé.
«Une grande préoccupation est que nous verrons l'évolution continue de ce virus - de plus en plus de variantes qui s'appuient sur celui qui est hautement transmissible - et cela se produira avec la transmission et la réplication continues. Sans réplication et transmission, il n'y a pas d'évolution du virus. Afin de maximiser l'efficacité des vaccins qui passent, nous devons vraiment verrouiller et réduire toutes les chances de transmission », a-t-il déclaré. |
Et une modification des contre-indications, tout au moins pour le vaccin Pfizer et des délais entre les2 injections (aux UK) :
Citation: | Vaccin Pfizer
Parallèlement à l'approbation du vaccin d'Oxford, l'Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé a annoncé des changements sur les personnes et le moment où les personnes peuvent recevoir le vaccin Pfizer. Les femmes enceintes et allaitantes peuvent désormais recevoir le vaccin, tout comme les personnes allergiques, à moins qu'elles ne soient allergiques aux ingrédients du vaccin. Les personnes devraient également recevoir leur deuxième dose du vaccin Pfizer au moins 21 jours après la première dose, plutôt qu'à 21 jours. |
J'ai des doutes sur la traduction de la dernière partie : "at least 21 days after the first dose, rather than at 21 days."
Un autre article, américain, qui aborde les mêmes thèmes, avec quelques précisions.
"Covid-19 Live Updates: As U.S. Vaccine Drive Lags, Fast-Moving Virus Variant Is Making Inroads"
"Mises à jour en direct de Covid-19: à mesure que la campagne de vaccination aux États-Unis tarde, une variante de virus à évolution rapide fait des progrès"
https://www.nytimes.com/live/2020/1.....-reactions-the-first-time
Fil de discussion twt sur la vaccination aux USA : https://twitter.com/RebeccaJarvis/status/1344080215622955008
ça se bouscule tellement dans les files d'attente qu'on a peur que cela ne devienne un évènement super-propagateur !
Dernière édition par bobette le 31. Déc 2020, 03:41; édité 2 fois |
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shannon
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Message: (p540305)
Posté le: 31. Déc 2020, 03:26
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : bobette
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c'est à dire que la 2ème injection ne doit plus intervenir impérativement pile le 21e jour,
mais à partir du 21e jour etc _________________ Vivre avec des-espoirs |
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ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
Message: (p540308)
Posté le: 31. Déc 2020, 08:01
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Bref article d'un journal au nom évocateur: Le Progrès
Incroyable : nous avions le vaccin contre le Covid-19 depuis le début !
"Le vaccin a été fait en deux jours, sur ordinateur, sans jamais avoir le virus"
Stéphane Bancel, PDG de Moderna Therapeutics |
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shannon
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Message: (p540313)
Posté le: 31. Déc 2020, 13:59
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tu y crois?
je retiens que mon ptit bouchon chéri ( teckel à poils durs) a probablement déjà reçu des vaccins à ARNm
on ne voit jamais ce que le véto injecte au juste
si ça se trouve idem pour nous les humains
bon, on se concentre sur des choses simples,hein,bye bye cette année carcérale,
et programmons nos cerveaux pour de la paix voire du bonheur, du repos de l'entraide......
bonne fin d'année les ami(e)s
_________________ Vivre avec des-espoirs |
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Framboisine1
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p540324)
Posté le: 31. Déc 2020, 19:06
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Un article centré sur les effets secondaires, et notamment sur le fameux et rare choc anaphylactique (qui est effectivement grave, sauf s'il est pris en charge) :
"Maintenir la sécurité avec les vaccins contre le SRAS-CoV-2"
"Maintaining Safety with SARS-CoV-2 Vaccines"
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMra2035343
Selon cet article, cet effet secondaire pourrait notamment être dû à une substance qu'on retrouve d'ailleurs dans d'autres produits (sans exclure d'autres possibilités) :
Citation: | [...]
Dans les essais cliniques de phase 1 à 3 des vaccins à ARNm Pfizer-BioNTech et Moderna, les participants potentiels ayant des antécédents de réaction allergique à l'un des composants du vaccin ont été exclus. Les études Pfizer – BioNTech ont également exclu les participants ayant des antécédents d'allergie sévère associée à un vaccin [...]
Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont émis des conseils concernant l'administration de la première ou de la deuxième dose du vaccin à ARNm Pfizer-BioNTech ou Moderna, recommandant l'exclusion de toute personne ayant des antécédents de réaction allergique sévère ou immédiate (dans les 4 heures) associée à l'un des composants du vaccin, y compris le polyéthylène glycol (PEG) et les dérivés du PEG tels que les polysorbates.
[...]
L'anaphylaxie est une réaction multisystémique grave à déclenchement rapide et peut entraîner la mort par asphyxie, collapsus cardiovasculaire et autres complications. Il faut une reconnaissance rapide et un traitement par épinéphrine pour arrêter la progression rapide des symptômes potentiellement mortels.
[...]
L'anaphylaxie est une affection traitable sans effets permanents. |
Perso, j'ai fait une réaction de ce type par le passé, ça s'est réglé avec une piqûre. Par la suite je me suis baladée avec une seringue sur moi pendant pas mal de temps pour le cas où je rencontrerais à nouveau un produit allergisant, puis c'est passé aux oubliettes. Il faut vraiment que j'en parle à mon médecin actuel, puisque grâce à cette affaire des vaccins j'y ai repensé. |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p540325)
Posté le: 31. Déc 2020, 19:15
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Encore un article, très détaillé, sur ce vaccin et son histoire cahoteuse (ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas bon, c'est apparemment un gros souci d'intendance qui pose problème) :
"Le partenariat cahoteux d'AstraZeneca et d'Oxford pèse sur l'avenir de Covid Vaccine - Le dernier tir de Covid-19 remporte l'approbation au Royaume-Uni mais continue de faire face à des défis semés par des résultats d'essais confus"
"AstraZeneca and Oxford’s Bumpy Partnership Hangs Over Covid Vaccine’s Future - The latest Covid-19 shot wins approval in the U.K. but continues to face challenges sown by confusing trial results"
https://www.wsj.com/articles/astraz.....09336498?mod=hp_lead_pos2
C'est bien dommage, il est prometteur, surtout qu'il est accessible aux pays pauvres.
Voir aussi :
"Vaccin AstraZeneca/Oxford : pas de feu vert de l'UE en vue en janvier, estime l'Agence européenne des médicaments"
«Aucune autorisation de mise sur le marché formelle n'a encore été soumise à l'EMA», précise l'agence.
https://www.lefigaro.fr/societes/co.....-des-medicaments-20201229 |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message:
Posté le: 02. Jan 2021, 00:49
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Pour ceux qui voudraient approfondir....
Le raisonnement qui fonde la décision du gouvernement anglais de retarder la
2ème injection :
"Optimiser le programme de vaccination COVID-19 pour un impact maximal à court terme"
"Optimising the COVID-19 vaccination programme for maximum shortterm impact"
(tout est dans le titre, en fait)
Ce document se trouve sur l'un de ces fils de discussion twt (de spécialistes de ces questions) où l'on débat de cette décision de ne faire qu'une injection ou de retarder notablement la 2ème : https://twitter.com/sandyddouglas/status/1344949258483621888?s=20
https://twitter.com/dgurdasani1/status/1344727697524740101?s=20
https://twitter.com/VirusesImmunity...../1345086669607890945?s=20
C'est très technique, il faut le dire, et très discuté dans le monde des scientifiques. MAIS apparemment on commence à dire que c'est peut-être justifié de ne faire qu'une injection et de retarder la 2ème.
Voir aussi http://peterenglish.blogspot.com/20.....ond-dose-of-covid-19.html
Ce médecin, à propos de la décision du gouvernement anglais de procéder de cette manière, a écrit sur son compte twt :
"C'était médiocrement communiqué et trop dogmatique. Mais pourtant, globalement, la bonne décision."
"It was poorly communicated and over-dogmatic. But still, broadly, the right decision."
Ou encore :
"Nous sommes en proie à une pandémie. Nous n'avons pas des décennies d'expérience des vaccins contre ce virus. Mais nous avons des décennies de connaissances sur la façon dont le système immunitaire et les vaccins interagissent - nous prenons les meilleures décisions en nous appuyant sur toutes nos connaissances."
"We are in the throes of a pandemic. We haven't got decades of experience of the vaccines for this virus. But we do have decades of knowledge about how the immune system and vaccines interact - we make the best decisions by drawing on all of our knowledge."
Dernière édition par bobette le 04. Jan 2021, 11:06; édité 2 fois |
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