doudoune58
Inscrit le: 14.01.05 Messages: 744Thyroidite hashimoto... Pignans région PACA 60+ |
Message:
Posté le: 06. Mar 2007, 11:42
|
|
|
Plastiques, pétrole … Les Océans agonisent sous les déchets.
Ce n'est pas une image façonnée pour le goût du sensationnalisme ; oui, la mer devient, ou est déjà, une poubelle. .
Chaque année, 150 000 tonnes d'hydrocarbures sont déversées dans les océans, soit seulement 2,5% de la pollution marine. Les 97,5% restant proviennent d'un scandale silencieux : ce sont les déballastages illégaux et volontaires des bateaux qui inondent la mer de quelque 1,8 million de tonnes de produits toxiques. Sans parler des 6 millions de tonnes de polluants qui proviennent des fleuves ou bien des métaux lourds, du C02, des nitrates provenant de l'érosion des terres. Au total, la pollution marine provient au 2/3 de la terre. La mer Baltique est considérée cliniquement morte pour un bon tiers, asphyxiée par l'azote et le phosphore.
Le danger vient du ciel aussi puisque ce sont 200 000 tonnes d'hydrocarbures dispersés dans les airs qui retombent dans l'océan avec la pluie. A cela s'ajoute la centaine de navires qui, chaque année, font naufrage et sombrent au fond de la mer et dont on ne parle jamais. Leurs cargaisons finissent elles aussi par s'échapper et polluer l'eau marine.
Bien moins médiatisée que les marées noires, cette pollution insidieuse est pourtant la plus dangereuse car elle est permanente et massive. Les scientifiques l'affirment, la pire pollution pour la mer est celle causée par les déchets chimiques de l'industrie et des activités humaines, notamment l'agriculture. Plus de 80% des eaux usées dans le monde finissent dans l'océan. Un phénomène, appelé « marées vertes », se produit à l'embouchure des fleuves qui charrient des produits chimiques qui favorisent artificiellement la croissance d'algues, qui étouffent la vie sous-marine.
Plus insidieux encore, l'invasion massive du plastique. Des chercheurs de l'université de Plymouth ont découvert que des morceaux de plastiques, invisibles à l'œil, sont contenus dans les sédiments des plages, les bas-fonds des zones côtières et le sable. Cette pollution massive risque de durer car les différentes sortes de polymères des sacs vont mettre entre un siècle et 1000 ans pour se dégrader. Largement le temps de se décomposer en déchets microscopiques qui pourraient passer dans la chaîne alimentaire avec des conséquences encore mal évaluées. Pour l'heure, c'est la faune marine qui souffre, comme par exemple les tortues de mer qui confondent les sacs plastiques avec des méduses et tentent de les ingérer. Résultat, les sacs plastiques provoquent des occlusions intestinales. Rien que dans le golfe de Gascogne, on estime qu'il y a 50 millions de déchets non biodégradables à moyen terme.
Le rejet de déchets radio-actifs constitue une autre menace.
On a du mal à le croire mais en 1975, la Convention de Londres a autorisé le rejet de déchets nucléaires dans la mer. Arrêté en 1982 grâce à la pression de l'opinion publique internationale, ce mode de rejet a permis à une douzaine de pays, dont l'Angleterre, de déverser, selon les experts, 75 000 tonnes de fûts radioactifs enrobés dans du bitume ou du ciment. On sait que le risque écologique demeure aujourd'hui mais on ne sait pas pour combien de temps encore ces fûts résisteront aux attaques de l'eau de mer.
On peut aussi évoquer le cimetière des sous-marins à propulsion nucléaire russes, restes de la flotte soviétique, de Mourmansk, connu pour ses navires à l'abandon. Une trentaine de navires lanceurs d'engins, de satellites équipés de générateurs nucléaires ou de carcasses d'avions porteurs de missiles, abandonnés à la corrosion, laissent échapper une radioactivité importante : sans doute de millions de milliards de becquerels qui reponsent au fond de l'eau, soit plusieurs fois « la dose » de Tchernobyl. Une paille ….
Au niveau global, un autre phénomène menace du fait du réchauffement climatique. Le taux de PH - ou d'acidité - des océans augmente régulièrement du fait d'un surdosage en C02. A la fin du siècle, aux pôles, cela pourrait amener à ce que les coquilles de certains crustacés soient dissoutes. .
Citation : « Vieil océan, il n'y aurait rien d'impossible à ce que tu caches en ton sein de futures utilités pour l'homme » pensait le poète Isidore Ducasse. _________________ Poids et thyroïde : mon parcours depuis deux ans et demi |
|
Caro32 Inscrit le: 22.10.21 Messages: 1 |
Message: (p547565)
Posté le: 22. Oct 2021, 13:54
|
|
|
En effet, des études ont démontré que 80% du plastique terrestre finissait dans les océans, c'est juste énorme. Les explications sont en fait assez simples.
Je pense que depuis les choses commencent véritablement à changer et le plastique commence a disparaitre petit à petit de nos vies, bien que la route soit encore très longue.
Pour commencer a opérer le changement, j'ai démarré (comme beaucoup je pense) par l'utilisation de pailles réutilisables (je les aient prises en bambou). Je les ai trouvés ici : https://lapapaille.fr/
Alors c'est sur, c'est une goute d'eau par rapport au chantier climatique qui est devant nous, mais si chacun fait un effort a son niveau, ça sera déjà pas mal. Puis admettons que c'est auss un états d'esprit à changer. |
|