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mounia Inscrit le: 07.04.13 Messages: 498Hashimoto détectée e... Seine Maritime |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p546619)
Posté le: 28. Aoû 2021, 07:34
 Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Beate
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Comme dit et redit, je suis très mal à l'aise avec l'idée du passe sanitaire.
Pour autant, je suis de près sur les réseaux sociaux ce que l'on raconte parmi le monde médical international sur les situations ici et là.
Je viens de lire le message suivant, apparemment ça se passe en Australie :
| Citation: | | Ai-je bien entendu ? 25min Temps d'intervention d'une ambulance pour un arrêt cardiaque chez un jeune. C’est ainsi que COVID inonde le système. Il épuise les ressources des autres soins « normaux ». |
https://twitter.com/DrEricLevi/status/1431427324889550848?s=20
Je lis des cris désespérés de médecins qui cherchent parmi leurs contacts, parfois à longue distance, des places en soin intensifs pour leurs patients, parfois jeunes.
Ou dans The New York Times :
| Citation: | | Dans un hôpital pour enfants, une vague de jeunes patients luttant pour respirer Les hôpitaux pour enfants à travers le pays voient une augmentation du nombre de patients Covid-19, y compris ce bébé de deux mois à la Nouvelle-Orléans |
Ou | Citation: | | Les hôpitaux pour enfants plaident auprès de Biden pour une "aide immédiate" "Des enfants patients ont inondé les hôpitaux pédiatriques ces dernières semaines... Plus de 350 enfants ont été hospitalisés avec le virus mercredi. |
https://twitter.com/yaneerbaryam/status/1431375523872137218?s=20
Ou | Citation: | | Les autorités ont décidé de ne pas évacuer les hôpitaux de la Nouvelle-Orléans. Il y a peu de place pour les patients ailleurs, avec des hôpitaux du Texas à la Floride submergés par les patients COVID Si les prévisions se confirment, Ida frapperait au 16e anniversaire de l'atterrissage de Katrina |
https://twitter.com/JonLemire/status/1431393866909945856?s=20
Et le cri de médecins et soignants, car ils n'en peuvent plus, épuisés des heures non comptées et de ne pouvoir soigner par manque d'oxygène ou de places de réa ... par exemple :
https://twitter.com/Caro_Dew_/status/1431419859267559427?s=20
Et là, ce sont des pays "riches".
Je passe le reste.
Je passe la situation dans nos départements et territoires d'outre-mer.
Ici, en métropole, ça va, relativement. Pour le moment. Espérons que les mesure (même maladroites et dérangeantes) de nos gouvernants seront suffisantes pour éviter de suivre la ligne de l'Australie, des USA et d'ailleurs pendant cette nouvelle vague de Delta. En y joignant aussi nos efforts individuels selon le modèle emmental.
J'en lis plus d'un, de ces soignants, de divers pays, qui réclament de leur gouvernement plus de coercition... pendant que dans la rue les gens réclament leur libertés perdues. Un pédiatre australien je crois (mais je ne retrouve plus son message), commentait cette situation, qu'il vit comme une sorte de schizophrénie, en demandant :
"êtes vous sûr que c'est vraiment un problème de libertés ?"
Je me sens divisée.
Mais j'avoue que mon coeur se trouve pour l'instant avec ces soignants et leurs patients plutôt que dans la rue.
Ai-je tort ? |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p546731)
Posté le: 05. Sep 2021, 21:28
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Point de vue. Pour placer les choses en perspective.
| Citation: | | J'ai la chance de passer le week-end avec un avocat des droits de l'homme très expérimenté qui a expliqué comment les exigences en matière de vaccins dans les écoles et autres institutions n'enfreignent pas les droits de l'homme mais permettent en fait aux personnes vulnérables de participer pleinement/d'être incluses. |
https://twitter.com/RicharLisa/status/1434524236656349191?s=20
La déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789)
| Citation: | Article premier
- Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. |
https://www.elysee.fr/la-presidence.....-de-l-homme-et-du-citoyen
Comment disait Coluche ?
« Les hommes naissent libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres ».
(Et plus libres, surtout s'ils n'ont pas de "conditions de santé préexistantes ou sous-jacentes" à risque.)
Mais il paraît que c'est pas de lui.
https://www.blada.com/jodlas/8510-_.....t_plus_egaux_que_d_autres*_.htm
blada.com/jodlas/8510-_Les_hommes_naissent_libres_et_egaux_mais_certains_sont_plus_egaux_que_d_autres*_.htm |
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shannon
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Message: (p547879)
Posté le: 06. Nov 2021, 03:28
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Atsopie
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on en est à quelle nième vague au juste?
et pourquoi en même temps des milliers de lits publics sont-ils supprimés,au profit de privatisations flagrantes? ( hopitaux Bichat, Beaujon,St Denis).....je parle de ceux que je connais;
oui biensùr énormément de personnels médicaux se sont enfuis de l'hôpital, en maladie,congés sabbatiques,ou vers le libéral etc sous-payés,fatigués,on comprend; ils manquent.
mais c'est donc bien notre système de santé qui est malade,et depuis très longtemps:n'y aurait-il pas quelques milliards pour le guérir, lui, plutôt que nous menacer régulièrement du risque logique de saturation des Services de soins?
bref, je ne sais pas de quelle vague on nous parle en ce moment ( normal par temps froid...?);comment est estimée la situation puisque il y a de moins en moins de tests effectués ds la population ( car payants) ?
est-ce que les 2 doses de "vaccin" vont devenir insuffisantes pour avoir droit de circuler librement:pass sanitaire??
si seulement la population avait la décence et la compassion de respecter les gestes-barrières, et même en vacances.......d'autres maladies reviennent.....
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Vivre avec des-espoirs |
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Atsopie
Inscrit le: 06.05.21 Messages: 152Hashimoto Bordeaux 40+ |
Message: 
(p547882)
Posté le: 06. Nov 2021, 09:39
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Bonjour Shannon,
| Citation: | | on en est à quelle nième vague au juste ? |
je crois que tout le monde se pose la question   !!!!
| Citation: | | et pourquoi en même temps des milliers de lits publics sont-ils supprimés,au profit de privatisations flagrantes? ( hopitaux Bichat, Beaujon,St Denis).....je parle de ceux que je connais; |
C'est bien là le fond du problème et de l'entourloupe !! Problème dénoncé, entre autres, par le Docteur Gérard Kierzeck depuis le départ de cette épidémie (voir ses interviews sur Sud radio et ses posts sur Twitter) !
La France, satellite des USA, est en train de suivre le même chemin mortifère anglo-saxon, depuis le virage opéré par Sarkozy et sa très libérale Révision Générale des politiques publiques (débutée en 2007) et prolongée par la MAP en 2012.
Il va falloir beaucoup de courage et de combativité aux prochaines générations pour s'en sortir et rester en bonne santé....
Fin de l'Etat providence en France. (je crois que je vais relire l'excellente pièce de théâtre Endgame de Samuel Beckett, moi !) |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50414Carcinome papillaire... 60+ |
Message:
(p547885)
Posté le: 06. Nov 2021, 11:11
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Atsopie
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Réflexions très justes ! Et en effet, tout ça fait très peur...
La situation des hôpitaux est en effet dramatique (et cela a commencé bien avant la crise du Covid, mais la pandémie a bien sûr rendu la situation beaucoup plus grave)
Je partage un texte publié par le Pr Gilbert Deray, a mon avis son analyse est très juste :
https://www.facebook.com/professeurgilbertderay
https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/pr-deray-j-ai-vu-mourir-un-monde-ancien-dans-lequel-les-medecins-etaient-la-pour-soigner_2161834.html
| Citation: | J’ai vu mourir un monde ancien.
J’ai vécu, privilège de l’ancienneté, dans un monde parallèle.
Un monde où le médecin pilotait ses décisions avec des objectifs purement sanitaires. L’administration avait comme principal rôle de trouver des solutions à nos problèmes et souvent « quelqu’en soit le coût ».
Un monde parallèle où il n’y avait quasiment aucune restriction budgétaire et aucun manque de personnel.
Dans mon hôpital, la Pitié-Salpêtrière à Paris, l’on créait chaque année entre 20 et 30 nouveaux postes de praticien hospitalier par an et les soignants en difficultés étaient placés dans des postes protégés en plus du personnel nécessaire, pour leur donner le temps de se rétablir. Psychologues et diététiciennes étaient une évidence, des membres indispensables de l’équipe.
Chaque année l’on nous attribuait un budget dont l’on savait dès le 01 janvier qu’il serait dépassé. Cela n’avait aucune importance, l’état providence pourvoirait la différence. Les chiffres étaient virtuels, les médecins n’avaient aucune notion de gestion. Ils était là pour soigner et le reste n’avait aucune importance et même aucun intérêt.
Dans ce monde où tout était économiquement possible seul comptait l’excellence des soins. Pas seulement la recherche ou l’acte hors norme mais aussi la possibilité sans limite de soigner le pauvre, le SDF, le sans papier.
L’hôpital était debout solidement ancré sur ses deux piliers, créer l’excellence et soigner le pauvre.
Puis soudainement l’hôpital a été déclaré en faillite. Il l’avait toujours été mais cela n’était plus acceptable.
Faillite : « Situation d'un COMMERÇANT qui ne peut pas payer ses DETTES»
Tout est dans les deux mots de cette définition : Commerçant et dette.
L’hôpital devait gagner de l’argent ! Il était un commerce comme un autre et ses dettes ne serait plus effacées.
Bien sûr une meilleure gestion de l’argent public était nécessaire et les soignants sont eux aussi comptables de l’argent public.
Mais je n’avais pas compris le tournant majeur que nos décideurs avait pris.
La gestion sanitaire allait s’orienter vers un objectif, l’équilibre financier.
La suite sera vertigineuse.
- Numerus clausus toujours plus strict pour réduire le nombre de médecins suivant le principe que moins l’on a de prescripteurs et moins l’on aura d’actes et de dépenses. Le résultat sera toujours plus de dépenses et les déserts médicaux.
- Controle du prix des actes et des salaires. Le prix d’une injection sous cutanée ou IM par une infirmière en ville est de 4,50 euros et la consultation d’un médecin généraliste est à 25 euros. Quant aux salaires des soignants et malgré le Ségur de la santé de l’été 2020 (qui représente un investissement important de 19 milliards pour la nation) ils restent très insuffisants. On ne rattrape pas en un an 30 ans de stagnation de ces revenus.
- Dans les hôpitaux la loi HPST de 2009, qui ne se résume pas à cela, va se transformer en un monstre administratif. Pour contrôler les dépenses et optimiser les recettes dans les hôpitaux le pouvoir de décision sera transféré aux directeurs des hôpitaux. Les restrictions ont d’abord concerné les dépenses dites accessoires, le téléphone, la restauration, la blanchisserie puis suivront comme toujours les personnes. Tout celles qui n’étaient pas considérées comme essentielles étaient supprimées, en commençant par les psychologues, les diététiciennes et les secrétaires. Bien sûr suivront tous les autres postes, infirmières, brancardiers, aides soignantes, médecins…
Moins de soignants mais plus de recettes et donc de travail dans de moins bonnes conditions.
Les conférences entre direction administrative et médecins autrefois uniquement médicales se sont transformées en réunions quasi exclusivement budgétaires.
La recette d’un séjour chirurgical étant deux fois plus importante que celle en médecine alors il fallait créer des lits de chirurgie et fermer ceux de médecine.
Qu’importe que ces actes chirurgicaux puissent être réalisés pour moins chers et avec la même efficacité dans le secteur privé, rien ne devait nous « échapper ».
Qu’importe que cet argent public soit finalement celui de tous. L’hôpital devait GAGNER de l’argent.
Une hérésie financière et medicale.
Je n’ai pas la naïveté de croire que nous sommes exempts de reproches, des médecins ont largement participé à cette nouvelle gouvernance et nous n’avons pas assez lutté contre ces déviances.
Le sans papier est l’un des symbole de cette dérive. Il était un homme ou une femme malade à qui l’on offrait une médecine de pointe afin qu’il puisse ensuite poursuivre sa vie, chez lui, avec ses proches. C’était avec la science le meilleur de notre quotidien. Toujours ces deux missions qui étaient notre respiration, prendre soin de l’excellence et de la pauvreté.
Le sans papier n’a plus de visage, il est un dossier difficile.Il est souvent plus malade car il vient tardivement et n’a pas été soigné. Il impose un long et coûteux travail de notre assistante sociale. Son hospitalisation sera plus longue car il n’a pas de domicile, pas de famille et ne peut être transféré vers une structure de soin de suite moins chère et plus adaptée. Elle ne peut être remboursée et donc ne l’accepte pas.
Le sans papier est devenu un symbole de nos peurs au travers d’un débat déformé sur l’équilibre financier nécessaire des hôpitaux. En transformant l’hôpital et la santé en général comme un centre de coût qu’il faut à tout prix équilibrer nous avons perverti l’ensemble de notre perception et du débat quant à notre rôle dans la prise en charge de la misère medicale qu’elle soit nationale ou mondiale.
J’ai imaginé que dans le monde d’après la Covid je retrouverai quelques lumières de mon ancien monde. C’est l’inverse qui s’est produit.
Les soignants épuisés quittent le monde de la santé
La générosité n’a au niveau mondial jamais été un moteur de la lutte contre le SARS-CoV-2.
La pauvreté est un facteur de risque de mortalité de la Covid et les pays pauvres n’ont pas accès aux vaccins.
Quant à la science, elle a été bafouée dans tous ses fondements avec un déferlement de désinformations y compris par des médecins et scientifiques au passé prestigieux.
La crise est loin d’être terminée.
Pas seulement à cause de ce virus mais de nos comportements. |
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shannon
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| Biba |
Message:
(p548000)
Posté le: 12. Nov 2021, 10:33
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Devant le nombre de personnes "possédant" le pass sanitaire, j'ai posé des questions. Les réponses sont intéressantes....
Je viens de lire aussi le dernier rapport ATIH dont tous les médias parlent depuis 24 heures....
Ca paraît fou ! |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50414Carcinome papillaire... 60+ |
Message:
(p548017)
Posté le: 12. Nov 2021, 19:51
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Bonjour Biba,
| biba2 a écrit: | | Devant le nombre de personnes "possédant" le pass sanitaire, j'ai posé des questions. Les réponses sont intéressantes.... |
Tu parles de questions posées à qui ? Et de quelles réponses ? Peux-tu indiquer un lien ?
Concernant le rapport ATIH 2020, en effet, il interpelle…
https://www.atih.sante.fr/actualites/analyse-de-l-activite-hospitaliere-2020-covid-19
Quelques explications p.ex. ici :
https://www.liberation.fr/checknews.....EG2I2RTRAX7O3Q5LD2D33J4I/
https://www.lci.fr/sante/en-2020-le.....ns-en-france-2201599.html
Une précision très importante apportée par Marion, dans la discussion “infos flash” :
| Citation: | Ce pourcentage de patients oublie aussi la durée très longue d'hospitalisation par patient, en moyenne, je crois que c'est 16 jours, ce qui est énorme à l'heure actuelle ou les patients restent très peu hospitalisés. Il faut donc regarder le % de lits occupés par des patients Covid, qui est de 19% soit un lit sur 5 ce qui est énorme.
Et ne pas oublier qu'en 2020 un hospitalisé Covid sur 5 est décédé. |
Pas toujours facile de s’y retrouver dans tout ça !
Beate |
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| Biba |
Message:
(p548018)
Posté le: 12. Nov 2021, 22:15
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Coucou Beate !
Des annonces ont été faites pour qu'il y ait d'avantage de contrôles !
Ceci dit, je prends le métro tous les jours aux heures de pointe sans pass : il n'est pas demandé dans les transports en commun !
En effet, on ne sait plus que croire. Dans ma famille, nous avons eu plusieurs covid, dont 2 décès de personnes très âgées, un covid long chez un jeune, deux hospitalisations courtes et une hospitalisation de 3 semaines en 2020... |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p549385)
Posté le: 23. Jan 2022, 16:18
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Pour les mises à jour sur les règles officielles liées à la crise, voir aussi sur le forum le sujet dédié :
COVID-19 : Informations générales, sites officiels  Sujet
Un article du Parisien décortique les règles parues au JO aujourd'hui :
Passe vaccinal : jauges, test négatif, masque... le détail des mesures parues au Journal officiel
Le passe vaccinal remplacera ce lundi le passe sanitaire. Seules les personnes vaccinées, rétablies du Covid durant les six derniers mois ou présentant une contre-indication à la vaccination pourront accéder à de nombreux lieux publics.
https://www.leparisien.fr/societe/s.....6ZJFZD5NCBVDAQEJ336SM.php
Edit : voir aussi :
https://www.leparisien.fr/societe/i.....RJZPFH2ZAVIEUJVZIG4RE.php
Cet article donne des précisions à propos du passe pour les personnes qui ont été infectées. |
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| patrick29 Inscrit le: 16.06.19 Messages: 94 |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p549458)
Posté le: 29. Jan 2022, 12:26
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Le président du Conseil Constitutionnel a rappelé que le passe sanitaire est une atteinte aux libertés et n'est tolérable que pour une durée strictement limitée.
Il existe également un autre passe.
Il est émis actuellement en prévision de la suppression à terme du passe sanitaire actuel, celui dont on se plaint ici.
Il s'agit d'un no-pass sanitaire.
A durée illlimitée.
Voir un extrait en pj.
Réservé au seuls immunodéprimés.
Pas le choix, d'ailleurs.
Bon courage à ces bénéficiaires. |
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shannon
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Message: (p549470)
Posté le: 29. Jan 2022, 22:39
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : mounia
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Patrick a écrit:
"Des propos intolérables ont été tenus par Martin Hirsch dans l'émission C à vous sur France 5 mercredi 26 janvier"
je dirais: des propos incohérents
tout le monde peut tomber malade, psychiquement aussi,en ce moment surtout.
quand je pense que ce Mr était connu auparavant pour ses actions humanitaires
et qu'aujourdhui il ne répond même plus à son devoir de protéger l'hôpital, bien au contraire.
rappelons que tout le monde participe à la Sécurité sociale,
et qu'il n'y a rien d'illégal à ne pas accepter un "vaccin-médicament" ( ce sont les termes employés par Mr Delfraissy) d'une part non obligatoire, et d'autre part inopérant sur la contamination.
_________________
Vivre avec des-espoirs |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4480Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p549478)
Posté le: 30. Jan 2022, 11:59
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : Beate, wynnie
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shannon, pour autant que je sache, d'après les dernières études, la vaccination freine au moins un peu la durée de la contamination et peut-être la quantité de virus disséminée... C'est toujours ça de gagné, même si avec Omicron on n'a pas encore beaucoup de données. En tout cas ça diminue les cas graves.
Et, je te confirme, je suis toujours aussi mal à l'aise avec le principe du passe sanitaire.
Je n'aime pas non plus l'idée d'une obligation vaccinale, sous quelques exceptions. Bien que j'aurais préféré l'obligation vaccinale au passe, à tout prendre.
Et (d'autant que j'ai été nourrie au biberon du droit constitutionnel) je crois farouchement à ce qui est la base de nos sociétés "évoluées" : le respect de nos Droits et Libertés fondamentaux, auxquels on ne peut porter atteinte que pour d'excellentes raisons.*
* https://www.unicef.org/fr/convention-droits-enfant/droits-hommes
http://juspoliticum.com/article/Des.....-de-denomination-290.html
https://matheo.uliege.be/bitstream/.....uline-Ansay%20%281%29.pdf
Pour autant, j'essaie de ne pas me tromper de combat.
Ou au moins de m'indigner aussi pour les plus fragiles et impuissants. J'ai peut-être tort.
Mais j'aimerais tout de même que les mêmes voix indignées s'élèvent (*) aussi pour défendre la cause des immunodéprimés et autres pour lesquels on n'a pas de solution : transplantés, dialysés, cancéreux sous traitement immunosuppresseur etc etc
(*de façon tout aussi indignée que contre le passe sanitaire ou contre les dérapages/réactions viscérales, certes regrettables, des soignants désespérés de retarder les soins des cancéreux, dialysés etc pour cause de lits/personnels occupés par fait de Covid).
Car chaque mesure, chaque restriction qu'on abandonne, chaque parcelle de liberté qu'on NOUS redonne, est une épée de Damoclès supplémentaire pour ces personnes immunodéprimées. Chaque liberté que nous retrouvons signifie risque (mortel) supplémentaire pour eux. Une restriction supplémentaire ajoutée à leur no-pass sanitaire.
C'est un choix de société : on peut le comprendre, sinon l'accepter, au nom du bien "commun", celui de la majorité d'entre nous.
Mais est-ce que nous pensons seulement un instant à ces immunodéprimés ?
Quelle solution pour eux ? Qui se bat pour eux ?
La sécu leur écrit gentiment de faire attention et de s'isoler. S'isoler !
Je n'entends pas tellement de hauts cris indignés quand on condamne à un isolement impossible, avec la peur au ventre quotidienne, ces malades qui ont besoin de soins (de personnels de santé souvent contaminés) et qui, comme tout le monde, ont des enfants scolarisés, des courses à faire, un boulot pour survivre, avec les transports en commun à la clé.
A quand la manif du jeudi pour les défendre ?
Ou bien leurs libertés et leurs droits à eux (dont celui de vivre et d'accéder aux soins) ont-elles moins d'importance ou de valeur ?
Leurs libertés sont-elles hiérarchiquement inférieures aux nôtres ?
Je n'appelle pas à la manif. Je n'ai pas de réponse. Je n'ai pas de solution. Simplement j'ai un goût amer dans la bouche et je voudrais en interpeller quelques-uns. Pour que ce problème-ci ne tombe pas, tout simplement, dans les oubliettes. Que lorsqu'on s'indigne, on n'oublie pas de s'indigner (un peu, au moins) pour ces abandonnés du débat.
Sinon, qu'au moins on ait la décence de ne plus parler de défense des Libertés, ce serait [...] ! |
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