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ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
Message:
Posté le: 15. Oct 2018, 16:18
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : lin
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Déclaration des effets secondaires persistants de la Nouvelle Formule
à l'Union pour la Prévention et la Gestion des Crises Sanitaires
Téléchargez le PDF ci-dessous
Remplissez-le sans annotations médicales personnelles
Envoyez-le rapidement à l’adresse indiquée en bas du formulaire
Citation: | Pour que cette crise sanitaire soit reconnue comme toujours d’actualité ! |
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ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50581Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p501087)
Posté le: 16. Oct 2018, 12:02
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Merci Ki !
Personnellement, je trouve ce document de l'UPGCS un peu trop succinct pour permettre de vraiment "faire remonter les problèmes", car la seule chose qu'on demande, c'est (en plus de la date de début et de fin de prise du Levothyrox NF) de cocher une des options suivantes :
"J'affirme qu'actuellement je souffre d'effets secondaires qui ont commencé après la prise de la NF Levothyrox :
de façon épisodique et peu contraignante
de façon épisodique et assez contraignante
de façon régulière et peu contraignante
de façon régulière et très contraignante
de façon permanente et peu contraignante
de façon permanente et très contraignante
de façon permanente et invalidante
de façon épisodique et peu contraignante
de façon permanente et totalement invalidante"
Mais sans AUCUNE précision sur le type d'effet secondaire ? Ou sur le fait que certains se sont peut-être atténués, d'autres non ?
Ni aucune case pour laisser éventuellement des remarques ? L’appréciation (qu’est-ce qui est "contraignant", "invalidant", "totalement invalidant" etc ?) est laissée à l’appréciation de chacun, mais c’est difficile de vraiment classer les réponses (y a-t-il p.ex. un arrêt de travail, le patient est-il cloué au lit ? C’est très difficile d’établir une classification bien sûr, chacun ressent les choses, et le handicap que constituent ses problèmes de santé, différemment …)
Je crains que les autorités ne vont pas particulièrement s’émouvoir si l’UPGCS leur écrit qu’ils ont reçu « 500 attestations de patients qui ont encore des effets indésirables » (ou même 1000, 1500 …)
Mais bon, pourquoi pas essayer, histoire de leur montrer que non, ce n’est pas SI facile que ça, « on a des EI avec la NF, on passe à une alternative, et hop, tout va bien » …
TRES IMPORTANT : ne pas seulement remplir cette attestation – mais aussi faire (ou actualiser) un signalement de pharmacovigilance !
Car c’est vraiment important de faire remonter l’information (la plus détaillée et "retraçable" possible) que non, les effets indésirables ne disparaissent pas toujours d’un coup de magie dès qu’on change de spécialité … et que les séquelles peuvent persister, ou en tout cas mettre longtemps à s’atténuer.
Bon courage à tous !
Beate |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4481Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 70+ |
Message: (p501100)
Posté le: 16. Oct 2018, 13:57
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Beate a écrit: | Merci Ki !
[...]
Mais bon, pourquoi pas essayer, histoire de leur montrer que non, ce n’est pas SI facile que ça, « on a des EI avec la NF, on passe à une alternative, et hop, tout va bien » …
[...] |
C'est peut-être le seul objectif poursuivi par ce questionnaire ?
Beate a écrit: | [...]
Car c’est vraiment important de faire remonter l’information (la plus détaillée et "retraçable" possible) que non, les effets indésirables ne disparaissent pas toujours d’un coup de magie dès qu’on change de spécialité … et que les séquelles peuvent persister, ou en tout cas mettre longtemps à s’atténuer.
[...] |
ça aura au moins ce mérite et déblaiera le terrain ... même s'il faudra approfondir par la suite, je pense. |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50581Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p501112)
Posté le: 16. Oct 2018, 15:51
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Rebonjour,
ce n'était vraiment pas pour dévaloriser cette initiative ! C'est juste que je crains que 1) il n'y aura pas forcément énormément de monde qui va imprimer et renvoyer ce document par courrier (or, si ce ne sont pas des centaines ou même des milliers de patients qui le renvoient, difficile de s'appuyer dessus pour dire qu'il reste beaucoup de malades qui ne vont toujours pas bien) ... et que 2) que les autorités ne vont pas en faire grand cas (et vont notamment dire que tout cela est très subjectif et que ça manque de précision) ...
Mais bon, pourquoi ne pas essayer, on verra bien combien de retours ils auront !
Personnellement, je trouverais intéressant - un jour quand on aura un peu de temps libre ... - de faire un véritable questionnaire "de qualité de vie" (un peu comme nous l'avons fait en 2015, "qualité de vie après thyroïdectomie"), "qualité de vie des patients, après le changement de formule du Levothyrox", avec un questionnaire SF36 (complété par des questions spéciales "thyroïde"), on pourrait d'ailleurs re-utiliser le questionnaire de 2015 je pense (en le complétant) ...
Etude VST 'Qualité de Vie après Thyroïdectomie' (2015) - Résultats
Mais il faudra trouver le temps pour le développer, créer un petit groupe de travail spécialement dédié ...
Ce serait intéressant (et intéresserait sans doute beaucoup de monde !), et je pense que, concernant la qualité de vie "avant-après", on trouvera une différence encore bien plus grande que lors de notre enquête de 2015 (qui avait trouvé une diminution de la qualité de vie, entre personnes opérées de la thyroïde et population de référence, de -10%, ce qui est assez impressionnant ...)
Projet à garder en tête, qui pourrait permettre une jolie présentation lors du congrès des endocrinologues en 2019, par exemple ...
Beate |
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ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
Message: (p501139)
Posté le: 17. Oct 2018, 06:56
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Beate a écrit: | une jolie présentation lors du congrès des endocrinologues en 2019 |
Les associations de malades étaient-elles conviées au Congrès 2018 de la Société Française d’Endocrinologie ?
Je découvre au programme du 13 septembre :
Symposium MERCK : Questions d'actualité : la thyroïde au-delà des marqueurs
- Hormonothérapie thyroïdienne : toujours justifiée ?
- Impact des perturbateurs endocriniens sur les hormones thyroïdiennes
- Quand l'euthyroïdie n'est pas synonyme de satisfaction du patient : discussion autour d'un cas clinique
- Le patient âgé : " TRUST " ou non ?
- Réseaux sociaux, réseaux d'influence ?
Nos questions d’actualité « Lévothyrox, catastrophe annoncée ? victimes ignorées ? » ont-elles seulement été posées ? |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50581Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p501142)
Posté le: 17. Oct 2018, 07:23
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : martinette21, ki
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Bonjour ki,
Notre association participe au congrès de la SFE depuis 2008 (comme plusieurs autres associations pour d’autres maladies : diabète, hypoparathyroidie, etc.) - mais cette année, nous n’avons pas pu y être, pour des problèmes de timing (le congrès international de la thyroïde, en Angleterre, se tenait pratiquement en même temps).
Nous y avons chaque année un poster (et en 2017 même une présentation orale) - cette année il était sur la crise du Levothyrox : SFE: Poster ‘Crise du Levothyrox & rôle des associations - sur lequel nous avons essayé de résumer au mieux les détails de la crise (même si ce n’est bien sûr pas évident de “tout” mettre sur un seul poster tout en gardant sa lisibilité !)
Et oui, bien sûr nous avons vu (à peine quelques jours avant) qu’il y aurait cet exposé sur le rôle des réseaux sociaux, au cours d’un symposium - et avons beaucoup regretté ne pas pouvoir y assister pour donner notre point de vue ! Mais j’ai contacté l’intervenante, professeur à l’institut des Mines, via les réseaux sociaux, avant la conférence, et nous avons échangé un nombre assez important de messages, elle a très bien compris le point de vue des patients et, d’après les retours que j’ai eus, l’a très bien intégré dans sa présentation.
Pendant le congrès international à Newcastle, quelques jours plus tard, il y a également eu un symposium Merck, auquel j’ai assisté, craignant “le pire” concernant ce qui s’y dirait au sujet de la situation en France ... mais j’ai été agréablement surprise : il y avait le professeur qui avait organisé l’etude de bioéquivalence (totalement insuffisante ... mais justement, cela a été clairement souligné par les autres intervenants), puis surtout deux intervenants qui ont fait des exposés super critiques (je n’ai pas encore eu le temps d’en faire des résumés pour ici, depuis mon retour). J’en ai d’ailleurs interpellé un, à la fin, et ai eu plusieurs longues discussions avec lui tout au long du congrès, ainsi qu’avec pas mal d’autres médecins - il était surprenant de constater à quel point la crise et tout se qui s’est passé en France est peu connu à l’étranger ! Les échanges pendant le congrès ont été l’occasion de diffuser le plus possible d’informations là-dessus (et l’association internationale TFI, dont VST est membre, publié plusieurs articles sur la marge thérapeutique étroite et la problématique des changements de formule dans sa newsletter diffusée à tous les congressistes).
Voilà ... nous avons essayé de “lobbyer” et de diffuser le plus largement possible le vécu et l’opinion des patients !
Beate |
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Framboisine1
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50581Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p501298)
Posté le: 20. Oct 2018, 12:56
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Framboisine1
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En fait, cette enquête epidemiologique, cela fait longtemps qu’on en parle ... (et que, d’après les informations officielles, elle est déjà en cours !)
Les autorités ont annoncé avoir lancé une étude épidémiologique lors du comité de suivi de février, et ont présenté le volet déclaratif au comité de suivi (en présence de l’AFMT, de VST et de France Assos Santé, ainsi que des « sociétés savantes ») du 2 mai (je ne vois pas comment Mme Amprou, directrice générale adjointe de la santé, a ensuite pu prétendre, en recevant l’Union le 31-5, qu’une telle étude serait impossible ?)
Le ministère parle de cette étude dans son communiqué du 2-5-2018 : https://solidarites-sante.gouv.fr/a.....s-a-base-de-levothyroxine
(communiqué publié juste après la réunion, mais préparé à l’avance, nous en avons parlé ici : 4ème réunion du COMITE de SUIVI au ministère, 2 mai 2018)
La présentation du volet déclaratif est disponible sur le site de l’ANSM depuis le 2 mai : https://ansm.sante.fr/var/ansm_site.....db374fe9f1f143129756e.pdf
Le volet comparatif est apparemment toujours « en cours » (il devrait fournir des détails sur la santé des patients : nombre d’analyses, d’examens, d’hospitalisations, d’arrêts de travail ...)
Au départ, les résultats étaient annoncés pour la fin du 1er semestre 18 (apparemment, maintenant c’est la fin du 2eme semestre) ?
Mais en tout cas, officiellement, c’est en cours, et cela depuis pratiquement un an ...
Nous allons les relancer là-dessus ... car c’est vrai que depuis le comité du 2 mai et le CTPV du 6-7, c’est le calme plat côte autorités, comme si la crise était terminée et oubliée ... (nous n’avons d’ailleurs reçu aucune réponse à notre courrier du 8 octobre : VST_Courrier_DGS-ANMS-CS_20181008.pdf ...)
Nous sommes très curieux des résultats de cette enquête épidémiologique, quand ils seront enfin publiés !
Beate |
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ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
Message: (p501301)
Posté le: 20. Oct 2018, 16:54
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Bonjour Beate,
Dans le communiqué du 2 mai, je ne trouve mention d'aucune étude clinique en cours mais seulement d'un
Citation: | projet d’étude clinique comparative entre l’ancienne formule et la nouvelle formule du Levothyrox de la Société française d’endocrinologie (SFE) |
Ce projet avance-t-il?
La recherche médicale ne saurait se contenter d'une étude épidémiologique dont les résultats se font attendre en effet. |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50581Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p501303)
Posté le: 20. Oct 2018, 17:09
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Bonjour Ki !
Ma reponse concernait l’étude épidémiologique réclamée par l‘UPGCS dans sa lettre d‘hier, mais qui est en fait déjà en cours.
Concernant l‘etude clinique envisagée par la SFE, et qui semble en effet le seul moyen de vraiment analyser ce qui se passe au moment du switch (et cela en double aveugle), tu as raison, il s’agit pour l’instant seulement d’un projet ... et il n’est pas du tout sûr qu’il pourra voir le jour ...
Les associations ont été invités à participer à la conception de l’étude, VST a participé à une première réunion de travail (fin 2017 ou début 2018), et nous en avons également beaucoup discuté en comité de suivi, échanges par ailleurs passionnants, et beaucoup de spécialistes seraient vraiment très motivés pour organiser cette étude !
Le problème est qu’une telle étude, après les problèmes qu’il y a eus en 2017, sera TRÈS difficile à mettre en œuvre ... il faudra près de 600 patients volontaires, mais comment trouver autant de patients, tout en s’assurant qu’ils sont vraiment „représentatifs“ ? Ceux qui ont eu des effets indésirables forts avec la NF ne voudront sans doute pas prendre le risque de revivre la même chose ... or, si on n’inclut pas des patients „sensibles“, le panel ne sera jamais vraiment représentatif ... il y aura énormément de biais ... Une solution serait de n’inclure que de „nouveaux“ patients, qui n’ont jamais pris d’hormones avant (patients fraîchement diagnostiqués/opérés), mais cela reste assez compliqué, plein de questions restent encore en réponse. Ou alors, il faudrait faire cette même étude dans un AUTRE pays, un de ceux qui vont bientôt changer de formule ? (mais ce ne seront alors plus les autorités et les médecins français qui auront la main ...)
Je n’ai pas de nouvelles des autorités depuis le début de l’été, nous ne savons même pas s’il y aura d’autres réunions etc ... toutes ces questions feront l’objet d’un courrier de relance que nous sommes en train de préparer.
Beate |
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ki
Inscrit le: 09.03.18 Messages: 3448Basedow - Thyroïdect... Bordeaux |
Message: (p501306)
Posté le: 20. Oct 2018, 17:50
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Pardon mais il est un peu tard pour une étude de switch sur un petit nombre de volontaires non ?
Il est même infiniment regrettable qu'on ait brûlé cette étape essentielle d'une étude clinique digne de ce nom.
Infiniment regrettable d'avoir accordé l'AMM d'un claquement de doigt et d'être passé directement à la phase 4 telle que résumée ci-dessous:
Citation: | Phase 1 : Tolérance ou innocuité (et ici bioéquivalence)
Des quantités croissantes de la nouvelle molécule sont administrées à des volontaires sains, sous surveillance étroite. Cette phase permet d'évaluer les grandes lignes du profil de tolérance du produit et de réaliser une première évaluation des propriétés pharmacocinétiques.
Phase 2 : Efficacité du produit sur de petites populations et recherche de dose
La phase 2 précoce permet de confirmer, chez un petit nombre de personnes, les propriétés pharmacodynamiques déjà observées chez l’animal et de poursuivre les études de pharmacocinétique. La phase 2 permet aussi de mettre en évidence l’efficacité thérapeutique du nouveau médicament, de déterminer la posologie efficace et d’identifier les principaux effets indésirables survenant à court terme. Ces essais sont en général de courte durée.
Phase 3 : Études "pivot"
Les essais de phase 3 visent à confirmer les propriétés thérapeutiques du médicament sur des effectifs de patients plus importants avec des durées de traitement plus prolongées. La phase 3 permet d’établir des recommandations pour l’usage futur du médicament comme les interactions médicamenteuses, l’influence de l’âge…
A rajouter une phase 4, après l’obtention de l’AMM, qui se déroule tout au long de la vie du médicament et dont l’objectif est notamment d’affiner la connaissance du produit, de mettre en évidence les effets indésirables rares, de mieux connaître la fréquence des effets indésirables et de mieux évaluer sa place dans la stratégie thérapeutique. |
Il s'agirait donc désormais de passer à une étude clinique de phase 4 :
Mettre en évidence les effets indésirables, mettre en place une thérapeutique et comparer le rapport bénéfice/risque AF/NF. |
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Nicole2 Inscrit le: 30.09.17 Messages: 143 |
Message:
Posté le: 20. Oct 2018, 19:33
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bonsoir
pour moi l'étude a eu lieu,sur 3millions de malade,à leur insu,avec les résultats que l'on connaît,il n'y a plus de question là dessus!
les questions maintenant sont:
quelles leçons va-t-on en tirer et que va-t-on faire pour ceux qui vont mal et cherchent un médicament pérenne?
les autorités vont-elles reconnaître leurs erreurs?
vont-elles continuer à nous bassiner avec leur médicament parfait? |
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