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Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p471901)
Posté le: 13. Nov 2017, 13:14
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Deux longs articles du Dr Girard sur la Crise du lévothyrox
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article390
Un autre article de ce même auteur, intéressant, sur la rupture de stock du lévothyrox :
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article290&lang=fr
Extrait :
lorsque les fabricants disposent "d’alternatives" plus récentes et plus chères (avec un recul de tolérance bien moindre), ils organisent la pénurie délibérément - et en connivence évidente avec les autorités - pour imposer un déport de prescription vers leurs spécialités les plus rentables [7] ;
lorsqu’il n’y a pas d’alternative mais que, de toute façon, les fabricants estiment que le produit ne leur permet pas de viser les bénéfices exorbitants que leur consentent désormais les autorités avec des "innovations" plus que douteuses, ils laissent tout simplement tomber [8] [9] c’est d’ailleurs notamment pour contrecarrer cette tentation que la réglementation a prévu le pouvoir susmentionné de transférer d’office une autorisation de mise sur le marché...
Dernière édition par Sylviane91 le 13. Nov 2017, 13:40; édité 2 fois |
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Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p471902)
Posté le: 13. Nov 2017, 13:17
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Autre extrait :
C’est cette perspective objectivement criminelle - dont la justice américaine commence à prendre la mesure en infligeant aux fabricants des amendes de plus en plus lourdes [12] - qui permet de reconnaître la dynamique commune des dernières tendances, dans laquelle il est facile de reconnaître quelque chose proche du "syndrome de Stockholm" [13] : avec la collusion massive des autorités, les lobbies pharmaceutiques s’ingénient à créer des situations bien de nature à affoler les populations, pour gagner ensuite leur connivence à l’égard de "solutions" qui sont encore bien pires que les scandales qu’elles prétendent régler. Il en va ainsi :
lorsque les lobbies créent de toutes pièces de fausses alertes de santé publiques (la grippe...) pour justifier ensuite une invraisemblable prise de risque sanitaire et financière ;
lorsque sous le fallacieux prétexte de "faire le ménage" après le minusculissime scandale Médiator, les responsables nettoient au karcher l’essentiel des produits anciens, raisonnablement efficaces et correctement tolérés qui avaient été sélectionnés par une tradition pharmaceutique gouvernée par de tout autres principes que la rentabilité immédiate et coûte que coûte ;
lorsque, en considération du scandale effectif de l’assurance maladie (mais qui relève de tout autres causes), les responsables s’assoient sur les principes les plus sacrés du contrôle de qualité pour promouvoir des génériques venus d’on ne sait où et fabriqués on ne sait comment ;
idem quand les mêmes promeuvent les pharmacies en ligne ;
idem quand ils tolèrent - voire organisent - des pénuries qui légitiment ensuite les plus ahurissantes rustines et les prises de risque les plus exorbitantes.
Ceux qui voudraient comprendre pourquoi mon interview d’avant-hier a été aussi radicalement censurée sont désormais au parfum... |
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Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p471907)
Posté le: 13. Nov 2017, 13:42
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Maya6129
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L'article n° 2, en entier :
Citation: | Pénurie de médicaments : une interview du Dr Girard
lundi 19 août 2013 par Marc Girard
Trop heureuse de trouver un interlocuteur disponible durant un week-end de 15 août, une radio m’a interviewé le samedi 17/08 sur les ruptures de stock concernant certains médicaments, dont le Lévothyrox est celui qui a fait l’objet de la plus forte médiatisation ces derniers temps.
Incertain comme souvent quant au sort qui sera réservé à mes propos [1], je récapitule ci-après les quelques éléments de réflexion que j’ai communiqués à mes interlocuteurs, tout en remarquant de nouveau que la question posée relevait plus de la pharmacie que de la médecine.
1) La pharmacie n’est pas une industrie comme les autres, et se distingue traditionnellement par une multiplicité de vérifications quasi obsessionnelles : pendant la fabrication d’un médicament, lorsqu’on introduit une goutte d’eau, celle-ci est tracée et on est supposé savoir exactement de quel flacon elle provient... A fortiori, la réglementation prévoit un contrôle sourcilleux de toutes les matières premières et de toutes les étapes de fabrication - incluant l’identification des fournisseurs et le détail précis de leur méthodes : un simple changement de site pour une seule étape du processus appelle normalement une demande d’autorisation, éventuellement des inspections, etc. [2]. Relativement à cette ambiance logiquement "obsessionnelle" inhérente à la production pharmaceutique, on est forcément inquiet, sinon surpris [3], d’entendre les autorités françaises - par la voix de leurs plus éminents représentants - présenter comme une solution aussi pratique que providentielle un approvisionnement en provenance d’Italie, surtout pour un produit comme le Lévothyrox dont les effets sont tellement sensibles à toutes les variations du processus de fabrication qu’elles avaient fini par admettre (du bout des lèvres) qu’avec un tel médicament, un générique n’était pas un bon coup. Tout cela sent l’amateurisme louche [4], mais on peut compter sur notre pharmacovigilance pour démentir coûte que coûte ou soutenir que "les études sont en cours" si la moindre toxicité imprévue vient sanctionner un tel manque de professionnalisme pharmaceutique...
2) Dans un milieu professionnel qui se targue d’être à la pointe de "l’innovation" [5], on peine à saisir le type de mutation technologique qui pourrait soudain compromettre la fabrication d’un médicament disponible depuis 25 ans : faut-il comprendre que les super "innovateurs" d’aujourd’hui ont perdu leur savoir-faire de naguère [6] ? En tout état de cause et quelles que puissent être les défaillances d’un fabricant, la réglementation autorise l’autorité sanitaire à transférer d’office l’autorisation de mise sur le marché à un autre fabricant éventuellement plus capable. Outre cette mesure radicale, l’administration ne manque pas de moyens de pression : n’est-ce pas elle qui est supposée contrôler le prix des médicaments infiniment plus onéreux qui semblent monopoliser les forces vives des industriels concernés ? Par quelle étrange collusion des défaillances aussi potentiellement graves pour la santé publique peuvent-elles se voir tolérées sans la moindre réaction significative des autorités ?
3) Il est patent que ces ruptures de stock ne concernent que des médicaments anciens, peu onéreux et pour lesquels on dispose d’un recul de tolérance inégalé : sauf erreur, on n’a pas de rupture de stock pour les nouveaux anticancéreux à plus de 1000€ la dose et qui sont remboursés rubis sur ongle par l’assurance-maladie (c’est-à-dire par les citoyens) avant même d’avoir été correctement testés - autorisation temporaire d’utilisation oblige... On ne sache pas non plus que les Européennes souffrant d’un cancer du sein métastasé soient privées d’Avastin, pourtant retiré aux USA au motif ennuyeux que les femmes traitées par ce produit meurent, en moyenne, davantage que celles qui ne le sont pas... Les deux principales explications de ce paradoxe sont probablement les suivantes :
lorsque les fabricants disposent "d’alternatives" plus récentes et plus chères (avec un recul de tolérance bien moindre), ils organisent la pénurie délibérément - et en connivence évidente avec les autorités - pour imposer un déport de prescription vers leurs spécialités les plus rentables [7] ;
lorsqu’il n’y a pas d’alternative mais que, de toute façon, les fabricants estiment que le produit ne leur permet pas de viser les bénéfices exorbitants que leur consentent désormais les autorités avec des "innovations" plus que douteuses, ils laissent tout simplement tomber [8] [9] c’est d’ailleurs notamment pour contrecarrer cette tentation que la réglementation a prévu le pouvoir susmentionné de transférer d’office une autorisation de mise sur le marché...
4) Par rapport au temps pas si lointain où, dans notre pays du moins, l’exigence d’éthique et de professionnalisme imposait naturellement d’interdire à un non pharmacien de posséder une firme pharmaceutique, le secteur est entièrement passé aux mains de lobbies purement financiers, exclusivement mus par des exigences de rentabilité immédiate et facile [10] : parmi d’autres, cette affaire de ruptures de stock illustre l’impact d’une telle dérive sur la moralité et le savoir-faire pharmaceutiques. Mais en dernière analyse, ce sont bien les autorités de contrôle qui portent l’essentiel de la responsabilité pour cette implacable promotion [11] des valeurs de rentabilité maximale, qui a jeté une industrie naguère prestigieuse dans les bras des pires lobbies, autorisant désormais certains observateurs parmi les plus éminents à comparer la dynamique du milieu au "crime organisé" (corporate crime).
C’est cette perspective objectivement criminelle - dont la justice américaine commence à prendre la mesure en infligeant aux fabricants des amendes de plus en plus lourdes [12] - qui permet de reconnaître la dynamique commune des dernières tendances, dans laquelle il est facile de reconnaître quelque chose proche du "syndrome de Stockholm" [13] : avec la collusion massive des autorités, les lobbies pharmaceutiques s’ingénient à créer des situations bien de nature à affoler les populations, pour gagner ensuite leur connivence à l’égard de "solutions" qui sont encore bien pires que les scandales qu’elles prétendent régler. Il en va ainsi :
lorsque les lobbies créent de toutes pièces de fausses alertes de santé publiques (la grippe...) pour justifier ensuite une invraisemblable prise de risque sanitaire et financière ;
lorsque sous le fallacieux prétexte de "faire le ménage" après le minusculissime scandale Médiator, les responsables nettoient au karcher l’essentiel des produits anciens, raisonnablement efficaces et correctement tolérés qui avaient été sélectionnés par une tradition pharmaceutique gouvernée par de tout autres principes que la rentabilité immédiate et coûte que coûte ;
lorsque, en considération du scandale effectif de l’assurance maladie (mais qui relève de tout autres causes), les responsables s’assoient sur les principes les plus sacrés du contrôle de qualité pour promouvoir des génériques venus d’on ne sait où et fabriqués on ne sait comment ;
idem quand les mêmes promeuvent les pharmacies en ligne ;
idem quand ils tolèrent - voire organisent - des pénuries qui légitiment ensuite les plus ahurissantes rustines et les prises de risque les plus exorbitantes.
Ceux qui voudraient comprendre pourquoi mon interview d’avant-hier a été aussi radicalement censurée sont désormais au parfum...
[1] Et ayant même quelques raison de penser qu’ils ont été purement et simplement passés à la trappe.
[2] Précédent historique majeur (1954-59) dans la judiciarisation de la malfaisance pharmaceutique, l’affaire Stalinon (qui s’était soldée par plus d’une centaine de morts) avait tenu, pour l’essentiel, à un changement de façonnier.
[3] Ce n’est hélas pas la première fois qu’on voit l’autorité de contrôle inciter les firmes à contourner la réglementation qu’elle est supposée faire respecter : faut-il rappeler le scandale des héparines, délibérément frelatées sur invitation de l’AFSSAPS ?
[4] Parmi bien d’autres indicateurs convergents, cet effondrement des barrières de prudence les plus traditionnelles et les plus motivées en matière pharmaceutique en dit long sur l’aveuglement orienté de tous les bons apôtres qui croient utile de déplorer à grands cris la décadence d’une société complaisamment présentée comme obsédée par "l’inquiétant principe de précaution"...
[5] Sous le regard attendri des Parlementaires qui n’y voient décidément goutte - à moins qu’ils n’en fassent exprès.
[6] Sur ce coup, le Grand Prix de l’intelligence journalistique en action sera attribué haut la main à TF1News (17/08/13) qui analyse que la pénurie s’expliquerait par le débordement du "seul" fabricant mondial devant la demande chinoise, avant d’ajouter sans rire qu’on va résoudre le problème avec le Lévothyrox d’un autre fabricant... Faut-il comprendre que ce "fabricant" italien que l’ANSM présente comme le sauveur opère dans la vie courante comme ferrailleur ou saltimbanque ?
[7] C’est exactement ce que j’ai déjà décrit avec l’indisponibilité organisée des vaccins obligatoires ; si j’en crois mes confrères psychiatres, on voit ça également beaucoup avec les psychotropes, classe où l’imagination "innovatrice" des fabricants n’a guère de bornes.
[8] Jusqu’à preuve du contraire, je suis assez sceptique quant à la suspicion du CISS que l’organisation de la pénurie serait imputable aux grossistes, soucieux par ce biais d’imposer une augmentation des prix : je ne vois pas les grossistes réussir là où les fabricants ont échoué et, en tout état de cause, les moyens de pression à leur égard ne manquent pas. En plus et à ma connaissance, ils ne sont pas partenaires dans les négociations entre l’administration et les titulaires d’AMM sur la fixation des prix.
[9] Il faut reconnaître néanmoins que les autorités françaises ont une responsabilité écrasante et ancienne dans cette dérive : fût-ce, parfois, avec l’assentiment bruyant de Prescrire, ce sont bien elles qui se sont obstinées, et depuis des décennies, à refuser des réévaluations significatives aux médicaments anciens tout en ouvrant sans décence les robinets de l’assurance maladie aux "innovations".
[10] On méditera comme un indicateur sociétal très inquiétant que, dans la vie du numéro un de la pharmacie française (Sanofi-Aventis), le moment où la direction a été assurée par Gérard Le Fur ait été vécu comme une catastrophe par les milieux boursiers - et sanctionné comme telle : or, alors que son prédécesseur (Jean-François Dehecq) et son successeur (Chris Viehbacher) sont des financiers purs (et - dit la rumeur publique - durs), Le Fur était comme par hasard le seul pharmacien des trois... On me permettra de juger comme éminemment préoccupant que, dans l’industrie pharmaceutique contemporaine, ceux qui tiennent les cordons de la bourse tiennent désormais pour un fléau de voir la direction assurée par un professionnel de la pharmacie...
[11] Girard M. L’innovation thérapeutique, critère à géométrie variable. Décision Santé 1992 ;16:22-23
[12] Alors que dans le même temps, à l’implacable initiative de la Cour de cassation, la justice française inflige aux victimes de médicaments indubitablement défectueux de monstrueux dépens éventuellement assortis d’un article 700 : ainsi de cette très jeune femme au CV prometteur, désormais clouée en fauteuil roulant et réduite au RMI, à qui l’avoué de Sanofi n’a pas craint d’envoyer un huissier pour obtenir le recouvrement de dépens pour un montant total de plus de 8000 (je dis bien : huit mille) euros.
[13] Selon Wikipédia, le syndrome de Stockholm "désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers". |
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Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p471913)
Posté le: 13. Nov 2017, 13:57
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : clelie
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C'est mieux dit que nous, mais c'est surtout plus étayé... Par contre, on converge bien au même endroit du raisonnement....
Je pense que là on voit clairement l'ampleur du problème et ce à quoi nous nous attablons : le menu est dit (Cf 2ème article).
Apparemment, mais je peux me tromper, il n'y aura, ni de retour de l'AF, ni de mise sur le marché du L.Henning définitive....ou bien ? Sauf action colossale, mais laquelle ??
Ps : en tout cas, moi qui disait que les médecins étaient autistes dans cette histoire ou bien ne se mouillaient pas, je retire ce que j'ai dit.... |
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josyk Inscrit le: 09.02.14 Messages: 3583Thyroïdite Hashimoto Bas-Rhin (Alsace) 70+ |
Message: (p471921)
Posté le: 13. Nov 2017, 14:52
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Sylviane91 a écrit: | Apparemment, mais je peux me tromper, il n'y aura, ni de retour de l'AF, ni de mise sur le marché du L.Henning définitive....ou bien ? Sauf action colossale, mais laquelle ?? |
Je croyais qu'il y avait une AMM en cours pour le L-Thyroxin Henning de Sanofi ?? _________________ Arrêt du Novothyral (= Euthyral) fin septembre 2021.
Traitement actuel : Euthyrox 100 µg |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50414Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p471927)
Posté le: 13. Nov 2017, 15:17
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Citation: | Je croyais qu'il y avait une AMM en cours pour le L-Thyroxin Henning de Sanofi ?? |
En effet, c'est ce qu'on nous a toujours dit (et c'est aussi ce que dit Sanofi) !
Donc, on peut quand-même supposer (et espérer) que ce soit vrai !
Une demande d'AMM, pour un médicament déjà autorisé dans un autre pays européen et avec une AMM relativement récente, prend environ 2 mois, d'après ce qu'on nous a dit, par "procédure de reconnaissance mutuelle" ... vu que les annonces datent de la mi-septembre (mais je ne sais pas quand la demande d'AMM a été déposée ?), on devrait bientôt avoir des nouvelles ?
Le prochain comité de suivi aura lieu le 25 novembre ... d'ici là nous aurons sans doute une longue liste de "questions à poser" ...
Beate |
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Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p471928)
Posté le: 13. Nov 2017, 15:19
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josyk a écrit: | Sylviane91 a écrit: | Apparemment, mais je peux me tromper, il n'y aura, ni de retour de l'AF, ni de mise sur le marché du L.Henning définitive....ou bien ? Sauf action colossale, mais laquelle ?? |
Je croyais qu'il y avait une AMM en cours pour le L-Thyroxin Henning de Sanofi ?? |
Une AMM peut être extrêmement longue, voire ne jamais aboutir. Si j'en crois le texte ci-dessus, il existe des AMM d'office...et pour un médicament qui fait ses preuves depuis plus de 10 ans en Allemagne, je ne comprends pas pourquoi ce ne serait pas une AMM d'office. |
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Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p471929)
Posté le: 13. Nov 2017, 15:21
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J'ai écrit en même temps que Béate, désolée....bon et bien si cela ne prend que deux mois, cela ne devrait pas tarder alors. Attendons. |
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clelie Inscrit le: 25.09.17 Messages: 131Basdow/ Thyroidectom... Centre |
Message: (p471963)
Posté le: 13. Nov 2017, 19:07
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ça fait du bien d'entendre autre chose que de la langue de bois.
Mais si je comprends bien, Sanofi, entreprise française va enfin avoir le droit à une AMM sur son propre territoire? Pour un médicament qu'elle fabrique et distribue déjà depuis des décennies? En Allemagne?
Merck allemand est en monopole en France? Alors que Sanofi existe?
Sanofi va avoir une AMM... enfin peut-être... mais l'AF va disparaître...
POURQUOI?
C'est quoi ce partage du monde? |
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Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p471971)
Posté le: 13. Nov 2017, 19:28
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Oui, je suis allé lire plusieurs articles sur son site..;il "tacle" beaucoup, y compris les associations de patients, rires...mais on ne peut pas l'accuser de parler la langue de bois, non. Je crois que je préfère ça en un sens.
J'espère me tromper, j'espère que ce n'est qu'une question de semaines, un mois, deux mois ? pour que l'AMS soit donnée, mais ça donne quand même l'impression de gagner du temps, de chercher à nous décourager pour que tout rentre "dans l'ordre" et que tout le monde prenne la NF.
Peut-être que je me trompe. |
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Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p471974)
Posté le: 13. Nov 2017, 19:35
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Peut-être que, tout simplement, l'état a obtenu une non augmentation du prix du produit (au passage de la NF) en échange d'un monopole.
Quand on lit les deux articles du Dr Girard, on comprend beaucoup mieux tous les tenants et aboutissants et cette lutte pour le pouvoir des labos. Comme labos, médecins et pharmacovigilance et pharmacies sont très liés (fonctionnellement), cela pourrait aussi expliquer "l'inertie" autour de cela (en gros, ce sont surtout majoritairement les patients qui s'en offusquent). Ce n'est pas forcément que les gens soient "immoraux" ou "égocentrés" mais ils sont tellement liés les uns aux autres, qu'ils s'en trouvent souvent "ligotés" et pas seulement liés.
Mais derrière ce "conflit" se dessine en arrière-plan quelque chose de beaucoup plus grand, qui est la mondialisation galopante, la lutte pour toujours plus de profit, c'est très compliqué et cela me semble si immense...ce soir, pour la première fois, je me sens découragée. C'est "too much".
Et c'est d'autant plus "too much" que finalement, mis à part nous, qui semble s'en soucier de ce conflit ou débat là ? |
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clelie Inscrit le: 25.09.17 Messages: 131Basdow/ Thyroidectom... Centre |
Message: (p471976)
Posté le: 13. Nov 2017, 19:41
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Je viens d'aller faire un tour aussi.
Pour lui, les déclarations actuelles de patients sont de l'ordre de l'imaginaire du corps. Il dénie toute réalité à nos vécus. Il parle quand même d'hystérie et d'hypocondriaques en ce qui nous concerne. Et salit les associations de malades par la même occasion. Il s'en fiche, ce qu'il vise ce sont les autorités sanitaires.
cf article:Affaire lévothyrox: qui doit vomir et sur qui?
Et il tacle tout le monde. Dommage, parce qu'il pose des questions qui mériteraient d'être creusées.
Mais personnellement, j'ai besoin de personnes calmes. Sans langue de bois mais sans émotionnel ni égo surdimensionné. |
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Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p471979)
Posté le: 13. Nov 2017, 19:47
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Ca c'est pas grave, tu ne prends que la partie qui nous intéresse et nous éclaire dans son discours, le reste, tu le lui laisses .
Les choses sont rarement binaires, elles sont mixtes, quelqu'un peut tenir des propos super intelligents sur un domaine et bien moins intelligents sur un autre. |
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clelie Inscrit le: 25.09.17 Messages: 131Basdow/ Thyroidectom... Centre |
Message: (p471998)
Posté le: 13. Nov 2017, 20:49
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Bien sûr Sylviane.
Mais ça me blesse tant ces propos de médecin...
Même Dupagne est revenu sur ses premières conclusions.
Il semble que certains soient plus dubitatifs mais seulement dans le secret des cabinets.
Pas lu un seul dans les médias qui envisagerait que peut-être on n'est pas folles...
ça me pose question d'ailleurs... |
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Sylviane91 Inscrit le: 04.09.17 Messages: 2718Ablation thyroïde ca... |
Message: (p472001)
Posté le: 13. Nov 2017, 20:55
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Je suis un peu blindée, j'ai vu tellement de choses dans ma vie..., mais bien sûr, oui, ce n'est pas agréable du tout, tu as raison. |
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