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Equipe VST
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Message: (p527817)
Posté le: 23. Mar 2020, 23:54
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : loute3000, Skinner
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Notre pays traverse en ce moment une crise sanitaire sans précédent liée au COVID-19.
Face à toutes les questions que vous vous posez - à juste titre – sur cette nouvelle maladie et ses conséquences potentielles sur votre pathologie thyroïdienne, et pour éviter que ne se propagent des « fake news » que nous pouvons trouver sur internet ou sur les réseaux sociaux, nous avons compilé ici sous forme de F.A.Q. (foire aux questions) les différentes questions que nous avons pu lire sur le forum, Facebook et Twitter, en y répondant le plus juste possible sur la base des connaissances actuelles dont nous disposons, et en vous renvoyant à chaque fois vers les sites officiels.
Cette F.A.Q sera mise à jour au fur et à mesure que la situation et/ou les recommandations évoluent.
Version PDF : https://www.forum-thyroide.net/pdf/VST_FAQ_Covid-19.pdf
Le « coronavirus » comme les médias le nomment est en fait un virus identifié en janvier 2020 en Chine, de la famille des Coronavirus, et il est nommé « SARS-CoV-2 » (« Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 » ou « Syndrome Respiratoire Aigu Sévère Coronavirus 2 » en français) par le Comité International de Taxonomie des Virus (lien: https://talk.ictvonline.org/ ).
La maladie provoquée par le virus SARS-Cov-2 a été nommée COVID-19 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Voici le site de l’OMS pour des informations supplémentaires sur le COVID 19 : https://www.who.int/fr/emergencies/.....es/novel-coronavirus-2019
Une SYNTHESE très complète, abordable et claire sur la maladie sur le site du Dr Dupagne : https://www.atoute.org/n/article383.html
Si vous pensez être malade, appelez votre médecin (les téléconsultations sont maintenant très faciles, notamment via le site DoctoLib) ou consultez un service de télémédecine – mais n’encombrez pas le numéro d’urgence, le 15 doit être réservé aux seuls malades présentant des symptômes graves, notamment des problèmes respiratoires aigus.
Vous pouvez également consulter un site validé par le ministère de la santé qui permet, via un test en ligne, d’orienter les personnes pensant avoir été exposées : http://www.maladiecoronavirus.fr
N’oubliez pas que la recommandation la plus importante pour sauver des vies c’est de RESTER CHEZ VOUS!
Liste des articles :
1) J’ai une pathologie thyroïdienne. Suis-je considérée « à risque » ?
2) Puis-je continuer à travailler ou pas dans ce contexte d’épidémie?
3) Comment faire pour mon suivi et mon traitement ?
4) Mon opération, déjà programmée, sera-t-elle maintenue ?
5) Mon traitement à l’iode 131 sera-t-il annulé ?
6) Être enceinte pendant la pandémie
Bon courage à tous, et protégez-vous !! Eviter au maximum les contacts avec les autres limitera la diffusion du virus, réduira le nombre de malades et évitera de surcharger les hôpitaux.
Cette « foire aux questions » sera régulièrement mise à jour. Les liens officiels concernent essentiellement la France, des sites équivalents existent également dans d’autres pays.
Belgique : https://www.info-coronavirus.be/fr/
Quebec : https://msss.gouv.qc.ca/professionn.....es/coronavirus-2019-ncov/
Suisse : https://www.bag.admin.ch/bag/fr/hom.....-epidemien/novel-cov.html
Pour assurer la lisibilité, cette discussion est fermée aux commentaires, mais vous pouvez mettre vos suggestions et questions dans la rubrique « Autres maladies » : Sujet |
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Equipe VST
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Message:
Posté le: 23. Mar 2020, 23:58
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : BOB56, Skinner
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A priori, les pathologies thyroïdiennes n’augmentent PAS le risque de s’infecter ou d’avoir une forme plus grave de la maladie – sauf en cas de certaines pathologies associées.
Voici sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé la liste des personnes considérées comme « fragiles » par rapport au Covid-19 - cette liste est régulièrement actualisée et donc il faut s'y reporter:
https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/article/coronavirus-qui-sont-les-personnes-fragiles
Citation: | (26-3-2020) Le Haut Comité de Santé Publique considère que les personnes à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2 sont les suivantes :
- les personnes âgées de 70 ans et plus ;
- les patients aux antécédents cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée, antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
- les diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie ;
- les personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;
- les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée ;
- les malades atteints de cancer sous traitement ;
- les personnes avec une immunodépression congénitale ou acquise :
* médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive,
* infection à VIH non contrôlé ou avec des CD4 <200/mm3 ;
* consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques,
* liée à une hémopathie maligne en cours de traitement,
- les malades atteints de cirrhose au stade B ou C de la classification de Child-Pugh ;
- les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle supérieur à 40 kg/m2)
- les femmes enceintes à partir du troisième trimestre de la grossesse. |
Cette « fragilité » ne concerne pas le risque d’attraper le virus (qui est très contagieux, mais dont la grande majorité des infections ne présentent pas de complications particulières) - elle signifie que ces personnes considérées « fragiles », en cas d’infection, ont davantage de risques de développer des formes graves de la maladie Covid-19.
Les pathologies thyroïdiennes ne font pas partie de cette liste. Nous ne sommes, à priori, pas plus à risques de développer de formes graves du Covid-19 avec une pathologie thyroïdienne (qu’il s’agisse d’une hypo- ou hyperthyroïdie, d’une maladie auto-immune ou d’une absence ou ablation de la thyroïde). De même, en cas de cancer thyroïdien, le ministère considère comme fragiles « les malades atteints de cancer sous traitement ». Donc, les personnes ayant fini leur traitement anticancéreux (sauf en cas de chimiothérapie) ne sont plus considérées comme fragiles.
Attention : en cas d’autres pathologies nécessitant un traitements à base de cortisone (ou de certains anti-inflammatoires non stéroïdiens), la vulnérabilité peut être augmentée. Le traitement ne doit pas être arrêté (consultez votre médecin en cas de doute), donc grande prudence / respect des mesures de confinement et la distanciation sociale.
En cas de symptômes faisant suspecter une infection Covid-19, pas d'automédication, ne prenez aucun anti-inflammatoire, uniquement du paracétamol, et contactez votre médecin.
Pour vérifier si un des médicaments que vous prenez (de façon régulière ou ponctuellement) présente un risque d'augmenter les symptômes du Covid-19, vous pouvez consulter ce site :
https://www.covid19-medicaments.com/
Concernant le suivi des maladies chroniques pendant cette période de confinement, la HAS, Haute Autorité de Santé, vient de publier une fiche :
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3178865/fr/faire-face-a-une-maladie-chronique-pendant-le-confinement
Dernière édition par Equipe VST le 24. Mar 2020, 00:26; édité 1 fois |
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Equipe VST
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Posté le: 24. Mar 2020, 00:02
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Skinner
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Le télétravail est à privilégier. Si ce n’est pas possible, il faut respecter les gestes barrières. Le Ministère du Travail a publié sur son site des questions/réponses pour les employeurs et salariés :
https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-questions-reponses-pour-les-entreprises-et-les-salaries
Les arrêts de travail ont été simplifiés pour les salariés contraints de garder leurs enfants :
https://www.ameli.fr/assure/actualites/covid-19-des-arrets-de-travail-simplifies-pour-les-salaries-contraints-de-garder-leurs-enfants
Les pathologies thyroïdiennes ne sont PAS concernées par le dispositif de l’arrêt de travail à titre préventif (avec déclaration en ligne) destiné aux « personnes à risque » - sauf en cas de pathologie « à risque » associé (voir liste du gouvernement) ou s’il s’agit de cancer thyroïdien avéré. A priori, une personne atteinte de cancer de la thyroïde et qui dispose de l'ALD (ALD 30 pour « tumeur maligne ») pourra, par principe de précaution, demander un arrêt de travail.
https://www.ameli.fr/assure/actualites/covid-19-extension-du-teleservice-declareamelifr-certaines-personnes-risque-eleve
Voici ce que dit la CPAM à ce sujet :
"Dans le cadre des mesures de prévention visant à limiter la propagation du coronavirus, il a été décidé de permettre aux femmes enceintes ainsi qu'aux personnes présentant certaines fragilités de santé de bénéficier d'un arrêt de travail à titre préventif pour leur permettre de rester à leur domicile."
Les pathologies cancéreuses (« Tumeurs malignes ») font partie de ces Affections de Longue Durée concernées par le dispositif de télé-déclaration de la CPAM, et pour l’arrêt de travail, il suffit de déclarer en ligne ici: https://declare.ameli.fr/assure/conditions
Remarque : ce document n’est pas totalement clair, concernant le cancer : dans la liste établie par le HCSP, seuls les « malades atteints de cancer SOUS TRAITEMENT » sont pour l’instant considérées comme « fragiles », mais ensuite, il est indiqué que l'Assurance Maladie propose aux personnes ayant été admises dans le dispositif des Affections de Longue Durée au titre de l'une de ces pathologies de pouvoir réaliser cette démarche de demande d'arrêt de travail directement en ligne, et dans les ALD concernées par le dispositif il y a toutes les « Tumeurs malignes » (mais sans autres précisions/conditions particulières).
En tout cas, si vous devez continuer à travailler et que le télétravail n’est pas possible, et si vous vous avez peur de vous infecter et préférez vous mettre en arrêt maladie, discutez-en avec votre médecin traitant, et n’hésitez pas à remplir la demande en ligne, assez simple – déclaration qui sera ensuite contrôlée par le médecin régulateur, qui vous contactera en cas de problème.
Mise à jour, 7 mai 2020
Décret no 2020-520 du 5 mai 2020 modifiant le décret no 2020-73 du 31 janvier 2020 portant adoption de conditions adaptées pour le bénéfice des prestations en espèces pour les personnes exposées au coronavirus :
https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041849664
Version initiale du 5 mai 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/affi.....9664&categorieLien=id
Version consolidée au 7 mai 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/affi.....64&dateTexte=20200507
Décret N° 2020-521 du 5 mai 2020, définissant les critères permettant d’identifier les salariés vulnérables présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus SARSCoV-2 et pouvant être placés en activité partielle (entrée en vigueur le 1er mai 2020) :
https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041849680
Citation: | 1. Etre âgé de 65 ans et plus ;
2. Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
3. Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
4. Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale :
(bronchopneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
5. Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
6. Être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
7. Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
8. Être atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
– médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
– infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
– consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
– liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
9. Être atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
10. Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
11. Être au troisième trimestre de la grossesse. |
« Seuls les travailleurs non-salariés ne pouvant pas être placés en activité partielle (travailleurs indépendants, non-salariés agricoles, artistes auteurs, stagiaires de la formation professionnelle, agents non-titulaires de la fonction publique, gérants de société) peuvent continuer à bénéficier du système de télédéclaration d’arrêts de travail »
Mise à jour, septembre 2020 : voir Personnes à risque, fin des certificats d'isolement
Dernière édition par Equipe VST le 24. Mar 2020, 00:26; édité 2 fois |
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Equipe VST
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Message: (p527820)
Posté le: 24. Mar 2020, 00:05
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : BOB56
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Beaucoup de médecins ont réduit ou arrêté leurs consultations – et il faut bien avoir conscience de ce que chaque sortie, notamment dans des lieux fréquentés par de nombreuses personnes, comme les cabinets médicaux, les laboratoires d’analyses ou les hôpitaux, expose au risque d’être infecté. Beaucoup de RDV non urgents sont donc reportés.
Ne consulter que si c’est vraiment indispensable, et privilégier le contact par téléphone, par mail ou la téléconsultation (qui vient d’être facilitée, et qui est prise en charge à 100%) chaque fois que c’est possible.
https://www.doctolib.fr/coronavirus
https://www.medecindirect.fr/coronavirus-covid-19/
https://esante.gouv.fr/actualites/solutions-teleconsultation
https://www.ameli.fr/medecin/actualites/covid-19-mesures-derogatoires-de-prise-en-charge-en-ville
Pour le traitement, même si votre ordonnance a expiré, pas besoin de vous rendre chez le médecin : les pharmaciens sont autorisés à renouveler les traitements chroniques (donc hormones thyroïdiennes, pilule…) jusqu’au 31 mai 2020.
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13923
Ne pas attendre le dernier moment pour renouveler sa boite – mais il n’est pas utile de chercher à faire des stocks, l’approvisionnement est assuré.
Dernière édition par Equipe VST le 24. Mar 2020, 00:26; édité 1 fois |
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Equipe VST
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Message:
Posté le: 24. Mar 2020, 00:07
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Dans toute la France le plan blanc a été déclenché. Il s'agit d'un plan spécifique d'urgence sanitaire et de crise, qui est un moyen de planifier la mise en œuvre rapide et rationnelle des moyens indispensables en cas d'afflux de malades.
Concrètement, ça veut dire que pour libérer le plus de lits (et de personnel soignant) possibles, les opérations non urgentes (c'est-à-dire celles qui n’engagent pas le pronostic vital de la personne si elles sont reportées) sont systématiquement annulées.
L’hôpital ou la clinique vous contactera directement pour vous informer si votre opération est annulée. De même, toute consultation ou examen non urgent sera aussi systématiquement annulé.
Dans le cas de la thyroïde, les opérations sont rarement urgentes, on n’est pas à 2 ou 3 mois près même en cas de cancer, et ce sera votre chirurgien qui décidera au cas par cas du report ou non de votre opération.
Dernière édition par Equipe VST le 24. Mar 2020, 00:26; édité 1 fois |
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Equipe VST
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Message: (p527822)
Posté le: 24. Mar 2020, 00:18
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Que l’irathérapie soit planifiée avec injections de Thyrogen® ou après sevrage d’hormones thyroïdiennes (défrénation), la décision du maintien ou du report de la cure d’iode appartiendra à votre hôpital, clinique ou centre de lutte contre le cancer.
La plupart des centres, par principe de précaution, estiment que nous n’avons pas assez de recul et qu’il vaut mieux reporter – en tout cas, pour les traitements ou contrôles « non urgents », ne serait-ce que pour éviter au maximum les déplacements et les contacts.
Reporter un traitement à l'iode radioactif de quelques semaines ou quelques mois n'aura pas d'incidence sur vos chances de guérison. En attendant, on ajustera votre dosage au mieux, pour maintenir la TSH relativement basse et ainsi éviter toute stimulation des cellules thyroïdiennes éventuellement encore présentes.
Si l’irathérapie est maintenue, et effectuée « en défrénation », le patient sera en hypothyroïdie profonde (TSH ≥ 30), ce qui met au ralenti le corps et donc également les défenses immunitaires. De plus, après administration d’iode radioactif, les globules blancs et les plaquettes peuvent eux aussi diminuer pendant un certain temps. Par conséquent, un patient qui sort de cure d’iode est un peu plus « fragile » que le reste de la population, et devra donc être particulièrement prudent.
Vous discuterez avec votre médecin nucléaire de la meilleure solution pour votre cas.
Si un patient a un doute d’être atteint du Covid19 (symptômes ou ayant eu un contact avec une personne infectée) il faut contacter son centre ou médecin nucléaire. Recevoir de l'iode radioactif pourrait être dangereux si le patient est porteur du virus, et il sera difficile de le soigner si les symptômes se déclarent pendant qu’il est en isolement.
Pour les patients qui doivent recevoir une chimiothérapie/ radiothérapie/ Immunothérapie, il faut contacter leur centre ou oncologue pour savoir si le traitement est maintenu. |
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Equipe VST
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Message: (p527928)
Posté le: 25. Mar 2020, 11:15
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Les nouvelles règles du confinement (depuis mardi 24 mars) :
- Déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisées sous forme de télétravail ou déplacements professionnels ne pouvant être différés.
- Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées (liste sur gouvernement.fr).
- Consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés ; consultations et soins des patients atteints d'une affection de longue durée.
- Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants.
- Déplacements brefs, dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile, liés soit à l'activité physique individuelle des personnes, à l'exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d'autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie.
- Convocation judiciaire ou administrative.
- Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative.
Nouveau formulaire d'attestation dérogatoire téléchargeable sur le site du ministère de l'intérieur (PDF, DOC et TXT) :
https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire-et-justificatif-de-deplacement-professionnel
Si vous avez déjà imprimé l’ancien formulaire : il reste valable, à condition d’ajouter l’heure de sortie.
Depuis le 6 avril 2020, on peut également générer un certificat sur son smartphone (avec code QR flashable) :
https://media.interieur.gouv.fr/deplacement-covid-19/ |
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Equipe VST
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50504Carcinome papillaire... 60+ |
Message:
Posté le: 14. Juin 2020, 17:40
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : shannon
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4 professeurs d'endocrinologie ont publié quelques recommandations dans le Quotidien du Médecin, le mois dernier :
https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/sante-publique/covid-19-et-maladies-de-la-thyroide-les-recommandations-de-quatre-professeurs-dendocrinologie
Citation: | Covid-19 et maladies de la thyroïde : les recommandations de quatre professeurs d'endocrinologie
Publié le 18/05/2020
Pour répondre aux demandes multiples des patients atteints d'un dérèglement thyroïdien, quatre endocrinologues universitaires – membres de l'Académie de médecine – font le point. Incidence d'une chirurgie différée, apparition d'un état fébrile chez un patient hyperthyroïdien, prise d'anti-inflammatoires, administration de Plaquénil… Leur mise au point apporte des réponses aux médecins alors qu'aucune instance officielle ne s'est encore prononcée jusque-là. Dans le contexte épidémique actuel, ils estiment par ailleurs probable l’émergence ou la récidive de maladies de Basedow.
Alors que les patients diabétiques ont été sensibilisés au risque majeur encouru en cas de Covid-19, qu’addisoniens et hypopituitaires ont été avertis de la nécessité de poursuivre leur traitement par l’hydrocortisone et de le majorer en cas d’infection et lors de toute situation stressante, peu d’informations ont été apportées aux patients porteurs de maladies de la thyroïde. Les thyropathies sont pourtant d’une extrême fréquence, estimée en France à environ 10 % de goitres, 4 % de nodules palpables, 2 à 4 % d’hyper- ou d’hypothyroïdies. Les interrogations des patients sont multiples et diverses, ce dont attestent les demandes formulées par courriel, téléphone ou lors de téléconsultations auprès des consultants d’endocrinologie.
Nous résumons ici les réponses qu’il semble légitime de pouvoir apporter.
Le report raisonnable de la chirurgie envisagée pour un goitre normo- ou hyperfonctionnel et même pour un cancer différencié de petites dimensions ne constitue pas une perte de chance. Il en est de même pour l’application d’un traitement par l’iode radioactif complémentaire, qu’il s’agisse d’un cancer ou d’une hyperthyroïdie encore médicalement contrôlée.
Chez un patient hyperthyroïdien traité par un antithyroïdien de synthèse (Néomercazole, Thyrozol, Propylex), l’apparition d’un état fébrile ne doit pas conduire à évoquer en première intention la Covid-19, mais impose la recherche d’un désordre hématologique (leucopénie sévère, agranulocytose) lié à une intolérance au traitement. Cette situation urgente s’observe surtout au cours des premières semaines suivant l’initiation ou la reprise de l’antithyroïdien. Elle nécessite la réalisation immédiate de l’hémogramme et, s’il est besoin, l’interruption de la médication.
Corticoïdes nécessaires dans certains cas
Les traitements anti-inflammatoires, notamment corticoïdes, ne doivent pas être excessivement retardés s’ils apparaissent nécessaires dans certaines formes hyperalgiques de thyroïdite subaiguë, dans des goitres avec compression trachéale aiguë, dans certaines variétés sévères d’hyperthyroïdies constituées sous amiodarone, enfin dans des orbitopathies menaçantes liées à la maladie de Basedow.
Les risques de ces thérapeutiques sont à mettre en balance avec ceux auxquels sont exposés les sujets en cas d’infection par le coronavirus, tenant compte de l’âge, du sexe, du poids, des comorbidités… Préalablement, il est prudent d’écarter toute forme même asymptomatique d’infection chez le patient et son entourage, notamment par la détection nasale du virus et d’en répéter la recherche selon les recommandations des infectiologues.
Incidences d'une période de stress chez certains patients
L’actuelle période de stress liés au risque infectieux, au confinement, au déconfinement, aux menaces économiques devrait conduire à l’émergence ou la récidive de maladies de Basedow, notamment chez les sujets familialement exposés aux maladies thyroïdiennes et auto-immunes. Leur survenue est attendue dans les semaines et les mois suivant le début de la pandémie. Les signes en seront d’apparition progressive. La mesure de la TSH suffira en première intention à en reconnaître ou en exclure la possibilité.
Chez les sujets soumis à la lévothyroxine, il n’y a pas lieu de modifier l’apport hormonal, même en cas d’infection.
L’accroissement des besoins hormonaux de patients hypothyroïdiens a été décrit sous antipaludéens. Cet effet n’est pas à redouter lors des protocoles thérapeutiques utilisant l’hydroxychloroquine (Plaquénil®) seulement durant quelques jours. En revanche, la surveillance des taux de TSH s’impose en cas de traitement prolongé pour ne pas méconnaître la nécessité d’adapter l’apport hormonal. Il n’a pas été exclu que l’hypothyroïdie majore la toxicité cardiaque de l’hydroxychloroquine.
Jean-Louis Wémeau (Lille), Xavier Bertagna (Paris), Philippe Bouchard (Paris), Claude Jaffiol (Montpellier) - professeurs émérites d’endocrinologie
Cette contribution n’a pas été rédigée par un membre de la rédaction du « Quotidien » mais par un intervenant extérieur. Nous publions régulièrement des textes signés par des médecins, chercheurs, intellectuels ou autres, afin d’alimenter le débat d’idées.
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50504Carcinome papillaire... 60+ |
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Posté le: 24. Juil 2020, 16:17
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : patsi57
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Information trouvée sur la page Juris Santé :
Malgré la fin de l’état d’urgence, la fin des certificats d’isolement est repoussée au 31 août (au lieu de la date initialement prévue, 31 juillet) ainsi que la publication du décret qui doit l’entériner.
En raison du contexte actuel de reprise possible de l’épidémie, les pouvoirs publics font le choix de la sécurité en retardant cette décision.
En conséquence, les personnes à risque de forme grave de COVID-19 peuvent rester en télétravail et à défaut continuent à avoir accès au chômage partiel ou aux arrêts de travail pour vulnérabilité.
Le Ministère du Travail vient de modifier la date annoncée sur son site : https://travail-emploi.gouv.fr/le-m.....ctivite-partielle#bascule
Voir aussi :
https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/.....ns-activite-partielle.pdf
http://fogendarmerie.fr/data/docume.....ssage_rh_juillet_2020.pdf
Rappel : les pathologies de la thyroïde n’aggravent PAS le risque d’attraper le Covid ou d’en avoir une forme grave - cela ne concerne donc que les personnes qui ont d’autres facteurs de risque ou pathologies associés. |
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