kaki1 |
Message:
Posté le: 24. Mar 2016, 11:16
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Bonjour,
Opérée en décembre 2014 , TT et cure d'iode en février 2015. L'échographie cervicale en janvier 2016 est bonne. La tg de janvier 2016 est inferieure à 0,1 et ma dernière TSH est de 0,23 mU/l ( 0,27-4,20) ( l'endocrino ne fait pas T4 et T3)
J'aimerai savoir si quelqu'un pourrait me dire s'il faut respecter un taux de TSH précis après plus d'un an de l'opération, et si on peut espérer augmenter un peu à un taux de 1, car je ne me sens pas vraiment bien. ( grosses douleurs musculaires)Quel risque cela représente-t-il ?
Je ne sais toujours pas si je suis en remission, mon endocrino ne me répond pas. Donc je suis un peu perdue !
Merci beaucoup.
Bonne fin de journée à tous. |
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Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 50607Carcinome papillaire... 60+ |
Message: (p423581)
Posté le: 24. Mar 2016, 11:54
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Bonjour,
avec une écho normale et une TG indétectable, tu es considérée "en rémission complète" et peux avoir une TSH "normale" !
Nous n'avons pas encore actualisé notre FAQ, mais c'est déjà ce que disaient les anciennes recommandations de 2007 ... les nouvelles, de 2015, ont encore relâché un peu plus de lest, on ne maintient PLUS les gens en hyper (avec une TSH très basse, "freinée"), sauf en cas de maladie persistante ou de gros risque de récidive (cancer gros/invasif au départ). Tous les autres, dès que les résultats sont bons, peuvent laisser leur TSH revenir dans la norme !
On dit généralement "entre 0,4 et 2" ou même 2.5 ... pas besoin d'aller jusque-là, mais en visant p.ex. un taux autour de 1, tu te sentiras vraisemblablement bien mieux !
Explications (d'après les anciennes guidelines - les nouvelles n'ont pas encore été traduites) :
FAQ : Quelle TSH après un cancer de la thyroïde ?
Et - même si cela ne vaut pas encore un "article FAQ" en bonne et due forme ! - voici déjà le résumé d'un exposé très complet sur ce qui change avec les nouvelles recommandations de l'ATA (octobre 2015) !
https://www.dropbox.com/s/7b10fdp22.....TA_2016_Chougnet.pdf?dl=0
Le Dr Chougnet, lors d'une conférence à la Ligue contre le cancer, a très bien expliqué les différences entre la prise en charge d'avant et celle de maintenant, moins lourde, plus "personnalisée", avec notamment une "restratification du risque" tout au long du suivi, en fonction des résultats : un cancer considéré à l'origine comme "à risque élevé de récidive" (p.ex. gros, invasif) peut devenir "à faible risque" si, au cours du suivi, tous les résultats sont bons, et inversement.
Beate
Dernière édition par Beate le 24. Mar 2016, 14:53; édité 2 fois |
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