vous inquiétez pas si vous me voyez moins

[ombresoleil]

ça va à peu près on va dire,
j'ai juste un gros bourdon, et plus ça va,moins ça va. Envie de rien, et noel qui approche, j'ai même pas fait l'arbre !

Bye,
Cécile

[karine 51]

Ben alors coup de bluzz, baisse de forme ???

Je te fais de gros poutous Cécile, savoir prendre de la distance fait surement du bien parfois mais n'oublies pas que nous on est là pour te porter si tu as besoin.


Tu as tellement su trouver les mots justes quand j'étais pas bien, et moi je voudrais pouvoir te soutenir à mon tour.

Bisous mignonette, à bientôt ??

Karinette

[Beate]

Coucou Cécile,

j'espère que ça ira vite mieux ! C'est certainement "le blues de Noël", fréquent ces temps-ci ! Et puis, tu es passée par pas mal de choses, ces dernières semaines, avec notamment les ennuis au boulot ...

Je te souhaite tout ce qu'il y a de mieux pour 2006, bon courage et joyeux Noël malgré tout !

Beate

[Jujub]

Salut Cécile,

Le blues de Noël... Courage, tu as eu pas mal de coups dur ces derniers temps. Tu sais qu'il y a toujours quelqu'un pour toi ici.

Gros becs enneigés

Et je te souhaite aussi que 2006 soit une belle - une bien meilleure- année.

jujub'

[s38]

J'espère que cette petite baisse de régime va vite passer Gros bisous

[CV]

coucou Cécile,


au bout du tunnel, regarde le soleil qui brille rien que pour toi

Bon courage , on pense à toi

Amitiés

[florence-ide]

Bonsoir cécile,
je me demandais ce que tu devenais.............mince cela ne va pas trés fort .Tu as eu pas mal de soucis( au niveau santé, boulot) et c'est peut-être le contre-coup? N'oublie pas, il y aura toujours quelqu'un ici au cas ou tu voudrais parler.
J'espere que cela ira vite mieux!
gros bisous
florence

[Nicole51]

bonsoir cécile!
Je me joins aux copines pour te dire de ne pas hésiter à venir nous dire quand ça ne va pas. Tu sais que le forum est un lieu de vrai convivialite et toi qui est toujours à l'écoute des autres malgre les soucis,je te souhaite de tout mon coeur une année 2006 meilleure que celle-ci!
Je te fais de gros bisous.
Nicole.

[michèle V V]

Herllo Cécile,

Quand on est dans une période de fêtes, on a toujours des sentiments mitigés.
Mais il vaut mieux être dans la fête même si le coeur n'y est pas que se sentir hors du coup et voir les autres s'amuser sans nous...

Alors tu vas nous faire un petit sapin et mettre des boules de couleurs.
Tu choisis un thème blanc, rouge, nature, fruits... et tu t'accroches à se thème pour décorer le pièce du sapin.

Et nous, nous te faisons de gros bisous pour t'encourager.
2005 a été difficile, 2006 le sera moins!
A bientôt petite Cécile
Michèle

[caranell]

Eh bien douce Cécile,

Moi ki commençais à me faire du souci, j'avais raison... Je suis un peu d'ac avec Michèle, faut tu rentres dans la fête.

Et puis toi ki aime tant les jolies choses faites par tes mains, tu devrais te forcer pour le sapin car après tu auras la fièrté de penser ke c TOI ki l'as fait...

Je sais bien ke la vie t'épargne po trop en ce moment, mais regarde derrière toi, et réfléchis au chemin parcouru... Tu crois po ke ça vaut le coup de te forcer un peu pour aller vers les jours meilleurs ki sont manant si po loin?

Bisouski encouragent....

[ombresoleil]

Il faut que ça sorte d’une façon ou d’une autre. Je risque d’avoir un fil très décousu et de passer du coq à l’âne, je vous prie de m’en excuser par avance.
Je pensais que cette année ferait exception aux 3 précédentes, mais il semblerait que non. A cela s’ajoute d’autres choses, et donc, je me retrouve pas très bien. Je sais que quelque part, en écrivant, je me « décharge » sur vous, mais tout ça reste en moi et jours après ours, je suis du plus en plus mal. La fatigue que j’accumule depuis ces dernières semaines ne doit pas aider non plus j’imagine…
Je repense à cette année où je pense que niveau santé, j’ai atteints les sommets de l’Himalaya. Parallèlement, je vous ai rencontré et j’a passé ces épreuves bien plus facilement. Je me suis découverte des forces, des ressources insoupçonnées mais j’ai aussi refoulé bien des choses, et elles reviennent.
La plus belle chose que j’ai dû refouler est aussi celle qui me fait le plus souffrir depuis bientôt 5 ans : cette envie de donner la vie, une chose si simple pour tellement de femmes, et si difficile pour moi.
La vie est cruelle.
J’ai tellement souffert depuis tout petite, je pensais qu’au moins ce bonheur là m’aurait été donné, mais la vie en a décidé autrement. Cette année, cela fait 3 ans que j’ai perdu mon bébé. Les lignes qui vont suivre seront dures à lire, très certainement, pardonnez-moi, mais je dois les écrire.

Je vois en cette période de Noël des mamans avec leurs enfants dans leur bras, des enfants de l’âge de celui que j’aurais eu, si je n’avais pas manqué de chance, si le médecin avait été plus attentif….
J’ai bientôt 26 ans et je m’étais promis que je serais maman pour mes 25 ans et parfois je pense que je ne le serais jamais.
Ce week-end là, nous étions descendus dans nos familles. Je venais de trouver du boulot, tout était parfait. Depuis quelques semaines, j’étais épuisée, mais je mettais ça sur le compte de mon job. Plus étrange par contre, j’avais des nausées qui m’amenaient à ne plus rien supporter et surtout les odeurs de viande ou de café. Paul voulait que je consulte, mais tête de bourrique, je refusais. Il m’a mise au pied du mur, et j’ai fait un test de grossesse, le premier parmi tous ceux que j’avais fait depuis 2 ans, qui se révéla positif immédiatement !
Je me souviendrais toute ma vie de ce week-end où nous descendions, et où tout paraissait merveilleux ! L’air était plus vif, le ciel plus bleu, mon cœur allait éclater de bonheur !
Le samedi soir, nous étions invités chez des amis et Paul est tombé malade. Nous sommes rentrés chez sa mère et il a passé la pire nuit possible (et moi aussi, car je n’ai pas fermé l’œil). Le lendemain, rien ne s’arrangeait, et nous devions reprendre la route. Je ne saurais jamais comment nous avons pu rentrer chez ma mère, mais l’état de Paul empirait. J’ai porté toutes nos affaires seule, ainsi que les cartons de livre qu’il voulait ramener chez nous. Le dimanche soir, il était fiévreux et nous étions tous très inquiets. Je n’ai pas fermé l’œil. Je me suis endormie au petit matin seulement.
En me réveillant, nous avons pris la décision d’appeler le médecin, car l’état de Paul était pire encore (si c’était possible). Mais dans la confusion, en me levant, je voyais que j’avais saigné… le docteur qui tenait son cabinet à coté de chez ma mère est arrivée immédiatement. Pour elle, il fallait hospitaliser Paul de suite, quant à moi, elle voulait me voir à son cabinet à 16h.
Nous nous sommes précipités aux urgences. Mon mari a été pris en charge et nous n’avions pus qu’à attendre. Ce qui est bizarre, c’est que le temps semble s’arrêter, une minute paraît des heures entières, et pourtant, le temps file à une vitesse !
Mon beau-père m’a ramenée à la consultation du docteur. Je lui ait dit pour ma grossesse et mes saignements du matin (quasi-stoppés à ce moment là). Elle m’a fait un arrêt de travail et une ordonnance pour du fer, et je suis retournée à l’hôpital, ni plus rassurée, ni mieux, c’était le 2 décembre 2002.
Dans les jours qui ont suivi, tout tournait autour de mon mari (péritonite gangrenée), ma mère était au courant de ma fausse couche, elle ne m’a jamais demandé comment j’allais, ni mon mari d’ailleurs quand il fut rétabli. J’étais toujours fatiguée, toujours un peu nauséeuse, mais je me disais que c’était dans ma tête.
La semaine suivante, nous étions chez nous. Noël passa, le réveillon aussi. Mon médecin ne voyant pas mes règles venir et me plaignant d’avoir toujours la nausée, mais aussi les seins tendus (fait nouveau) et sensibles, me donna du Duphaston pour provoquer mes règles. A la mi-janvier, des saignements hémorragiques se sont produits. Le 20, alors que j’étais au travail, des contractions se sont produites, de plus en plus fortes. J’avais l’impression de me vider de mon sang. Mon siège, mon pantalon, mes chaussures étaient rouge ! je suis allée aux toilettes, pliée en deux, et lors d’une contraction particulièrement forte, j’ai perdu mon bébé.
J’ai été conduite de suite à l’hôpital. Aux urgences, ils ont été très à l’écoute, j’étais choquée, ma tête tournait, et je me sentais faible, si faible… ils m’ont demandé la chronologie exacte des évènements. Puis ils m’ont fait monté en maternité, pour voir l’obstétricien de garde. Il m’a auscultée, il était tellement triste pour moi, il avait une telle colère en entendant mon histoire….
La vérité ? Je l’ai su par la bouche d’une sage femme le lendemain matin, avant de partir.
AU moment du 2 décembre, j’étais sûrement enceinte de 2 mois (8 SG, soit 10 SA environ) et il ne s’agissait pas d’une fausse couche, mais d’un décollement ou d’un hématome. Le bébé est mort plus tard et je l’ai perdu le 20 janvier, dans les toilettes. Il m’a été fait un curetage, une analyse (qui a révélé une infection à cause du fœtus que j’ai gardé). J’ai passé ma nuit à la maternité, en face de la nurserie, et dans la même chambre qu’une personne opérée pour une hystérectomie totale, et dotée d’une diarrhée verbale assommante !
Bien sûr, j’ai entendu le même discours de toute la part de mon entourage : « ça arrive très souvent », « s’il est parti, c’est qu’il n’était pas normal », « c’était qu’une fœtus, un amas de cellules, pas un bébé »… ces personnes là savent elles qu’on voit un cœur battre à 3 semaines de grossesse ? Que c’est plus qu’un amas de cellule à 2 mois ? Qu’on voit déjà les futurs bras et jambes ? Toutes ces paroles, on ne les accepte pas quand on vient de passer par-là !
Le temps estompe la douleur, mais le souvenir reste. Même ma fausse couche a pris des airs de catastrophe ! je suis pas fichue de faire quoi que se soit dans les « normes ». Je me suis jetée à corps perdu dans des lexiques, des textes médicaux, afin de comprendre ma pathologie, et la cause de ma fausse couche… j’ai même ouvert un forum et créé une assos.

Marre de me différencier, marre de la difficulté, marre de la douleur, et marre d’avoir culpabilisé parce que je souffrais de cette perte, et que tout le monde trouvait ça pas normal !
Marre que personne ne m’ait pas demandé une seule fois comment j’allais à part mon patron quand j’ai repris le travail ! Marre en plus d’avoir eu les reproches de ma belle-mère quand le soir où je suis sortie de l’hôpital, je me suis retrouvée en face de ma belle-sœur enceinte de 4 mois, et que je me suis enfuie pour pleurer ! !
Et marre de voir Noël arriver tous les ans, de constater que mon ventre est vide, que mon cœur saigne toujours, et que la chambre qui devait accueillir un petit ange est devenu un bureau.

Cécile

[CHOUPI4]

cecile ,j'aimerai bien trouvé les mots qui te soulagerait ne serait ce qu'un tout petit peu de ta souffrance... je pense que le fait que personne ds ton entourage n'ai vraiment compris ne t'as pas permis de faire le deuil.. ecoute ,tu es jeune, et je pense que tu peux encore espérer pour un bb..as tu consulter un gynéco? FAIT tt les examens qu'il fallait? et ton conjoint? pourquoi cette fausse couche? il y aura d'autres années et d'autres noel...ou tu feras partis des heureuses ,tu verras bon courage ,et bisou choupi

[caranell]

Cécile, douce Cécile,

J'ai pas plus de mots ke Choupi... Je viens de lie la main sur mon visage (c ma façon de paraître attérée)... Je savais po tout ça, et je comprends encore plus ta douleur...

La seule chose dont je suis certaine Cécile, c ke le pire est derrière toi... C con mais c tout ce ke je trouve à dire...

Si j'ai mieux je reviendrais...

Bisous...

Ps : tu as eu raison de nous l'écrire, car écrire c aussi mieux se comprendre soi-même et donc être mieux à même de faire face...

[karine 51]

Evidemment j'ai hésité avant de répondre, certainement plus que d'autres...

Tu vas dire "de quoi se plaint elle elle ? Avec son bonheur tout neuf ?" Sûre à te lire que ton mes maux sont piètres et ridicules ...

Je sais aussi ce qu'est l'attente. Plus de 2 ans avant le 1er, l'incompréhension de l'entourage, les railleries des copains (ben vous voulez qu'on vous donne la bonne équation ???), les médecins impatients et trop affairer à autre chose quand on vient aux urgences la nuit pour des douleurs abdo terribles, ...

Diantre que tout cela, ton vécu ton passé ton présent doit être dur !

Je pense que ce ne sont pas des mots que tu es venu chercher mais un "défouloir" comme nous l'avons toute fait un jour. Alors bravo. Moi je dis bravo que tu es eu la pêche de le faire, pour toi mais aussi pour les autres...

Je ne sais que dire de plus?!

Je t'embrasse, te souhaite une année riche en sérénité, en plaisir, en bonheur bien mérité.

Karine

[florence-ide]

Bonjour cécile,
que de douleurs, d'émotions refoulées, cachées aux autres depuis 5 ans, en pensant qu'avec le temps, ça se tasserait, du moins s'estomperait , tu arriverai à vivre avec ce moment trés douloureux d'une façon ou d'une autre. Justement c'est parce que ces douleurs ont été bien mis dans un coin de toi en mettant par-dessus ce que tu as pu vivre aprés( pensant qu'elles resteraient bien tranquilles à peu prés), qu'elles font trés mal. On supporte( plus tous des gros soucis de santé, de boulot..........etc) mais un jour il faut que ça sorte , comme tu le dis, d'une façon ou d'une autre, pour justement arriver à continuer à vivre .C'est comme si ces douleurs d'elle-même prenaient de plus en plus de place et que le petit coin ou tu les avais mis est bien trop étroit .......elles reviennent d'une façon ou d'une autre.
Le souvenir de ce que tu as subi restera en toi mais en le disant, en l'exprimant comme tu as pu le faire sur le forum, cela peut t'aider à vivre avec sans que cela soit une entrave importante à ton avenir.Tant que cela reste en toi, on vit mais sans "vivre". Pour y arriver il faut malheureusement le "faire sortir" de toi( étape douloureuse ou tu revis ces douleurs) , cela permet ensuite de pouvoir vivre avec plus facilement.
Alors le coté positif, si je puis dire, c'est que tu l'as exprimée une premiére fois sur le forum.
Tu as aussi des problémes de santé important qui n'arrange rien , bien au contraire, tu as supporté beaucoup, beaucoup trop de choses seule.
Paroles qui ne peut te réconforter vraiment mais j'espere de tout coeur que l'année 2006 t'offrira un horizon des plus beaux........comme le dit caranell, le pire est derriére toi, sois-en persuadée,
gros bisous avec tout mon soutien,
florence