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RECITS d'opération

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Beatehors ligne
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Carcinome papillaire...
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 (p349665)
Posté le: 23. Avr 2013, 06:43
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Récit de Burly, opérée à l'hôpital Charles Lemoyne, Longueil (Québec) :

Lien à l'intérieur du forumoperation le 17 avril 2013

Récit de Johane, opérée à Montréal (lobectomie) le 13 avril 2013 :

Lien à l'intérieur du forumlobectomie (Goitre multi-nodulaire)
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patricia06hors ligne
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Carcinome papillaire
gironde
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 (p351244)
Posté le: 09. Mai 2013, 11:35
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Bonjour,

Me voilà de retour chez moi après ma seconde opération, cette fois-ci pour une totalisation car il s'est avéré à l'examen définitif, que c'était bien un cancer, carcinome papillaire + un second micro-foyer papillaire lui-aussi.

Quand je suis arrivée au CAL de Nice, j'ai eu l'heureuse surprise d'avoir une chambre particulière. Quelle chance et quel soulagement même si lors de ma première opération, la dame qui partageait ma chambre était charmante. Mais on craint toujours d'autant que les chambres sont assez petites, à deux ce n'est pas toujours facile.

Hospitalisée la veille, j'ai refusé de prendre quoi que ce soit pour dormir comme d'habitude, devrai-je dire, la nuit a été entrecoupée, normal, on a beau avoir l'impression d'être plutôt zen, l'imagination travaille toujours un peu. Le lendemain on m'a emmenée après m'avoir donné ce produit hyper amer, dégoûtant, pour être décontractée une fois là-bas. Et bien curieusement, j'ai attendu un peu trop longtemps en bas qu'on me prenne en charge et un vent de panique m'a totalement submergée. Je n'avais qu'une chose en tête, c'est prendre mes jambes à mon cou et me sauver, et cela se voyait selon l'infirmière du bloc. L'attente, longue, si longue, les minutes qui passaient me faisait cogiter, et les scénarios tous plus inquiétants les uns que les autres se bousculaient dans ma tête. Quand ils m'ont fait entrer dans la salle d'opération, ils m'ont demandé comment j'allais, je leur ai carrément dit, je suis terrifiée et puis plus rien.....

Je me suis réveillée dans le brouillard mais moins que la première fois, et toutes mes inquiétudes m'ont parues nettement disproportionnées par rapport à ce que je ressentais. Le chirurgien a été très gentil, comme toujours, c'est un homme vraiment gentil et humain. Il m'a expliqué ce qu'il avait fait et on m'a ramenée dans ma chambre. Voilà ouf c'est terminé.

Ils ont surveillé le calcium mais pas de souci, j'étais si peu descendue. Le lendemain c'était bon, le surlendemain excellent !!

Quand à la douleur, un peu plus marquée que la première fois, comme si j'avais lutté avec le haut de mon corps contre quelque chose de puissant. Douleurs dans les machoires, la langue, les oreilles, les tempes mais bon tout ceci tout de même supportable.

La voix, le jour-même, impossible de placer quelques mots de suite, toute rauque et sans aucune puissance. Le lendemain plus rien, j'avais retrouvé ma voix, certes pas terrible, mais la mienne !

Opérée le 6 mai, je suis donc sortie hier extrêmement fatiguée, mais sans contraintes particulières. Ils m'ont mise sous cynomel, en attendant la cure d'iode et les résultats définitifs de l'analyse.

A vrai dire super contente d'en être à l'après !! Rolling Eyes Plus que la cure d'iode et je serais enfin j'espère, tranquille.
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loulette31hors ligne
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 (p351499)
Posté le: 12. Mai 2013, 10:40
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bonjour a tous eh ben voila c est fait apres enormement d apprehension bcp de stress.... bref au final plus de peur que de mal, finalement juste un coté de retiré, l opération remonte a une semaine, bcp de fatigue, des saut d humeur (rire, pleur, chaud froid tout y passe...) je pense que c est cela le plus desagréable, j espere que la reprise du traitement calmera ces phénomenes, sinon la cicatrice est plus discrete que je ne craignait c est LE point positif j avais peur que ce ne soi trop voyant....
maintenant je craint la reprise de poid vu que j avais pas mal perdu avant l operation j espere que tout ces effort n auraons pas ete vains et que les kilos vont continuer a partir et non revenir... bon courage a tout les futur opérés
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Juliefghors ligne
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 (p354934)
Posté le: 14. Juin 2013, 13:05
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Bonjour à tous,

À mon tour d'apporter ma petite contribution pour ceux qui seront opérés prochainement ...
Je suis rentrée à la clinique De Gentilly à Nancy dimanche à 17h. J'étais en chambre double malgré une demande pour une chambre individuelle. J'étais vraiment très stressée. J'ai vu l'anesthésiste et un cardiologue pour les derniers bilans puis j'ai pris une douche avec un produit spécial. Le soir, on m'a donné un cachet pour dormir. Je suis tombée dans les bras de Morphée sans m'en rendre compte en train d'envoyer un texto ! Mais finalement j'étais réveillée à 3h par le stress ...
On m'a demandé de prendre une douche vers 7h puis un nouveau calmant et après un petit coucou du chir je suis descendue au bloc à 8h15. On m'a posé une perf et pffffuit je me suis réveillée en salle de réveil ! Il était presque 13h .... J'entendais qu'on me disait de respirer ... Vers 14h30, on m'a ramené dans ma chambre. J'étais dans le gaz et j'ai dormi quasiment jusqu'au soir ... J'essayais de lutter contre le sommeil mais n'y parvenais pas ....
La nuit par contre à été très difficile. J'étais allongée à plat sans oreiller qu'on m'avait interdit, la perf à droite, le tensiomètre et le capteur à l'autre bras ... Je me sentais oppressée et j'avais des sueurs pas possible .... Je toussais beaucoup à cause des glaires ... J'ai bien cru que la nuit ne finirait jamais ... Les soignants ne me semblaient pas d'une patience incroyable et je ne me sentais pas entendue quand plusieurs fois dans la nuit je leur ai dit que je faisais une grosse crise d'angoisse.
Vers 7h du matin j'avais des mouches devant les yeux. Je me sentais vraiment très mal.
Le lendemain, ils ont tout débranché et ça m'a fait du bien de me lever.
Toute la journée, j'étais agitee ne pouvant me poser. Je tournais en rond dans la chambre.
Je suis sortie le jour d'après. J'ai quelques douleurs autour de la cicatrice mais la plus grosse gêne est ma voix .... Elle reste très limitée et si je parle trop je suis aphone ... J'ai encore des difficultés pour boire mais les aliments passent bien ....
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Néchanhors ligne
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 (p355279)
Posté le: 18. Juin 2013, 22:03
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Bonjour à tous,

Voici mon tour de vous relater mon expérience.
Opération faite au CHU Amiens Nord service ORL par le Professeur Strinsky.

Opération prévue le Vendredi 14 Juin, entrée le 13 à 16 h.

Le Samedi 8, je reçois un appel du Pr Strinsky, suite à un soucis dans le bloc opératoire de son service (hôpital en plein déménagement pour une nouvelle structure moderne), il est obliger d'opérer dans un autre bloc (soit celui des urgences, soit celui de la gastro) et me demande si je peux me libérer pour l'opération le Mardi 11 mais il ne pourra me confirmer que le lundi. Ma réponse est affirmative, je me mets à sa disposition.

Le lundi matin pas de nouvelles, et à 14 h 30 nouvelle appel de l'hôpital pour confirmer mon entrée dans le service à 16 h et opération le lendemain à 7h30.

Bran le bas de combat, je rentre à 16 h comme convenue, on m'installe dans une chambre individuelle alors que je n'en avait pas particulièrement fait la demande, on me dit vu que vous avez accepter d'avancer en dernier lieu l'opération, on vous installe ici.
On me demande de prendre une douche avec un savon spécial, cheveux compris (bonjour le démêlage des cheveux longs) puis comme je suis très stressée par le chamboulement de planning, on me donne quelque chose pour me détendre.
Visite de l'anesthésiste, puis du chirurgien qui vient me remercier de mettre libérer (j'avoue que j'ai trouvé cela très sympas).
Repas très léger et à nouveau un cachet pour dormir.

Le lendemain réveil à 5 h50 (peu dormi mais profondément) nouvelle douche puis j'enfile la blouse de l'hôpital et me recouche, en attendant les brancardiers on me donne à nouveau 3 petits cachets dans un très peu d'eau contenant un effervescent.
6 h 45 tapante les brancardiers m'emmènent au blocs, direction les urgences.
Arrivée au bloc à moitié dans le cake, et je retrouve le chirurgien qui est déjà au pied de guerre et l'anesthésiste. Toute l'équipe est très sympas, on commence à discuter (tarte à la rhubarbe ) et puis plus rien.

Réveille quelques heures plus tard en salle de réveille et entend qu'il y a eu un soucis pendant l'opération mais je me rendors.
14 h 30 on me ramène dans ma chambre mais je dors une grosse partie de l'après-midi.

Le soir on me dit que vu qu'il y a eu un soucis au bloc, je ne peux avoir de repas mais qu'on me donnera des glaces dans la soirée. Grosse angoisse on me donne donc un médoc pour me détendre.

Le lendemain, je demande à voir le chirurgien pour en savoir plus, et il m'explique que j'ai dû être intubée et ex-tubée plusieurs fois pendant l'intervention mais que tout est rentré dans l'ordre, et que suite à cela j'aurais mal à la gorge pendant quelques jours, puis me dit qu'il n'y a ni fils ni agrafes mais que la cicatrice à été faite avec une colle chirurgicale.

Dans le service, tous le personnel était au petit soin, ce fut fort agréable.

Je suis sortie le Vendredi 14, après avoir eu le redon de retiré dans la matinée.

Aujourd'hui J 8 et à par une impression de grosse angine et de la fatigue, je me porte bien. Donc à suivre ......
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Nana_thyroidehors ligne
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 (p356520)
Posté le: 03. Juil 2013, 08:11
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Bonjour à tous,

A mon tour de raconter mon opération.

J'ai été opérée lundi 1er juillet. On m'a enlevé la moitié gauche de la thyroide car un nodule qui grossissait s'était logé dans mon lobe gauche. Le droit est nikel.

J'ai été opérée à l’hôpital Lyon Sud par le Prof Lif...

Je suis entré à l'hopital le lundi matin à 8h. J'ai été bien accueillie et amenée dans ma chambre ( double). Une infirmière m'a tout expliqué, m'a donné le nécessaire pour prendre ma douche, ma blouse et m'a mis mon petit bracelet.

Vers 11h, on m'apporte les cachets pour me déstressée : ils m'ont carrement endormie !
On est venu me chercher à 14h pour m'amener au bloc.
L'anesthésite m'a poser ma perf ( avec difficultés, mais je n'ai pas des veines faciles).

Ensuite, on m'a installé sur la table d'opération, inhalé de l'oxygène et j'ai rejoins morphée...

Réveil assez facile à 16h30, sauf que j'avais d'énormes douleurs aux cervicales : l’infirmière m'a tout de suite soulagé avec de la morphine et un drap chaud roulé en boudin sous mon cou.

1h après, retour dans ma chambre, je n'ai fais que dormir jusqu'à ce que mon mari arrive.

Ensuite surveillance toutes les heures : tension, pansement etc...

Le soir, j'ai pu manger un yaourt et une compote, une infirmière m'a aidé pour mon 1er levé, je suis allé aux toilettes. J'étais bien.

Le chirurgien est passé me voir, il m'a dit que tout s'était bien passé et que je sortirai demain si tout va bien.

La nuit à été difficile : réveil toute les heures pour vérifier la tension et me demander si j'ai mal. ( + énormes ronflements de ma voisine Rolling Eyes )


Le matin, j'allais bien. Le chirurgien passe me dire que tout est OK et que je peux sortir.

Je prends un petit dej ( biscottes et chocolat au lait).

Un infirmier passe m'enlever mes agrafes et me mettre des strips à la place. Il m'explique comment prendre soin de ma cicatrice.

Une infirmière vient me donner tout mes papiers :

Je repars donc avec mon arrêt de travail de 1 mois, mon ordonnance d'anti douleur + calcium pour 1 mois. Il faut que je fasse une prise de sang pour mes dosages à faire dans 1 mois et à donner à mon endocrino pour voir si je reprends du levo ou pas, en attendant je n'en prends pas.

Voilà ...

Je suis donc chez moi, j'ai passé une très mauvaise nuit, j'ai eu mal et je n'arrivais pas à trouver une bonne position ... Ma mère arrive ce matin pour m'aider pendant quelques jours, j'espère donc pouvoir me reposer.

Concernant l'hopital : équipe au top, les infirmiers sont très compatissants et écoutent bien. J'ai passé un bon séjour.
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JennyKhors ligne
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 (p356864)
Posté le: 07. Juil 2013, 16:25
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je ne voulait pas raconter mon histoire car j'etais reticente a faire peur a d'autres futures opérés, voila c'est mon histoire cela n'arrive pas tous les jours, je suis un cas rare et exceptionnel et malgré tout je m'en suis sortie mais pas indemne moralement...j'ai besoin absolument d'evacuer MON histoire et MON operation, voilà

ca commence en 1999 eh oui bien lointain tout ca j'ai 26 ans, je me reveille avec un mal au ventre inconnu jusque present une affreuse douleur quasi insoutenable, vite je vais aux urgences d'un hopital pres de chez moi a l'epoque, on m'ausculte me fait une echographie
verdict : crise de colique nephretique avec un calcul dans l'uretere et je suis en hypercalcemie à 100 a l epoque...
j'en refait plusieurs dans l'année on me demande de faire un test de PAK qui consiste a administrer bcp de calcium et a faire une prise de sang toute les demi heures j accepte, je me fais hospitalisee, et la, parait il que c'est ma glande parathyroide qui donne trop de calcium et donc je fabrique des calculs renaux... il faut la retirer... ben non j'ai peur j etais deja operee d'un abces sur kyste au coccyx quelques années plus tot et cela m'a laisser traumatisée tant j'ai souffert. je refuse Niet Niet
bon je laisse le temps passé toujours avec ma tete de mule, mes calculs aux reins et mon hypercalcemie...
Je me marie en 2003 et je tombe enceinte debut 2005 je suis heureuse mais 1 mois et demi avant l'accouchement re crise de colique nephretique je serai hospitalisée en Grossesse a Hauts Risques 15 jours jusque j'evacue mon calcul comme d'ahbitude mais cette fois enceinte c'est une autre paire de manche trop dangereux de monter une sonde renale pour le foetus, je souffre le martyr...
j'evacue par la vessie un calcul comme toutes les années auparavant c'est peut etre le 3 ou 4e d'ailleurs...
J'accouche de mon bébé par cesarienne fin 2005
Avril 2006 mon bébé a 4 mois je me leve avec un affreux vertige Oh seigneur tout tourne autour de moi, j'ai le coeur qui bat la chamade je suis tres mal, j'essaye de me reposer mais le lendemain je me sent mal, je vais chez mon medecin traitant qui me donne une prise de sang tres complete, je suis vraiment pas bien, j'ai les resulats le soir meme, HYPERTHYROIDIE...
je vais voir l'endocrinologue de ma defunte mere qui s'occupait d elle a l epoque, bref MALADIE DE BASEDOW et la je passe 3 années et non 18 mois comme prevu a essayer d'avoir une TSH a peu pres normal et un traitement par levothyrox et neo mercazole a des doses qui change chaque semaine, je prends du poids beaucoup, je tombe en hypo et en hyper du jour au lendemain c'est dur d'adapter le traitement grrr
je suis tres mal, je suis incomprise...
Mon traitement prends fin enfin apres 3 ans
rebelote en 2012 moi qui croyait qu'un BASEDOW ne revenait plus...
6 mois apres la naissance de mon 2eme bébé née egalement par cesarienne.
traitement par Levothyrox et Thyrozol cette fois
j'ai une tres mauvaise tsh et une PTH au plafond
l'endocrino me dit je vous avait dit de faire retirer votre para, non non je veut pas, cette fois pas le choix Mme K.
on va tout enlever votre thyroide et la para responsable de cette foutue hypercalcemie, entre temps je fais echo et cyto ponction 3 nodules dont 1 bizarre, bref elle me dit de toute façon on va fixer une date avec Pr S. pour vous operer cette fois je suis enfin d'accord !
je vois le Chir en fev 2013 et je me fais opérée le 12 juin
et là le drame cela se passe tres tres mal
je rentre la veille au soir je positive je me dit pas de raison ca va bien se passer... tu parles...
le matin à 7h20 on vient me chercher je suis la premiere a passer,
je jubile a penser que je n'aurai plus cette P... de basedow et ses calculs aux reins interminables...
tout va tres vite on me met au bloc je me rends a peine compte que je vais etre endormie, la panseuse et l'anesthesiste me parle de mes enfants de leurs prenoms, on m'installe confortablement j'avait prevenue que je souffrait des cervicales on me met un coussin et la on me met le masque j'ai la tete qui tourne je n'aime pas ca et on me pique sur le dessus de la main je part...
je me reveille à 18h eh oui 18h... dans un etat catastrophique, je suis attachée, je suis intubée je vomit de suite on me le retire, je m'apercois que j'en ai 2 un plus fin qui est rester qu'on me colle sur la bouche c'est insupportable je ne le souhaite a personne, je fais signe de la main a l infirmiere qu'on me l'enleve j'en avait les larmes aux yeux, elle me dit vous etes tellement courageuse il faut le laisser encore 20mn, interminable... le chirurgien vient me le retirer, j'ouvre l'oeil c'est un tuyau gradué et il est tres long... enfin on m'aspire maintenant allez encore une souffrance ca ne suffisait pas... j'ai de l'oxygene par lunettes nasales, je ne peut pas ouvrir les yeux, je me sent affreusement mal j'ai horriblement mal au sternum et derriere le dos j'ai l'impression qu'une dalle de beton est tombé sur ma poitrine j'ai du mal a respirer, j'ai mal au cou, j'essaye d'avaler ca fait mal, j'ai mal a la cicatrice, je n'arrete pas de vomir ca fait tres mal, on vient parler autour de mon lit, je suis ailleurs je suis trop mal, les lumieres de la salle de reveil sont des lames qui penetrent mes yeux, je n'en peut plus, l'infirmiere explique que j'ai eu 2 operations du a une hemorragie donc j ai eu une anesthesie prolongee, ma famille pleure a cote de moi ils les ont laisser rentrer en salle de reveil... on met un paravent, je voit a peine, j'ai un drain ca coule sur mon cou derriere c'est quoi ? on parle encore autour de mon lit c'est du sang, je me sent mourir...

je remonte dans ma chambre 1 journee et demi apres je suis hyper mal encore cette horrible douleur au sternum, j'ai des fourmis autour de la bouche, aux mains et pieds, je me demande c'est quoi, je hurle j'ai des bouffees de chaleur, c'est rien c'est la surdose de morfine...
CALCIUM en Iv
les fourmillements se calment, on me donne un Alpha, j'avale sans un gramme de force
je suis epuisee je pleure de mal etre
je crie a ma famille "je n'aurai jamais du le faire"
le lendemain on m'enleve le drain
le surlendemain les agrafes
je sort a J4 avec d'affreux vertiges j ai la tete tres lourde
l'infirmiere vient me nettoyer la cicatrice qui coule enormement je ne peut pas dormir j'ai trop mal au cou
je re fais une viste pour la cicatrice elle est dure et gonflee je suis tres inquiete, d'apres la chir c'est normal cela va durer un moment,
je peut de mieux en mieux avaler
toujours sous antalgique
a ce jour j'ai une gene ou il y'avait mon drain
comme un appuiement sur la trachée, et une cicatrice qui me brule, la chaleur sans doute
je revient de loin...je m'en suis sorti d'apres les Chir, j'avait un goitre et ca ete dur, un vaisseau a eu le temps d'eclater...
je le repete c'est MON recit et je suis un cas rare.
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aurore75hors ligne
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Hyperparathyroïde
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 (p356888)
Posté le: 07. Juil 2013, 19:17
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Bonjour Jenny,

Merci pour ton récit. Il est très clair et très émouvant. Les médecins auraient dû t’expliquer dès le début de tes problèmes d’hypercalcémie (j’ai été opérée aussi d’un adénome parathyroïdien) à quel point celle-ci cause des ravages dans l’organisme. Non seulement pour les reins mais aussi pour le cœur et les vaisseaux sans parler de l’immense fatigue qu’elle génère, avec des douleurs osseuses.
Tu as été d’autant plus éprouvée que tu as cumulé par la suite avec une hyperthyroïdie.Tu vas sans doute enfin revivre. J’espère que ces années très dures ne seront plus qu’un lointain souvenir et que tu trouveras rapidement le dosage de levothyrox qui te convient.
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JennyKhors ligne
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Basedow + adenome pa...
Paris
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 (p356932)
Posté le: 08. Juil 2013, 11:10
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Bonjour Aurore je suis trés touchée que tu m'es lue, je me sent comprise dans ma douleur, effectivement je vais voir de l'avant , cela ne sera jamais plus comme avant à present...fini ce Basedow empoisonnant et fini cette hyper para avec cette hypercalcemie.
prends soin de toi, Merci, Bise
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emyehors ligne
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Tyroidectomie partie...
quebec
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Message:

Messagemon histoire du quebec !!!

 (p357163)
Posté le: 12. Juil 2013, 05:04
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je vous avise tout de suite que je suis un cas anormal je ne suis jamais comme les autres !!!!!!! dans ma famille presque tout mes oncles tantes et cousins cousines ont des probleme de thyroide env 30-40 personnes .mais moi jai dut me faire opéré et ici au quebec sa se passe tressssss différement de vous en france dapres ce que je lis alors voici mon histoire!!!

depuis que je suis jeune jai toujours été malade je nai jamais connu une vie sans souffrance et sans douleur a ma naissance jai eu des platres au 2 jambes jusqua la couche car javais les pieds de travers sa done une idée depuis quand je suis malades apres ya eu plein dautre choses mais sautons en 1998 ou 2000 mon generaliste decide enfin apres m'avoir entendu me plaindre depuis des anné de soufrances de ma donner les papiers pour passé des tests approfondi pour savoir pourquoi je souffre !! resultat jai une scoliose, des allergies séveres a a peu pres tout ce qui est nature hihihih(arbre pollen gason, poussiere,acarien fumer etc...) allergies allimentaire par la suite (fruits noix oui oui presque tout les fruits cru il me reste banane et bleuet )
ensuite on as decouvert que je fesait de la fybroialgie et de la fatigue chronique jai aussi le colon irritable et ya 3 ans en fesant un examen de routine (sanguin)mon doc me rapelle et me dit vien me voir jy vais et elle me dit( je ne sait plus quoi faire!!!!!) ya tu dequoi pour vous faire paniquer plus que sa!!!!!!!!!!!!!?????
enfin apres avoir jaser on c rendu compte que ma tsh était anormal mon cerveau disait a ma thyroide darreter mais les test de la thyroide montrait que tout était normal (T3+T4) elle ma envoyer consulter un spécialiste des probleme bizard( medecine interne a l'hopital) env 1 ans datente pendan ce temp ji eu une echo (résultat 4 kyst sur la thyroide)un test diode(resultat 3 kyst chaud (donc reactif a liode) et un frooid qui ne ragis pas) a la rencontre du doc elle me dit on doit biopsier le kyste froid au cas ou il serais cancereux je lui dit oui bien sur

1 er rdv pour biopsie jai peur je ne sait pas ce qui va arriver rien finalement on me gele la peau du cou par injection sous cutané et on y insere 3 aiguille outchhhhhh pour prendre des morceau de ce kyste froid (COMME JE LAI DIT JE SUIS UN CAS ETRANGE ET JAMAIS COMME LES AUTRES ALORS C'EST DIFFÉRENT POUR CHAQUES PERSONNES) pour maider dans cette épreuve la radiologiste qui fait les prélevement m'explique que le kyst froid est sous un kyst plus petit et que le froid est calcifier donc ils force et tiraille de tout les coté pour reussir a se rendre et ensuite en prendre un petit morceau!!!!!!!! apres le rendez vous on se rend compte que je suis allergique a lhybitane (desinfectant rose ou orange que lon met sur la peau )resultat des boutons a grandeur du cou et des benadryl a prendre resultat 2 jour a dormir a cause des benadryl geniallll


attente de 2 mois pour les résultat (pas assez de cellules pour donner un resultat viable a recommencer !!!) geniallllll faut recommencer suite a ce test et la possibilité dun cancer jai eu tellement peur que jai eu un zona genail comme si savoir que ta peut etre le cancer et que la tu doit repasser un test c pas assez la jai un zona et les vacances dejuillets qui commence et on sen va a 8 hrs de route parfait pour mon bonheur sa!!!!!!!!
je saute des étapes pour vous laisser respirer lol

biopsie num 2 au lieu de prendre 3 échantillions elle en prend 4 et me dit la je devrais etre bonne jai des bons morceaux bippppp erreur jatend quelques semaines pour voir le doc qui me redonne le meme resultat que le 1 er cou la je suis moin nerveuse au moin jai pas de zona
mais comme les 2 premiere biopsie ont été fait au meme endroit je demande que le 3 iem soit fait ailleur resultat prochain coup 1 hrs de route aller et 1 heure retour
1 ans datente pcq liste de patien tres longue je part le matin arrive la bas on me gele le cou avec une creme (attente de 30 min le temp que sa gele )encore une allergie encore du benadryl mais la je suis a 1 hrs de route et jai pa manger (apres le rdv on as ete manger et sa c drole je cognais des clou dans mon assietes mdrrrrr)alors le tehnicien arrive et regarde les papier et decide de biopsier tout les kyst cote droit c pcq jen ai 3 et 3 picures chaques non non je veut pas sa fait hyper mal en plus!!!!!!!!!!!!!! Crying or Very sad rien a faire y dit non moi je es biopsie tous c pas pour etre mechant mais c mieux comme sa vous aller etre fixer mme Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad pas le choix alors jai eu droit a non pas 3 picures comme suposé mais 9 !!!!!!!!!!
jai dut prendre 10 min pour cesez de pleurer a la fin et me calmer jamais dans ma vie javais eu a faire sa apres un examen et jen ai eu de toute les sortes croyez moi!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
alors attente de quelques semaine résultat = jevous le donne en mille (pas assez de cellules pour donner un resultat viable a recommencer !!!)
la je dit au doc sa fait 3 fois que je le subis svp pass dautre de plus combien de fois sa va prendre avant davoir un vai resultat ??? elle dit sa peut etre jamais alors je vous envoie voir un orl et on va voir si il pensse que une opération peu etre une option pour vous??? ok!!!!!!

rencontre avec l'orl en mai 2013 il dit oui je vous opere dans 3 sem je lui signale que sa tombe sur ma sem de vacance il dit pas de prob c pas pour 1 sem je vais attendre votre retour fioufffff alors au retour de mes vacance jai l'appel je doit aller en pré op le 3 juin je my rend on m'explique tout et je me fait opréré le 11 juin arrivé a 10h30 am emmener en salle dop a midi endormie ensuie 1 hrs dopération a 1hrs je suis ramener en salle de reveil mais je ne me reveille que vers 3h30 (je sis tres sensible au truc pour dormir hihihihi) jai bcp de mal de coeur on me donne des produit pour ensuite amener en salle de soin retour a la maison le meme jour a 7h30 le soir pour un total de 9 hrs a l'hopital

1 sem apres :
le retablissement a tres bien été a date jai juste 1 ligne dans le cou pas dagrafe pas de points rien juste de la colle !!!!
ma voix est tres enroué jai de la misere a avaler manger du pain fait mal comme un coup de poing au thorax jai rdv pour voir mon orl je lui en parle et il passe sa camera pour me dire que jai un kyst qui c'est former sur ma corde vocal car ils ont eu beaucoup de difficulté a m'intuber ayant une petite bouche ???on ne mas rien dit de sa apres lopération mais je men était douter car jai cracher du sang 2 jours et ma gorge étit en sang Sad alors il me dit que sa va partir tout seuleque je doit parler et manger normalement
2 sem et demi apres
je recois lappel tant espéré mes resultats sont enfin pres je nai pas de cancer dans la partie de thyroide enlever fiouf Razz Exclamation Exclamation

1mois apres
je suis encore enflé mais la sem passé jai vue mon generaliste qui as dit c normal c la guerison alors jatend quand je parle gros lenflure est plus prononcé et sa fait comme si on me plantait des aiguille dans le cou je ne sait pas quoi faire jatend jai rendez vous le 5 aout 2013 avec mon orl et je vais voir jespere que ma voix va etre revenue a la normal dici la!!!!


ET SURTOUT NE PENSSÉ PAS QUE VOUS SA VA SE PASSÉ COMME SA CAR CE N'EST PAS LE CAS C'EST JAMAIS PAREIL

ps. dsl pour les fautes je ne suis pas bonne en grammaire et sintaxe dsl
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 (p358107)
Posté le: 24. Juil 2013, 21:28
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Quel dur récit Jenny... Sad
J'espère que tu vas mieux?
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 (p358108)
Posté le: 24. Juil 2013, 21:39
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Bonsoir Fanoune merci a toi de m'avoir lue, je me sens moins seule avec mon histoire qui me pese je l'avoue
a ce jour 6 semaines apres mes interventions j ai juste une gene a la trachée ou se trouvait le drain et cela va de soit une belle hypocalcemie.
J ai vecu pleins d epreuves tres dures dans ma vie et je prends celle la comme une suite logique allez savoir pourquoi...
je suis malchanceuse ! mais courageuse !
Bises (j ai d'autres posts concernant mon suivi)
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MessageI will survive (et d'ailleurs, c'est fait...)

 (p358276)
Posté le: 27. Juil 2013, 21:14
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Bonjour à toutes et tous,

A mon tour de raconter mon opération afin de permettre aux futurs opérés d'être rassurés. Le fait de lire ces quelques lignes vous confirme que oui, on survit à une opération de la thyroïde. Pour ma part, il s'agissait de l'ablation du lobe gauche qui abritait un nodule d'environ 2 cms. L'ORL que j'avais consulté pour une baisse d'audition à l'oreille gauche avait repéré que ma thyroïde était gonflée et avait procédé à une écho. En ont suivi une scintigraphie et une recommandation de chirurgie sans trop tarder. Tout ceci en mars / avril, si je ne me trompe pas. Comme je fais de la radio et que ma voix est mon outil de travail, j'ai procrastiné un max et ai planifié l'intervention en question pour le jeudi 25/07. Inutile de vous dire que j'ai flippé comme une malade, étant assez peu fan des hôpitaux et autres anesthésies... C'est donc en respirant façon yoga transcendantal que je suis rentrée à l'hosto d'Esch sur Alzette (Luxembourg) mercredi dernier. Coup de bol, une chambre individuelle supérieure avec des toilettes installées hyper haut. Du genre à faire son petit pipi avec les pieds qui pendent dans le vide.
Des infirmières visiblement accablées par la chaleur m'ont accueillie avec beaucoup de gentillesse, m'expliquant que l'on viendrait me chercher le lendemain à 6h55 précise pour procéder à l'opération. Pffff rien de bien motivant mais comme je n'avais pas la possibilité de me tirer par la fenêtre (la chambre était quand même au 4ème étage), j'ai obtempéré. Petite douche glacée histoire de me refroidir les idées et les pieds - il faisait une chaleur infernale - et je me jetais avec joie sur le melon au jambon qui m'avait été servi entretemps. J'ai mâchouillé tout ça avec autant d'entrain qu'un condamné qui déguste son dernier repas avant la chaise électrique. Brossage de dents, démaquillage et hop, saut de l'ange dans mon lit. J'ai aimablement refusé la petite pilule spéciale dodo, me disant que le lendemain j'allais quand même me prendre une bonne grosse dose de médocs. J'ai dormi comme une marmotte sous antidépresseur (non, pas celle qui emballe le chocolat dans le papier alu...).
5h30, toc toc, il est l'heure de passer au décrassage pré-opératoire. Je m'attends à un gel douche effroyable anti-bactérien et rien du tout. On me répond qu'ici, on ne pratique pas ce genre de désinfection et que seule la zone traitée sera badigeonnée de je ne sais plus quoi... L'infirmière me tend un temesta et me dit de le faire fondre sous la langue. En effet, depuis la veille minuit, je n'avais plus le droit d'avaler quoi que ce soit. Je négocie 1/4 h avec mon moi-même face à ce cachet qui ne me tente, mais alors, pas du tout. Bref, je finis par le mettre en bouche et il ne se passe... rien. Pfff ça valait bien la peine de faire tout un cinéma. Je me remets au lit, on vient me chercher et direction le bloc. Je tape la discussion avec les infirmières et autres anesthésistes qui me font passer de mon lit à la table d'op', tel un gros rôti à travers un passe-plat. Là on me pose une perf, un masque et je tente de faire une grosse blague à l'anesthésiste. Même pas le temps, je tombe endormie. Marmotte 2, le retour.
Je me réveille je ne sais pas combien de temps après aux soins intensifs, avec mille perfusions dans le bras, un fil thermométrique entre les guibolles et des électrodes un peu partout. Je doute un instant d'avoir été enlevée par des extra-terrestres qui ont fait des expériences étranges sur mon corps beau. Je suis encore bien dans le coltard et insiste pour aller faire pipi. Deux fois on me propose le bassin. Hors de question. Alors, évidemment, tel superwoman, je me lève, bien décidée à aller faire mon petit pipi aux toilettes comme une grande. Je me souviens de yeux en soucoupes de l'infirmière qui me dit : "mais non madame, vous ne pouvez pas !". Comment ça non ? Tu ne sais pas à qui tu as affaire ma cocotte. Je finis par avoir gain de cause. Mon mari passe me voir et me parle de trucs dont je n'ai pas le moindre souvenir. En même temps, ça ne change pas de d'habitude... Je vais passer toute la journée et tout la nuit avec mon meilleur ami le paracétamol. Le vendredi matin, visite éclair de mon chirurgien qui est très drôle mais qui devrait vraiment changer d'after-shave. Il me dit que tout s'est bien passé (il l'aurait déjà fait précédemment mais mon amnésie a fait son oeuvre), que j'ai une longue thyroïde (ça me fait une belle jambe) et que le nodule est parti à l'anapath. Résultat dans une grosse semaine mais il n'y a que 10 % de risque que ce soit malin. Si malgré tout je n'ai pas de bol, il faudrait enlever le reste de la thyroïde et se taper une cure d'iode. On va dire que j'ai rien entendu
Je peux enfin retourner dans ma chambre et dois soudoyer l'infirmière du service pour que 1) elle me donne un anti-douleur version pachyderme (mon ami le paracétamol a été débranché depuis belle lurette) et 2) me retire de foutu cathéter qui me fait bien mal à la main. Je garde cependant le redon dans la cicatrice encore pendant 24 h. Horreur glauque. Je me relave et hop, tant qu'à m'ennuyer comme un rat mort (non, une marmotte), autant piquer un petit roupillon. Je zappe le repas qui ressemble aussi à du rat mort (mais avec de la vinaigrette) et je m'instruis sur facebook. Je passe une nuit approximative où je rêve de Bécassine (allez comprendre...). Le lendemain, j'ai des vertiges de malade. A 5 h du mat, je me réveille en sueur et engloutis le mini pot de confiture à la fraise que j'avais prudemment planqué dans le frigo de ma table de nuit. Une petite hypoglycémie ? Ceci fait, je me rendors, pas encore top mais un peu mieux. 8h30, coucou des infirmières qui vérifient ma température (36,8), ma tension (10-5... cohérente, j'ai 2 de tension en temps normal) et mes pulsations. Je suis à 100 alors que d'habitude, mon petit coeur adoré ne dépasse pas les 68. Well... Ma glycémie est normale mais il se passe quelque chose. Serais-je en train de flipper parce qu'on va m'enlever mon redon. J'en parle à l'infirmière qui confirme que je dois en effet avoir peur. Elle m'explique comment on va procéder. Je dois respirer profondément 3-4 fois et quand je bloquerai ma respiration, elle tirera en même temps que mon expir. C'est parti mon kiki, je flippe mais je me lance. Une sensation "berk", pas douloureuse, mais qui me fait penser au moment où Alien se tire du ventre de Sigourney Weaver. Ca ne fait pas mal mais j'ai l'impression qu'on vient de frôler ma trachée. L'infirmière a sorti un tube de 10 cms de mon joli cou gracile (enfin, de ce qu'il en reste). Yes, j'ai survécu et je ne vais plus devoir me balader avec une gourde de cycliste pleine de 50 ml de sang (même pas de quoi faire du boudin). Ca faisait au moins 5 fois que je l'oubliais au côté de mon lit et que ce bidon se rappelait à mes souvenirs par un vilain tiraillement sous le pansement. Deux heures après cette ablation divine, je recevais mon bon de sortie et en route pour la maison sous la surveillance de mon tendre mari et de ma petite dernière de 2 ans. Ma cicatrice est encore bien planquée sous une bonne grosse compresse que je dois garder entière jusque jeudi ou vendredi. Et qui graaatttte... Ca va être fun...
Tout ça pour vous dire que, certes, se faire enlever un machin dans le cou n'est pas rigolo mais est tout à fait gérable, même pour les doudouilles dans mon genre.
Je vous souhaite tout le meilleur pour votre intervention ! Rolling Eyes
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 (p358358)
Posté le: 29. Juil 2013, 13:13
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Je vous mets le lien vers le compte-rendu d'opération que j'ai rédigé dans "mon" sujet. Il est assez long et précis, pour celles et ceux qui souhaiteraient avoir plein de détails Smile

J'ai été opérée le 17 juillet 2013, par le Dr. V du centre Paul Strauss de Strasbourg.

Lien à l'intérieur du forum C'est par ici !
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 (p359520)
Posté le: 11. Aoû 2013, 11:47
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Voici mon humble contribution.... 3 mois après l'opération!

Opérée le 17 mai 2013 à la Pitié Salpétrière par le Pr Tresalet.
Thyroïdectomie Totale + curage ganglionnaire suite cancer papillaire.

Jeudi 16 Mai
Convocation à 16h à l'hopital. J'arrive à 16h tout pile. D'autres personnes attendent comme moi. Il y a comme une tension dans l'air ambiant... Après 1h d'attente, on m'appelle et on me dit qu'il n'y a pas assez de lit dans le service. J'irai donc dormir ailleurs.....
Pas trop grave, je ne suis pas très regardante... mais quand même, c'est un peu le bazard.... Je n'irai dans une chambre qu'à 19h!!!
Repas (pas top, mais bon je ne suis pas dans un 4 étoiles), douche à la bétadine, et hop dodo après quelques coups de fil et textos....

Vendredi 17 Mai
7h30: re-douche à la bétadine.
9h: les brancardiers viennent me chercher... Dans ma tête je me répète "reste zen, reste zen...." bon, je crois que je suis un peu tendue en fait... "Voila madame, c'est ici, on vous laisse..." Heu, bon bah d'accord. De toute façon, ai-je bien le choix? Un monsieur très sympa vient me chercher me met dans une petite salle près de la salle d'opération. Il me dit que les brancardiers m'ont amené un peu tot. Il va falloir que je patiente. "Je baisse la lumière. Essayez de dormir un peu". Bah voyons, comme si j'étais disposée à dormir! Je ne dors pas, je regarde partout. Une dame sort de la salle d'opération, prend le téléphone mural et dit "opération terminée..." OK donc ça va être mon tour.

L'anesthésiste arrive. "Bonjour, comment allez vous?". Nickel ai-je envie de lui répondre, depuis le temps que j'en rêvais! En fait je crois qu'un petit cancer ne me laisse pas trop le choix, donc allons-y et finissons-en... le plus vite sera le mieux.
Ils m'installent sur la table d'opération en me parlant gentillement et en se faisant les blagues entre eux... finalement ça me détend.
Ca y est, l'anesthésiste m'envoie le produit. Je ne m'endors pas de suite. Je rouvre les yeux 2 fois... puis plus rien.

Je me réveille dans la petite salle à coté de la salle d'op. "Bonjour madame, tout s'est bien passé. Comment allez vous?". Ca va super, mais j'ai une envie de faire pipi comme jamais...
12h30: J'arrive en salle de réveil. "Bonjour madame, je suis l'infirmier, comment allez vous?". Toujours bien, mais toujours très très envie de faire pipi. "Très bien, on vous amène une petite bassine". J'ai beau me concentrer, rien ne vient. Au bout de 10 ou 20 minutes qui me semblent interminables tellement l'envie de faire pipi se transforme en douleur intense, ils se décident à me mettre une sonde... Quel bonheur! Jamais dans ma vie je n'aurais penser que faire pipi me procurerait un tel bonheur Laughing
L'infirmier revient plusieurs fois en me demandant d'évaluer la douleur de 1 à 10... Heu, 1 ou 2, mais c'est vraiment pour vous faire plaisir car je n'ai aucune douleur....
Je regarde partout dans cette salle de réveil. Je suis vraiment bien réveillée et rien à faire, je ne veux pas dormir. De toute façon, à chaque fois que j'essaie de fermer les yeux, ça sonne autour de moi et l'infirmer accourt en me disant "respirez madame, respirez". Bah, je respire, c'est votre machine qui sonne pour un rien. Bon en fait c'est la saturation. Dès que je respire moins à fond, l'oxygène dans le sang baisse et ça fait tout sonner. Bon bah, je ne ferme plus les yeux alors...
Mais du coup, je m'ennuie!

14h30: on me monte dans ma chambre... Et là, j'attends.
Mes parents n'arriveront qu'à 18h. C'est de ma faute, je leur avais dit de ne pas se presser. Résultat quand ils arrivent, je leur dis "c'est pas trop tot, ça fait au moins 3h que je vous attends!!!".
Ils m'ont trouvé bien en forme, les traits même pas tirés.

Samedi 18 Mai

La muit a été entrecoupée des visites de l'équipe de nuit pour la T°, la saturation... Un peu fatiguée le matin, mais toujours pas de douleur. Juste un peu mal à la gorge, c'est tout.
Des amis et mon chéri viennent me voir. Youpi! Le temps passe vite finalement.
Le chirurgien passe aussi accompagné d'une tripoté d'internes. Il me dit que tout s'est bien passé. Tout s'est déroulé comme prévu. Ouf! Toujours très sympa et très humain ce chirurgien.

Dimanche 19 Mai
Jour de sortie. L'infirmière retire les agrafes.... bouh, c'est pas beau. Ca fait comme une grosse fermeture éclair sur le cou... Elle met des strips à la place. Je dois les garder 4 jours et je les retirerai toute seule sous la douche. Et c'est tout, pas d'autres soins...

Bon, bah finalement, c'était pas la mer à boire cette hospitalisation... Il faut juste apprendre à vivre sans thyroïde à présent!
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