pas opérée et calcitonine à zéro ? normal ! (suivi Bobette)

[caranell]

benquoi a écrit:

Ps : il ne faut pas les aimer comme cela voyons les filles ! ils sont déjà si orgueuilleux.

Désolée, mais faut pas généraliser.... AUCUN de mes médecins ou amis médecins n'a un gramme d'orgueil...

J'aime pas du tout cette idée ki consiste à les mettre tous dans le même panier... sinon il ne nous reste k'à mourir si on est malade...


_________________
Pour vivre en paix avec son corps il faut le comprendre...
La vie est courte mais belle alors CARPE DIEM
Mon témoignage
Lévothyrox 125 + Cynomel 12.5

[benquoi]

Caranel,
Non tu vas trop loin.
Je veux dire que si ils sentent de l'amour de clientes ils bombent le torse..
C'est tout !
Détente aujourdhui.
Par contre moi je cherche l'admiration.

Bises
Michelle

[caranell]

benquoi a écrit:

Non tu vas trop loin. Je veux dire que si ils sentent de l'amour de clientes ils bombent le torse..

J'ai pas l'impression d'aller trop loin en défendant MES médecins et ceux ki sont aussi bien k'eux (certains lisent les forums ou même sont membres conseilleurs de CE forum... l'un d'entre eux est une merveille d'humanité)...

AUCUN des médecins de mon entourage ne bombe le torse... je ne nie pas ke certains le font (le père de mon osthéo est ainsi... son fils est d'une humilité remarquable...) mais j'aime po k'on les mettent tous dans le même panier... C comme les enseignants... et au bilan les bons finissent par se décourager...

Ok il faut dénoncer les mauvais... mais aussi féliciter les bons... sans tier à boulets rouges sur tout le monde...


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La vie est courte mais belle alors CARPE DIEM
Mon témoignage
Lévothyrox 125 + Cynomel 12.5

[benquoi]

Caranel,
Détends toi ; il n'est pas là question de bon ou de mauvais, ni de décourager quiconque voyons !
Je veux juste dire que si une femme montre des sentiments d'amour pour le toubib, le fait rigoler quoi. C'est cucu.
Mince alors : ne pars pas sur les chapeaux de roue.

Moi ce qui me fait de l'effet c'est un type qui force mon admiration.
Bon c'est pour parler.
Calins...
Michelle

[caranell]

benquoi a écrit:

Caranel, Détends toi ; il n'est pas là question de bon ou de mauvais, ni de décourager quiconque voyons !

cuze, chu un peu épidermique sur le tollé contre les médecins en ce moment... J'en connais d'excellents ki veulent abandonner les études en cours ou la profession par ras le bol de tout ça...

Citation:

Je veux juste dire que si une femme montre des sentiments d'amour pour le toubib, le fait rigoler quoi. C'est cucu. Mince alors : ne pars pas sur les chapeaux de roue.

Je parle po de vrais sentiments d'amour... de ceux ki font dire à kk'un ki te rend service : oh je t'aime toi... Mes gars ici sont tous mes chéris... ça veut po dire ke je suis amoureuse... ton comme mon dentiste (ki ne se marre po du tout de mon affection à son égard...)

Citation:

Moi ce qui me fait de l'effet c'est un type qui force mon admiration.

Donc au bilan on disait le même chose mais avec des mots différents ...


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La vie est courte mais belle alors CARPE DIEM
Mon témoignage
Lévothyrox 125 + Cynomel 12.5

[benquoi]

Caranell

Bon, si tu veux.
Mais il vaut mieux appeler un chat un chat. C’est plus facile pour s’y retrouver.
Car "amoureux", "amitié", "amitié-amour", "admiration", etc. sont des mots de la richesse du vocabulaire français qui ne sont pas des synonymes. Ils inspirent un tableau de fond très différent.
L’aventure n’est pas la même !
Et puis dans l’histoire à laquelle on plaque le mot ça peut inspirer des images très différentes.
Une gamine amoureuses de son toubib ! Imagines la naïveté.
Une femme mariée amoureuse de son toubib ! Ben alors .. Quel roman !
Une vieille amoureuse de son jeune toubib ! Ben crotte alors.. Ca fait penser à des bals de 14 heures à Montparnasse.
Tu crois que le toubib ne va pas se marrer à l’intérieur de lui ? ??
Si il est honnête il va se poiler dur.
Et pourtant c’est si courant !
Bon ben si l’incident n’en est pas un : youpi.
Bises
Michelle

[bobette]

...je pense que dans certaines situations on a besoin de s'accrocher à quelqu'un, pas quelqu'un de notre entourage (qui est bien impuissant et parfois n'y comprend goutte, trop extérieur au problème), mais quelqu'un de l'équipe médicale, une sorte de transfert, si tu préfères.

j'ai appelé cela improprement "sentiment amoureux", je voulais mettre en valeur l'aspect malgré tout affectif de la chose, même si c'est un sentiment provisoire ( ou de situation, d'opportunité) ; on a besoin parfois de s'accrocher à un "aidant" de l'équipe qui tient votre vie entre ses mains, pour supporter les angoisses de la situation, les bouleversements intérieurs.

bouleversements peut-être parfois liés tout simplement à la chimie qu'on vous injecte ?
ou au sentiment d'impuissance devant la situation, quand on se sent complètement dépendant ?

j'ai remarqué ce sentiment aussi chez ma dernière voisine de chambrée, je crois que ce bouleversement peut être simplement un effet secondaire des produits de l'anesthésie -quoi que m'en ait dit l'anesthésiste, car j'avais abordé ce problème avec lui- ou de la morphine.

je le crois cependant conscient de ce besoin chez certain(e)s, je précise que c'est quelqu'un de très attentif, par principe, aux besoins "collatéraux" de ses patients - notre entretien pré-anesth avait largement dépassé le simple cadre "officiel" (j'en ai discuté avec d'autres qui ont eu affaire à lui, il fait pareil avec beaucoup, en début d'entretien il dit d'ailleurs qu'on va faire connaissance, il parle de créer une relation de confiance).

pour monsieur gastro, c'est un peu différent, mais il m'a semblé également attentif, et j'avoue me sentir fragile et déboussolée actuellement devant le monde médical et les médecins, alors bon quand il y en a un qui vous écoute...

ce ne sont pour autant ni l'un ni l'autre mon genre d'homme...pas le même mode de pensée ni rien - sont peut-être homos pour ce que j'en sais, mais le sentiment amoureux dont je parle n'est pas sur cette longueur d'onde là...simplement ce sont des personnes dont j'attendrais en quelque sorte qu'ils me tiennent gentiment (et avec compassion) la main pendant mes bobos, en faisant tout pour m'aider.

je précise pour Cara que j'ai une amie médecin qui est super gentille et humble.

[bobette]

....ceci dit je ne sais toujours pas pourquoi je n'ai pas de calcitonine, ni si l'indication donnée par le labo (ils ont bien marqué "0" sur leur document interne à la clinique) veut vraiment dire "zéro" calcitonine, ni si cela a un effet sur l'organisme....

[benquoi]

Oui je comprends.
Le chi qui m'a placé mon port à cath était très strict. Gentil par son attitude car avait un comportement d'hypnotiseur : parler pendant l'opération.
Par contre quand je me suis mise à gigoter un peu il s'est faché...
L'infirmière qui m'a acceuillie en chimio me touchait, pour me rassurer surement. Mais cela n'a pas eu cet effet sur moi : ça m'a fait peur.
L'oncologue qui m'a fait ma première visite en chimio était un remplaçant pour vacances. Il était là, calme, regard doux. Il a regardé le livre que je lisais ' Servan S.'. Il m'a dit : "pour nous aider ne lisez pas cela ; ce sont des bétises presque. Lisez lettre d'une inconnue ; c'est attachant".
Ce que j'ai fait ! Mais décue car ça ne parlait pas de cancer, et je n'ai plus revu le type pour lui en parler.
Bon chacun réagit avec son vécu quoi.

Ben, je sais juste une chose : si la calcitonine dépasse la norme >> sorte de cancer.
Pas calcitonine ce devrait être normal non ?
Mais faut voir avec Béate.
Elle va surement passer ici.
Il me semble que la réponse a dû être donnée non ? Plus haut.
Et tape sur google 'calcitonine à zéro' il y a justement quelque chose de Béate.
Michelle

[bobette]

...bon je reprends le boulot demain.

ma cicatrice est archi moche mais bon sur ventre pléthorique il n'est pas facile de faire du beau, comme dirait le chir (il l'a pas dit mais l'a pensé tout fort), mais il a fait du bon boulot quand même manifestement.
ça y est donc, je suis une femme presque bionique, j'ai du matos dans le corps (2 vis dans la cheville, plaque dans le ventre, je ne parle pas des métaux lourds dans ma bouche)
ont quand même réussi à me faire perdre 4 ou 5kg, du coup, bon vu ce qu'il y aurait à perdre, c'est un détail.

[onizuka]

allez , bon courage pour la reprise.

[benquoi]

Bobette,
J'ai relu loin dans le temps ton post.
Car je voulais savoir de quoi tu souffrais.
On avait dévié un peu avec cette histoire adjacente 'amoureuse de son toubib' ; qui n'a rien à voir avec le principal...
Bref, j'y reviens donc : de quoi as tu été opérée ou plutôt réopérée si je suis bien ? Des plaques !!??
C'est aussi une chose en dehors de la thyroïde non ??
Je vois que tu n'a pas fais de petit résumé sur ton profil.
Tu parlais de sus claviculaire disparus !!??
Bref si tu as deux minutes.
En tous cas bon courage pour la reprise du travail. Cela aussi doit être pas si facile.
Contente que tu ais vu de quoi je parlais avec ces poumons.
Bises
Michelle

[Karuna]

benquoi a écrit:

Ps : il ne faut pas les aimer comme cela voyons les filles ! ils sont déjà si orgueuilleux.

Coucou les filles, je passais par là, et je m'arrête pour mettre mon grain de sel.

Les Doc orgueilleux, je les laisse à leur égo démesuré, et passe mon chemin.
Certains sont si imbus de leur personne, qu'ils ne se rendent pas compte du mal qu'ils font à nous juger avec supériorité et condescendance.
Allez oust, tout celà ... exit

Depuis peu ( à vraie dire depuis ma révolution personnelle avec l'arrivée du travail des énergies dans ma vie ), je marche aussi à l'affectif.

Ou le courant passe, ou je ne me laisse pas approcher. C'est ainsi que je vais rempiler la semaine qui vient pour un 4è acte chirurgical avec anesthésie, en 16 mois.

J'AIME mon docteur/chirurgien de 78 ans, pour avoir eu un regard avisé et paternel sur mon cas. Une vision globale, holistique, qui colle tout à fait à mon personnage.
A l'autopsie on nous découpe en morceaux si on veut, mais bon sang, tant qu'on est vivant, chaque bobo à des tenants et aboutissants qu'ils faut considérer DANS LEUR ENSEMBLE !

Pour faire court ... en juillet 2008, je suis une loque ambulante, sauf que depuis 5 mois et mon initiation au REIKI niveau 1, je commence à voir une lueur et une solution à mon grand mal être.

J'ai besoin d'une coloscopie/endoscopie ... pour voir, car soupçon de problèmes.

Et là rencontre du siècle avec un médecin gastro entérologue génial, rassurant, et doux.
Arrivée au bloc dans mes petits souliers ... et surtout ma petite chemise je vois un visage souriant et bienveillant se pencher sur moi et me dire Oh là là, y'a pas d'veines par-là, mais je suis un pro ... et d'un seul geste me voilà perfusée, sur le bras et à l'endroit demandé. Le reste ... et bien je ne m'en souviens plus sauf que je me souviens que le Médecin gastro, attendait bras croisés que je sombre dans les bras de Morphée. Je le voyais sourire derrière son masque car ses yeux étaient plissés ( C pô un chinois, ou alors un chinois méditerranéen ).
Et l'anesthésiste de me dire " çà va madame ?" et moi de ma main libre de lui faire le signe O avec le pouce et l'index. Aller on respire bien ... un autre O et un clin d'oeil ... et plus rien.
A mon réveil, tout de suite on me dit que tout c'est bien passé. Je n'ose pas imaginer dans quelles postures je me suis trouvée, car je suis à nouveau bien sagement sur le dos. Tranquille, aucunes douleurs, ni en haut, ni en bas.
Le docteur se penche vers moi et cherche dans une liasse de photos Polaroïd les clichés me concernant. Voilà ... Ho, c'est beau toutes ces couleurs. On dirait des clichés intergalacticaires, des spirales, des anneaux, des trous noirs. Enfin je devinais car sans lunettes, il m'aurait montré les photos du voisin que je n'y aurait vu que du feu.
Retour en chambre, récup immédiate et retour à la maison avec PP.

Soupçons à la palpation d'un gros problème appendiculaire aussi. Mais comme d'un seul coup la thyro prend la vedette avec un retour de cytoponction douteuse, on programme la TT pour Octobre. Equipe différente, lieu différent, et sauf les doigts de fée du chir, c'est une catastrophe totale. La veille, en pleine nuit j'avais emballée toutes mes affaires et je voulais rentrer chez-moi. A 6h du mat j'avais 18 de tension, et une nuit blanche à mon actif. Je vous raconterai une autre fois. Je n'ai jamais fait mon récit d'opération, car un vent de panique aurait soufflé sur le forum.
C'est ma fille qui est venu me chercher car mon homme aurait fait un carton dans tout ce qu'il aurait rencontré sur son passage. C'est pourtant pas un violent de nature.

Et voilà qu'à la veille de Noël, vlan l'appendice se réveille, sous l'auscultation de mon médecin généraliste habituel.

En février, je retourne à la Clinique du Parc Montceau pour ôter cet appendice fauteur de troubles.
Je m'en remets entièrement à mon médecin/chirurgien septuagénaire ... Il y a 4 anesthésistes en roulement, mais à mon entrée la veille, je vois arriver dans la chambre MON Christian !
Un visage et un sourire comme çà, on n'oublie pas .
Lui demandant si ce serait lui qui serait là le lendemain matin, il me regarde perplexe, puis grifonne son nom sur mon dossier et me dit : OUI, je serai là
J'ai super bien dormi et suis partie en toute confiance. Le hic, c'est que j'ai attendu, attendu, attendu sur le brancard. Prévue en fin de matinée pour 11h, on est venu me chercher à 10h30. Il fait vachement froid dans l'antichambre du bloc, environ 15°C, et comme la tenue de rigueur est toujours rigoureusement minimaliste, ce n'est pas le drap de fortune qui nous entoure comme un linceul, qui nous réchauffe . A midi ... envie de pipi " Ah mais non madame, vous ne pouvez pas descendre pour aller aux toilettes ... parce qu'ici IL N'Y A PAS DE TOILETTES Elles sont en dehors de la zone, et vous ne pouvez pas sortir d'ici
Imaginez le bassin sur le brancard étroit. Oup's çà coupe les envies. Mais non, toujours envie
Tout le monde s'active, rigole, plaisante, viens voir mon dossier, le repose, va prendre sa pause repas ... et moi ?
Je réclame une couverture, je suis gelée et j'ai mal au dos. La couverture est toute petite et toute rèche, je dois me plier en chien de fusil pour tenir dessous.
Alors je décide de me mettre en mode hibernation. Je calme ma respiration, je ferme les écoutilles et je me centre sur des pensées reikiennes Soudain, je vois mon chirurgien venir lui-même tirer mon brancard pour me conduire en salle d'opération. L'organigramme a été chamboulé par une grosse urgence. Il est 13h40 ! Il n'a pas mangé, mais son oeil est vif et son sourire rassurant.
On vire la couverture, je me glisse sur la table. J'ai un peu de mal car je suis toute ankylosée.
Je vois Christian qui est là. Il demande à avoir mes résultats sanguins. Et là, grand silence. Il tourne et retourne la feuille. Où sont les résultats ? Téléphone à l'étage, recherches dans les archives, niet ...
"Il faut que je fasse tout ici dit-il avec emphase et humour"
Et hop, je suis piquée droit dans le mil, et j'entends qu'on appelle le service du labo pour analyse URGENTE.
Il va falloir ATTENDRE les résultats. Le brancardier revient, je repasse dessus en prenant grand soin de mon bras déjà préparer à la suite.
Le chirurgien est impuissant, son aide est là, les infirmières discutent. La responsable de bloc demande la procédure de désinfection. On désinfecte la table seulement ...
Retour pour moi à la case départ et à la glacière ... Une âme charitable me donne DEUX couvertures, mais je dois cacher la petite sous la plus grande, une toute neuve, pas encore rétrécie. La consigne étant stricte sur les couvertures.
Quand on pense aux coûts de fonctionnement de ces lieux, se dire que l'on restreint ce genre de chose est abérrant.
Quand on sort du bloc on est chouchouté sous des couvertures chauffantes dernier cris, mais avant, c'est la dèche.
Enfin à 15h, çà roule. je m'étais auto-hypnotisée entre temps pour arrêter le temps. Je demandais quand même si on pouvait prévenir mon mari qui devait être dans la chambre depuis midi.
Nouveau bloc, nouvelle peinture ... les murs sont roses, l'autre salle était grise, et là l'anesthésiste me dit qu'elle était réservée aux chirurgiens dépressifs .
J'essaie de ne pas tomber du brancard en passant sur la table, manquerait plus que cela

Et là, en deux temps trois mouvements, tout se met en place très vite. Par mesure de prudence pour mon coeur, c'est l'option anesthésie loco régionale qui a été retenue, autrement dit, une péridurale. Très effrayée à cette idée, losqu'elle m'a été soumise, ses avantages vu le contexte m'ont conduits à leur faire confiance.

Quand j'ai vu le chirurgien ouvrir ses bras et l'anesthésiste me dire " Allez vous mettre dans ses bras", je me suis assise sur la table et me suis blottie dans les bras du chirurgien, comme une toute petite fille.
Lorsque j'ai repris conscience j'étais allongée, parfaitement bien, avec le champs opératoire tendue devant moi, et deux anges gardiens à ma tête. J'entendais le cliquetis des outils et les conversations. Etrange impression d'être spectateur, un peu comme quelqu'un qui écoute l'oreille collée à la porte, mais qui ne voit rien.

Un sacré boulot ... un appendice nécrosé et prêt à exploser. Bon j'ai échappé à la péritonite qui aurait fait un sacré dégât, sachant que là où c'était placé, totalement caché derrière près du rein, le diagnostic aurait été difficile à anticiper.

Retour en salle de réveil, et retour dans ma chambre à 17h30, ou j'ai vu un mari livide, complètement tétanisé. J'ignore si le choc était de me voir revenir " en forme" ou alors si c'est le choc de me voir revenir, l'attente lui faisant craindre le pire. Ba, non, pas débarrassé de Karuna comme çà!

Un gros problème de communication, car rien n'a filtré du bloc à l'étage, si ce n'est un vague message comme quoi, j'étais encore en bas, car je ne sentais plus mes jambes. . Forcément avec une péridurale, on ne sens plus rien pendant quelques heures.

Alors cette fois, j'y retourne pour un petit point de couture gynécologique ( exploré et confirmé à l'appendicite), en espérant que je n'aurais pas à subir la même attente.
Autre chirurgien, autre spécialité, mais un homme charmant ... en fait c'est Yan Arthus Bertrand. Il est photographe/chirurgien, et quand il opère, il enlève sa petite moustache.
Et puis je rempile avec mon Christian, qui pique comme un Dieu, le seul à ne pas me faire des hématomes dantesques, et à piquer dans le bras gauche, comme je veux.

Evidemment je viens de vous faire la version COURTE.
Bobette, je crois que c'est la première fois que j'en raconte si long.
Si çà pose problème, je zapperai, mais j'avais envie de raconter un peu.

Gros bisou mes petites biscottes craquantes, c'est comme çà que je disais du temps de la farandole, l'an dernier.

Abyss va bien, elle a un petit à croquer, et le couve comme une mère-poule, le petiot la regarde avec des yeux immenses. Elle vous embrasse, et moi aussi.

Karuna

[bobette]

merci d'avoir expliqué tout ça.
tu vois Benquoi qu'on peut aimer ses toubibs sans être ridicule !
au fait, va voir mon profil.

[benquoi]

Karuna, Bobette,

Vous avez décidé de concert de me tuer là les filles !!!

Vous aimez qui là dedans ???!!

Ben écoute Karuna, je pense que c'est ton passage du 11 prochain qui te travaille.
On va te faire quoi cette fois ?

Et Bobette, on t'a fait quoi à toi ?

Pitié : ne me parlez pas d'amour de médecin.
Aimez les en silence s'il vous plait !

Juste les faits vont suffirent.

Je vous embrasse très fort.
Là je veux vous aimer très fort.
Michelle